Dans mon monde...

-Chapitre 26-

Après j'entends de nouveau des bruits de pas, des bruits de porte, puis plus rien. Il fait noir.

Je sens comme un précipice de former sous mon corps. Puis j'ai l'impression de tomber dans le vide. J'ouvre les yeux. Je regarde autour de moi. Il fais noir. Je vois une lumière au dessus de moi, mais elle s'éloigne.. je tombe. Mes bras et mes jambes sont plus en l'air que mon corps. Je tombe, mais où ? Quand vais-je arrêter de tomber ? La lumière s'éloigne de plus en plus.. Elle n'est plus qu'un point blanc au loin.

Je ferme les yeux, fatiguée.
Je sens mon corps heurter quelques chose de moelleux, en douceur.

J'ouvre mes yeux. Je suis allongée sur un lit, basique. Je suis dans une chambre. Elle est toute simple, des murs gris, un lit gris, un tapis gris sur un sol en bois foncé. Un petit bureau gris avec une chaise grise. Je n'aime pas cette chambre, elle n'est pas chaleureuse et accueillante comme la mienne chez Elena. Elle est froide et on a juste envie de partir de cette pièce.

Je décide de m'assoir, je peux de nouveau bouger mes membres.

Assise sur le lit, je suis seul. Je porte une blouse d'hôpital, je n'aime pas vraiment, c'est trop grand... J'ai un plâtre au poignet gauche, un plâtre à la jambe droite, et un énorme pansement recouvrant tout mon ventre. Je réfléchis à ce que j'ai entendue plus tôt. Si j'ai bien compris, j'ai eu un accident..

Sans que je ne m'ennuie rende compte, trois personnes était apparus dans la pièce.

Je leur prêtais enfin attention et remarquais qu'il s'agit de Sacha, Elena et... Naël ?

Je les regarde, intriguée.

- Na.. Naël ?

- En personne.

-Sacha ? Elena ?

- C'est nous.

- Que m'est-il arrivée ?

- t'es tellement conne que t'as eu un accident de voiture. Dit mon frère.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

- Bah il dit la vérité. Dis Elena.

- c'est vrai que t'es tellement conne que t'as pas réussi à éviter la voiture. Rajoutes Naël.

- mais qu'est-ce qui vous prend ? Pourquoi parlez-vous comme ça ?

- On a juste décidé de te dire ce qu'on pensait réellement.

Je fonds en larmes. Naël commence à ricaner. Sacha et Elena suivent très rapidement. Je pleure encore plus en voyant qu'ils se sont moqué de moi. Naël s'approche de moi, Elle me met une gifle je tombe allongé dans le lit. Ils se foutaient tout les trois de ma gueule. Ils me disent des monstruosité comme « t'es conne », « tu sers à rien », « personne peut t'aimer »...

Mon regard plein de détresse se pose sur Naël, elle ricane toujours plus.

- pourquoi me fais-tu ça ? Je croyais que tu m'aimais...

- t'as vraiment cru que je t'aimais ? Je serais partie avec Judith si je l'avais pu. Malheureusement j'avais promis de pas teabandonné. Je suis même pas réellement parti au Portugal, c'était juste pour pas rester avec toi.

Mais larmes redouble je me adresse maintenant à mon frère.

- pourquoi me fais-tu ça après tout ce que j'ai fait pour toi ?

- parce que je n'en ai rien a foutre, tout simplement.

Mais larmes dévale mes joues à une vitesse fulgurante.

- Elena, pourquoi m'avoir aidé si c'est pour me planter un poignard dans le dos comme cela ?

- parce que c'est marrant de te voir pleurer. Mais si ça peut te rassurer, je ne ferai jamais rien à ton petit frère chéri, il est beaucoup trop mignon et adorable pour ça, contrairement à toi.

Mes pleure ne s'arrête pas, j'ai envie d'hurler, de les frapper de leur dire de dégager, de les faire payer pour tout ce qu'ils m'ont fait. Malheureusement je ne peux rien faire, je suis comme paralysé. Je sais que je ne pourrai pas leur faire de mal, je les aime trop pour ça.

Ils rigolent tout en disant des choses comme « pauvre chou, tu vas pleurer ? ».

Je me lève, étrangement, mon attelle à la cheville ne me gêne pas. Je m'approche d'eux, en colère. Je m'apprête à les frapper mais au moment où ma main était censé rencontrer la joue de Sacha, ils disparaissent tous les trois.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe tout tourne autour de moi.
Je retourne m'asseoir, doucement, sur le lit. Je m'allonge, Fixe le plafond, j'attends de m'endormir... Mais quelle vie de merde..