𝗃𝗎𝗂𝗇 𝟣𝟫𝟪𝟫
Beverly se tenait droite comme un i, voyant avec un petit pincement au cœur que les losers n'étaient pas tous présents.
En effet, Stanley et Richard étaient absents, mais seul elle semblait trouver cela triste.
Les autres ne semblaient même pas vraiment surpris.
Et cela lui fendit le cœur.
Mais elle afficha tout de même un sourire tremblant, essayant de faire bonne figure.
Comme d'habitude.
Toujours ce putain de sourire crispé et faux.
Ce visage serein cachant tout ce qu'elle avait sur le cœur.
Elle n'aimait pas avoir à faire ça.
Loin de là.
Elle mentait, en quelque sorte.
Et personne n'était capable de détecter ses mensonges.
Un jour, peut-être, elle se laisserait aller, exposant toute la vérité.
Mais il y avait bien trop à faire pour l'instant.
Pendant qu'elle était à Hawkins, essayer de recoller les morceaux brisés depuis l'arrivée de Will.
✩✩
Bill Denbrough se dirigeait à pas lent vers la maison de son ancien ami, Stanley Uris.
C'était Beverly qui l'avait convaincu d'y aller.
Elle lui avait révélé qu'elle ne croyait pas ressentir plus que de l'amitié pour lui et pensait que c'était réciproque.
Elle avait raison bien sur.
Bill n'était pas amoureux de Beverly Marsh.
Alors il s'en allait vers la maison des Uris, persuadé que c'était une très mauvaise idée.
Il y aurait probablement Richie, ou alors Stan serait chez ce dernier.
Et s'il était là que pourrait-il bien lui dire ?
Trouverait-il le courage de lui expliquer le bazar dans sa tête ? Le bazar que Stanley lui même avait fait naitre dans son esprit ?
Probablement pas. Bill était peut-être capable de poursuivre un clown jusque dans les égouts, mais il était incapable d'expliquer l'incompréhension de ce qui se passait dans la tête à un vieil ami.
Il trainait des pied mais s'obliger lui-même à avancer.
Il était la fois celui qui voulait y aller et celui qui était près à faire demi-tour à tout instant.
Ces deux parties de lui-même se battaient en duel, débat intérieur déchirant et long. Très douloureux.
Mais il avançait avec son indécision, trébuchant comme lorsqu'il bégayait.
Il aurait au moins pu prendre son vélo, avoir quelque chose en main lui aurait donné de la contenance.
Plus que quelques pas et il fut arrivé.
La maison s'étalait, imposante et inquiétante devant lui.
Les fenêtres le fixaient et la porte se tenait prête à l'engloutir.
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take on me
Fanfiction❝ We're talking away I don't know what I'm to say I'll say it anyway Today's another day to find you Shying away I'll be coming for your love, okay ? ❞ reddie & byler trigger warning juillet-octobre 2020