Vendredi 28 mars 2016Les Tarterêts, Corbeil-Essonnes (91), 17 h 36
_ Meuf, pourquoi tu fais la timide zehma ?
_ Ben je ne sais pas, c'est la première fois que je viens chez vous donc c'est normal non ?
Nabil me sourit en secouant sa tête de droite à gauche, ses bras sur les épaules me faisant avancer devant lui comme une petite fille, on vient actuellement d'arriver chez eux et c'est vraiment la première fois que j'y mets un pas, malgré le fait qu'ils sont venus chez moi un nombre incalculable de fois, je n'ai jamais vu leurs appartements, je ne m'attendais à rien d'exceptionnel mais c'est exactement ce que j'aurais imaginer si je devais l'imaginer, tout est très sobre, on voit qu'eux aussi on dû faire des rénovations, mais la décoration est plutôt soft, je suis même étonné de voir des tapis et des meubles plutôt bien entretenu mais je me dis que leurs belle-mère n'y est sûrement pas pour rien, ou alors c'est juste eux qui ont de bons goûts ce qui ne serait pas très étonnant vu que quand j'y pense c'est des mecs plutôt stylé, du moins maintenant.
Je m'assois sur leur canapé, à côté de Yanis qui trace directement vers la play, ce petit est une pile électrique, ses grands frères m'en avait vaguement parler, mais jamais j'aurais cru qu'il l'était autant et le pire dans tout ça, c'est que Lukas arrive à le suivre sans aucuns soucis, je dirais même que c'est lui qui l'engrène de temps à autre, Lukas qui d'ailleurs à fini par me dire que ce qu'il avait d'urgent à régler ce matin, c'était une affaire de meuf, mais qu'il allait m'en dire plus, plus tard. Quand je suis arrivé devant leur studio, ils étaient tous les quatre dehors en train de m'attendre et on est directement parti manger des pizzas, je ne connaissais pas trop le coin, mais elles étaient plutôt bonnes, pas plus que celles de notre quartier, mais elles étaient pas mal. On a beaucoup ris, et beaucoup parler, Lukas et Nabil n'ont pas arrêter de faire les oufs ce qui avait le don de nous faire exploser de rire, et même Tarik s'est prêtée au jeu en balançant quelques vannes par-ci par-là sous l'œil admiratif et amusé de son petit frère.
_ Tu veux faire une partie avec moi Rym ? Me demande ce dernier en me tendant l'une des manettes, t'as déjà jouer à Street Fighter ?
_ Mais bien sûr, pour qui tu me prends, par contre c'était y'a longtemps donc je pense que j'ai dû perdre la main.
_ T'inquiètes, me répond Lukas qui vient se mettre à ma droite, vu comment le petit est éclater y'a moyen que tu le bastonnes fort.
_ Wesh ! Tu dis n'importe quoi ! La dernière fois, je t'ai battu avec Chun-li, qu'est-ce tu racontes !
_ J'avoue il t'a défoncé ta race, rajoute Nabil en tchekant son petit frère, il t'a retourné d'une force incroyable, et en plus t'avais Ryu enfoiré, tu l'as hechem comme pas possible.
_ Les écoutes pas Rym, c'est juste des rageux ! Et si tu veux un conseil choisis Ken Master, tu vas l'exterminer son Ryu qui pu la merde.
_ Choisis plutôt Blanka, me lance Tarik en s'asseyant à notre droite, calcul ap ce bouffon, même quand Yanis avait dix ans, il lui mettait des KO de malade mentale.
_ Peut-être, mais à FIFA je vous déboîte tous !
Et s'en suivis un long débat entre qui défoncé qui à FIFA, puis sur qui était le personnage le plus fort dans Street Fighter avant de détourner la conversation sur qui était le mieux entre Tekken et ce dernier, ce qui me fait rire vu qu'ils avaient l'air de prendre vraiment ça au sérieux, mais en même temps ça crevais les yeux que c'etais des passionnés et qu'ils ont dû se buter à ça durant des jours et des soirée que même eux on oublier. Du coin de l'œil, pendant que je suis en train de me faire plier en quatre comme une vraie débutante, je sens le regard de Tarik sur nous et je ne peux m'empecher de sourire, tout à l'heure en arrivant, je ne savais pas trop comment agir devant lui, devant les autres aussi vu qu'on n'en a pas vraiment reparlé et que je n'avais pas dû tout les idées claires, mais il a évincé tous mes doutes en une fraction de secondes quand il m'a pris dans ses bras, brièvement, comme je l'ai fait avec son frère ou encore Casper, mais le ressenti est tellement différent et c'était un moyen pour lui comme pour moi de nous rassurer, et de nous dire qu'on était sur la même longueur d'onde.