à toute vitesse (TOME 1) - Charles Leclerc

46. Une triste réalité

Point de vu de Max: Je me réveille dans un lit vide et la place à côté de moi est froide, personne n'est présente dans la pièce, ni dans la salle de bain, je réalise alors que je porte encore mon caleçon et que rien est présent dans la petite poubelle à côté du lit alors qu'il devrait y avoir le préservatif usagé, pas de trace de griffures sur mon corps, rien.... Il ne c'est donc rien passé cette nuit, j'ai juste rêvé de ça, mais ça semblait tellement réel.... maintenant je n'ai plus aucun doute sur ce que je ressens envers la jeune femme. Je ne sais vraiment pas quoi faire, et ce que je garde ça pour moi ou est ce que je lui en parle... l'amour c'est si compliqué, je n'ai pas envie d'envenimer les choses entre elle et Charles, mais je me dis aussi que c'est pas bon de garder ça pour moi, je devrais en parler à quelqu'un je pense, pas un des garçons bien entendu car ils seraient capable de lâcher l'information et sans faire exprès en plus. Je pense que le mieux c'est d'en parler à quelqu'un de ma famille, surement ma mère je pense. Enfin bon je vais commencer par prendre une douche pour calmer un peu ses émotions et on verra plus tard ce que je fais.

Point de vu de Morgane: Je me réveille après avoir passé une nuit plutôt calme, Charles m'a serré dans ses bras toute la nuit ce qui m'a permis de bien dormi, ça faisait d'ailleurs un moment que je n'avais pas dormi comme ça. Mon pilote dort toujours alors je décide de la contempler en caressant sa joue, il semble si paisible comme ça et on dirait encore un bébé. Mes caresses ont surement dû le réveiller car il papillonne des yeux avant de les ouvrir complètement et de me sourire: "Bonjour mon prince au bois dormant. 

-Bonjour toi, tu as bien dormi?

-très bien, dans tes bras j'ai extrêmement bien dormi, ça faisait un moment que ce n'était pas arrivé. 

-Super, et si on se préparait pour aller prendre le petit déjeuner?

-C'est une très bonne idée." J'enfile une petite robe légère sous le regard attentif de mon jeune pilote et on descend main dans la main vers le réfectoire, tous nos amis sont déjà attablés et je me place aux côtés de Lando et en face de Charles donc qui est aux côtés de Daniel. Le déjeuner ce passe dans la joie et la bonne humeur, sous les blagues incessantes de Lando et Daniel, ces deux là se sont vraiment des clowns. A mon grand étonnement Max de parle presque pas, j'espère qu'il va bien... Après ce petit moment de bonheur qui m'a un peu réchauffé le coeur on va préparer nos valises car nous devons rentrer au Brésil pour la prochaine course. On est dans l'avion en première classe avec tous les autres pilotes et je me décide d'aller parler à Max, mais lorsque j'arrive il essaye soit disant de dormir alors je le laisse tranquille et retourne vers Charles, à ma place. "Charles...

-Oui?

-J'ai l'impression que Max ne va pas bien, Mon compagnon souffle et je ne suis pas étonnée de sa réaction mais il ne dit rien, ça me prouve qu'il essaie vraiment de faire des efforts avant ça il aurait péter un câble en disant qu'il s'en fou. J'ai essayé de lui parler et il m'a envoyé balader gentiment, je ne sais pas quoi faire....

-Tu sais il est peut-être réellement fatigué ou alors il veut juste essayer de se reposer pour la course, n'oublie jamais que c'est un compétiteur dans l'âme. Puis ça il t'envoie toujours balader dans quelques jours essaye d'aller lui parler calmement, même si je t'avoue que je préfère quand il ne te parle pas je sais que c'est ton ami, il accentue bien sur le mot ami, ce qui me fait légèrement sourire, il aura toujours cette pointe de jalousie en lui envers Max, quoique l'on fasse, et que tu aimes bien lui parlé, donc bon je comprends. Et si jamais même là il te dit rien j'irai lui parler, mais pour être honnête j'aimerai ne pas en arriver là... Je l'embrasse fougueusement et lui souris tendrement.

-Merci Charles, je t'aime tellement!

-Moi aussi je t'aime! Aller je vais essayer moi aussi de me poser un peu avant la course, tu devrais regarder un film le temps te semblera moins long." J'hoche la tête et met un film alors que la plupart des garçons essayent de dormir pour être prêt pour leur course. Le vol passe étrangement rapidement, on arrive sans même que j'ai été ennuyé par le temps à attendre. J'ai passé mon temps à regarder des films et j'ai aussi papoter avec la maman de Charles, elle aussi avait du mal à trouver le sommeil contrairement aux garçons. J'en ai appris plus sur Charles, mais aussi sur la relation qu'il entretenait avec son papa, ils partageaient vraiment cette passion automobile et je donnerais tout pour le revoir en présence de son papa, revoir le sourire que m'a décrit sa maman à chaque fois que son père l'emmenait au kart ou autre... Lorsque l'on descend de l'avion  je suis donc particulièrement fatiguée et mon monégasque a dû le remarquer car il porte toutes nos valises et me dit de me reposer dès qu'on a un pied dans la chambre. Je ne me fais pas prier et je me pose sans même me changer sur le lit et tomber en quelques secondes à peine dans les bras de Morphée. 

Point de vu de Max: Quand je l'ai vu ce matin arriver toute souriante main dans la main avec Charles mon coeur s'est serré et ça m'a coupé l'appétit. Malgré les nombreuses blagues des garçons je n'ai pas réussi à rire ni à sourire et mon appétit n'est pas revenu. J'ai bien remarqué ses nombreux regards inquiets mais je préfère les ignorer, j'ai trop mal pour l'instant. En plus elle est si belle dans sa petite robe, j'ai envie de la dévorer.... Nous sommes dans l'avion depuis plus d'une heure et j'ai décidé de prendre un siège avec personne à côté de moi mais c'est alors que je sens une petite présence timide, je sais que c'est elle sans même me retourner. Son odeur m'affirme qu'il s'agit bien de Morgane et sans lui lancer un regard je lui annonce que je veux dormir. J'imagine son regard triste se pose sur moi avant qu'elle ne me laisse, je ne veux pas la blesser mais je ne veux pas non plus souffrir, dès que j'arrive au Brésil j'appelle ma mère pour discuter de ce que je dois faire avec elle. Avant de me rapprocher à nouveau de la jeune française je dois prendre une décision et en être certain. A peine ai-je posé un pied sur le sol brésilien que j'appelle ma génitrice pour avoir ses conseils.