41. S'il te plaît, bats-toi

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Point de vu de Charles: Une heure qu'on est là sans nouvelles, j'en peux plus, ma mère m'a rejoint et heureusement car j'aurai fini fou. J'allais souffler pour la millième fois quand un médecin arrive: "Y a-t-il de la famille de Mademoiselle De Roussel? Je me précipite vers lui

-Oui je suis son compagnon.

-Très bien monsieur, alors mademoiselle De Roussel a eu un gros choc émotionnel qui a provoqué son malaise, J'en conclu que ce n'est pas si grave tant mieux, je pourrais m'arrêter là mais malheureusement en faisant ceci j'omettrai un grand nombre e problème. La jeune femme présente de forte carence, j'ai peur qu'elle ne s'alimente pas assez, en tout cas vu son état ce qu'elle mange n'est certainement pas suffisant pour subvenir à ses besoins nutritionnelle et en plus de ça... Il marque une pose dans son discours, déjà que je n'aime pas du tout ce qu'il vient de dire j'ai bien peur que ce qu'il va m'annoncer ne me plaise encore moins. Nous avons remarqué des traces de scarifications... Non, ce n'est pas possible, mon monde s'effondre, mais je ne les ai pourtant pas vu... ce n'est pas possible. De date plus ou moins récente sur les avants bras, j'ai bien peur que l'état psychologie de mademoiselle de Roussel soit particulièrement inquiétant et qu'il faille peut être la placer sous surveillance médicale. Non, non... la placer dans un centre pas une bonne idée et ça veut dire être éloigné d'elle non. Mon monde s'écroule sous moi et plus le médecin parle et plus tout devient ruine...

-Je peux la voir?

-Bien évidement, je vous prierai juste d'entrer un par un dans la chambre, son état reste tout de même relativement fragile." J'hoche la tête et remercie le médecin alors que ma mère me prend dans ses bras, je ne peux m'empêcher de m'effondrer en larmes. Je pensais qu'elle allait mieux, je pensais lui avoir apporter assez d'aider et de soutien mais ce n'était qu'une illusion stupide. Je me reprend avant d'aller la voir, il faut que je reste fort pour elle et surtout il faut que je sois beaucoup plus vigilant à l'avenir, mais une chose est sure je ne veux pas la mettre son surveillance médicale, ça l'éloignerait trop de moi et ce n'est pas bon pour elle et ni pour moi d'ailleurs. 

Point de vu de Max: On est dans la salle d'attente depuis je ne sais combien de temps quand le médecin vient nous faire un diagnostique de l'état de santé de Morgane, enfin vient faire à Charles plutôt. Je me trouve assez près des deux hommes pour entendre leur conversation. ce qu'annonce le médecin au départ est tout à fait normal, le choc émotionnel l'a affecté et c'est compréhensible, n'importe qui aurait été touché. Mais plus il parle et plus ce qu'il annonce me déplait, la jeune française ne mangerait pas assez.... mais je n'ai pas remarqué de perte de poids chez elle, et elle a pourtant bien déjeuné avec moi il y a quelques jours, comment c'est possible. Et je pense que Charles fait attention à son alimentation.... Mais tout le reste me parait puéril lorsqu'il annonce la dernière information, la jeune femme se scarifie, elle se blesse volontairement, et je n'ai même pas vu ça, alors que je l'ai vu il y a 3 jours en robe, je n'ai rien remarqué et vu la tête que fait mon adversaire il n'était pas non plus au courant. Morgane sait faire quand il s'agit de cacher sa souffrance. L'état de santé de cette dernière est tellement faible qu'ils veulent la mettre son surveillance médicale mais je ne pense pas que la placer dans un centre seul sans que personne ne soit là auprès d'elle soit une bonne idée, je suis d'accord sur le fait qu'il faut qu'elle soit suivie médicalement et qu'on arrive à lui redonner l'envie de vivre malgré toutes ces épreuves mais si on la place on va empirer la chose j'en suis certain, et je pense que Charles pense la même chose. J'aimerai aller la voir mais on ne peut s'y rendre que un par un et je n'ai pas vraiment ma place à son chevet... et pour perte honnête je ne pense pas que Charles me laisse entrer et encore moins qu'il me laisse sa place pour que je puisse la voir, bizarrement il est un peu jaloux quand il s'agit de moi. 

Point de vu de Charles; Je me dépêche de trouver la chambre de Morgane et prends une grande inspiration avant de baisser la poignet pour entrer. J'ouvre la porte et entre et au son de celle ci je vois la demoiselle papillonner des yeux et me regarder, elle est un petit peu moins pâle que tout à l'heure mais son teint reste quand même très blanc. Je détaille chaque très de son visage et remarque que tout éclat de bonheur qui était présent lorsque je l'ai rencontré à disparu, il ne reste que la tristesse et la froideur d'une âme sans bonheur et sans vie, j'ai l'impression qu'a travers ce regard vide elle m'annonce qu'elle ne veut plus se battre, qu'elle n'en a plus la force ni le courage, et j'ai peur, oui j'ai peur comme jamais je n'ai eu peur auparavant. Si elle se laisse aller, elle va sombrer et si elle sombre je sombre avec elle, car je ne suis que le reflet de son âme et sans elle je ne suis rien. Je m'assois à ses côtés et attrape sa main, son poignet et bandé mais je ne préfère pas y penser: "Morgane je sais ce que tu as fais.... et je sais aussi que tu ne t'alimentes plus comme tu le devrais. La jeune femme baisse la tête mais je lui relève avant de reprendre en la regardant droit dans les yeux. Tu as eu une passe difficile je comprends mais maintenant on se reprend et on arrête les conneries. Je vais faire attention à ce que tu t'alimentes comme il se doit et que tu ne recommences pas cet acte horrible envers toi même. Je sais ce que tu traverses, en perdant cette enfant j'ai aussi perdu le mien alors on travers la même douleur, mais je suis là, je peux encaisser alors blesse moi moi si ça peut t'empêcher de te blesser toi. Et en ce qui concerne tes parents j'ai perdu mon père et je sais à quel point c'est difficile, on peut nos repères, on perd les personnes les plus chères et importantes à nos yeux, mais je ne pense pas que tes parents veulent te voir abattue, non ils veulent voir leur magnifique fille s'épanouir, réussir ce qu'elle a commencé et avancé. Ils seront toujours dans ton coeur comme est mon père dans le mien et ils te surveilleront depuis là haut, mais il faut que tu continues de te battre. Personne ne veut voir ses parents mourrir je le sais mais je sais aussi que les parents ne veulent pas voir leurs enfants mourir, regarde nous avec notre enfant... alors ne fait pas la même douleur à tes parents. Je t'aime plus que n'importe qui Morgane et je te soutiendrai quoi qu'il arrive et quoi qu'il en coute, mais je ne peux pas me battre si toi tu ne te bats pas. Si tu abandonnes je ne peux rien faire... Mais sache que si tu sombres je sombre avec toi car comme je te l'ai dit mon monde n'est rien sans toi, tu es tout pour moi. Alors si tu ne te bats pas pour toi car tu n'as pas envie car tu penses que tu ne mérites pas de vivre, bats toi pour les autres, pour tes amis, Lando, George, Max... qui tiennent énormément à toi ; penses à ta famille, tu as perdu tes parents mais il te reste des oncles, des tantes des cousins... et aussi ma famille qui est devenue la tienne ; mais penses aussi et surtout à moi qui t'aimes et qui doit vivre en ta présence et à notre petit qui est là haut avec ses grands parents et qui ne voudrait pas voir sa mère comme ça. Alors je t'en supplie, je me mets à genoux même, continu de te battre... je suis à genoux tenant toujours fortement sa main dans la mienne, les larmes brouillant ma vue et dégoulinant sur mes joues en attendant la réponse qui pourrait réchauffer mon coeur. 

-Charles.... je... je.....   

à toute vitesse (TOME 1) - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant