17 - DRAGON, PHENIX, NIFFLEUR

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Après avoir lancé un regard mystérieux à mon adversaire, j'abats mes cartes sur le lit et m'écrie :

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Après avoir lancé un regard mystérieux à mon adversaire, j'abats mes cartes sur le lit et m'écrie :

— AH ! Un full ! À moi les gallions, Parkinson !

— T'es vraiment la pire des garces, grogne-t-elle tandis que je ramasse son argent.

Ce soir, ma colocataire et moi avions décidé que nous B.U.S.E pouvaient bien attendre un soir de plus : nous avions donc fermés nos livres de révisions. Assises toutes les deux en tailleurs sur le lit de Pansy, nous jouions aux cartes.

— Je veux une revanche !

— À quoi ça sert ? On est toutes les deux pleines aux as.

Pansy penche la tête sur le côté et grimace.

— Tu marques un point. Mais je veux quand même une revanche.

— Dit plutôt que tu veux avoir gagné une partie de plus, puisqu'on est à égalité avec une victoire chacune.

Elle me sourit malicieusement et sort d'autres mornilles de sa poche.

— Tu veux pas plutôt qu'on se joue ça à dragon-phénix-niffleur ? Et attention hein, pas le droit d'utiliser la baguette, ça s'appelle pas dragon-phénix-niffleur pour rien !

Au même moment, j'entends un habituel grincement de griffes contre la porte. Je me lève pour aller ouvrir au hibou, et constate la disparition de mes gallions fraîchement gagnés.

— Rends-moi ça, Parkinson.

Avec une moue déplaisante, elle repose la poignée de gallions là où je les avais laissés. Ces gosses de riches pourris gâtés en veulent toujours plus. Si ce n'est pas pour l'argent, alors c'est pour la gloire. Moi, je n'ai rien, et ma mère non plus : c'est la fortune des Malfoy qui nous fait vivre.

— Alors, il est là pour toi ou pour moi ce maudit piaf ?

J'attrape Coquecigrue entre mes mains, qui vole joyeusement au dessus de ma tête en pialliant, et le lui montre. Elle reconnaît immédiatement l'oiseau et, grimaçant une fois de plus :

— Oh non, geint-elle, pas encore ?

— J'ai bien peur que si, répondis-je en feignant grossièrement une profonde déception.

Cette fois-ci, lorsque je déplie le petit mot accroché à la patte du hibou, ce n'est pas une petite blague écrite dessus suivie d'une invitation à rejoindre Fred quelque part, ou à préparer un mauvais coup. Cette fois-ci, en plus d'un lieu de rendez-vous, se trouvait inscrit en lettres majuscules : URGENT.

Tandis que j'étends ma cape d'invisibilité faite maison sur mon propre lit pour renforcer les sortilèges qui la rendent si indispensables, Pansy proteste :

— Vous pourriez pas faire comme tout le monde et attendre les vacances pour baiser ? Pendant que vous jouez à touche-pipi avec Weasley, moi je dois attendre la fin de l'année scolaire pour m'amuser un peu ! C'est pas juste ! Tout ça parce que madame est la chouchoute de Rogue et qu'elle a le privilège de ne jamais se faire punir lorsqu'il la choppe entrain de faire le mur.

𝐏𝐑𝐈𝐃𝐄 ⚊ ❪f. weasley❫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant