34 - LE PROCÈS

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a.n.: c'est un chapitre très long (3190 mots), je suis désolée ! j'espère ne pas trop vous assommer avec les longues descriptions et ces monologues interminables. et oui je poste avec un peu d'avance aujourd'hui, voilà !

 et oui je poste avec un peu d'avance aujourd'hui, voilà !

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— [ARTHUR] Skår...
Me ferais-tu
l'honneur de
devenir ma
belle-fille ?

— [FRED] Papa,
arrête de la demander
en mariage à ma place !


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[hope (xavier's theme), john ottman]


L'air frais du matin me carresse le visage une dernière fois avant que je ne descende à nouveau dans les souterrains du Ministère de la Magie. En arrivant si tôt au lieu de rendez-vous, j'avais supplié Tonks de m'emmener prendre l'air, ou je deviendrais dingue. Celle-ci m'avait accordé dix minutes dehors en sa compagnie, pas une de plus.

- Je n'ai pas envie d'y aller.

Aucune voiture ne passe dans le rue où si situe l'entrée des visiteurs, à savoir une vieille cabine téléphonique londonienne. Seul les oiseaux gazouillent pour moi, me promettant qu'ils chanteront encore lorsque je ressortirai de cette audience.

- Plus vite ce sera fait, plus vite ce sera terminé, réponds Tonks, se voulant réconfortante.

Je me tourne vers elle. Ma garde du corps est adossée contre la cabine téléphonique, se rongeant les ongles, ses cheveux gris souris lui encadrant le visage.

- C'est là tout le problème, peu importe ma décision, ce sera la fin de ce problème mais le début d'un plus gros problème encore.

- Ce que tu peux être dramatique ! Allez viens, si nous sommes en retard, la salle entière nous tuera toute les deux !

Tonks me prend par la main et m'entraîne dans la cabine, qui, une fois ses passagères à l'intérieur, descends dans les souterrains sombres de Londres.

Je n'apprécie guère cet endroit. Non seulement j'en garde de bien douloureux souvenir de la bataille qui y a eu lieu l'année précédente, mais il me donne un vague sentiment d'être piégée, enfermée. Ça ne me ressemble pas, je vis dans des cachots sous l'eau d'un lac toute l'année. Et pourtant, ce lieu ne m'aspire aucune sympathie.

La bande de journalistes qui campent dans le hall d'entrée depuis ce matin se précipite à nouveau à ma rencontre, et Tonks s'empresse de m'entraîner à travers la foule sans lever les yeux de sa destination, me tenant fermement par la main. Une fois dans l'ascenseur, coincées entre quatre autres sorciers, elle grogne :

- Quelle bande de vautours. Gazette à la con...

Je pousse un soupir, profitant de ces quelques instants de répit.

𝐏𝐑𝐈𝐃𝐄 ⚊ ❪f. weasley❫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant