"𝙋𝙧𝙞𝙙𝙚 𝙞𝙨 𝙜𝙤𝙞𝙣𝙜 𝙩𝙤 𝙗𝙚 𝙩𝙝𝙚 𝙙𝙚𝙖𝙩𝙝 𝙤𝙛 𝙮𝙤𝙪 𝙖𝙣𝙙 𝙢𝙚"
Lorsque Skår Abel se regarde dans un miroir, elle se voit un visage fendu en deux, dont une des deux moitiés n'est pas le sien. Le jour où sa mère a rejoint les troupe...
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— [FRED] J'ai besoin de glace sans os.
— [SKÅR] Tu as besoin de quoi ?
— [FRED] De soupe sans goût.
— [MOLLY] D'eau, il a besoin d'eau.
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[transgender, crystal castles]
Ce n'est pas sans joie que je retrouve la salle de classe de potions. Quand je suis arrivée dans cette école, je ne connaissais strictement rien en matière de chimie. Si c'était à moi que Rogue avait demandé ce qu'était un bézoard lors de notre premier cours commun avec les Gryffondor, je peux vous assurer que la réponse ne m'aurait pas du tout été acquise. Et pourtant, dès la fin de ce premier cours, j'ai su que j'avais trouvé mon talent. L'art des potions est précis et indispensable. Si bien que, cette année, je n'ai eu aucun mal à être acceptée en classe de potions niveau ASPIC.
Nous étions tous attroupés autour du bureau de Slughorn, où trônent diverses potions. Harry et Ron arrivent en retard au moment même où Hermione s'apprête à énoncer ce que contiennent chacuns des chaudrons.
— C'est que... Nous n'avons pas de manuel, Ron et moi.
— Aucun soucis mon garçon, aucun soucis ! Vous n'avez qu'à en emprunter un dans l'armoire qui est là-bas.
Aussitôt les deux garçons partis en quête d'un livre pour suivre le cours, Hermione reprit :
— Celle-ci, c'est du véritaserum, une potion incolore et sans odeur qui oblige celui qui la boit à dire la vérité.
— Très bien, très bien ! S'exclame Slughorn, réjoui. Celle-ci, poursuit-il en montrant le chaudron de droite, celle-ci est très connue. Elle est également citée dans certaines brochures récemment distribuées par le ministère... Qui peut...
Hermione lève la main si vite que je n'ai même pas le temps de réagir.
— C'est du polynectar, monsieur.
— Excellent, excellent! Elle permet à celui qui en ingère de prendre l'apparence de quelqu'un d'autre... Mais certaines personnes ici n'en ont pas besoin, n'est-ce pas ? Dit-il en m'adressant un clin d'œil.
Je lui réponds d'un sourire poli, bien que tout le monde pense que je n'ai pas de contrôle sur ce pouvoir. Dumbledore s'en était assuré lorsque la presse s'est empressée de parler de moi et de Drago – les enfants martyrs dont les parents avaient été emprisonnés – mais surtout de Harry.
