Épisode 1

14.3K 658 5
                                    

Nous voilà tous assis au salon les invitées venait saluer tout le monde. Pour moi le monde s’écroulait je voyais tout mais je ne voyais rien je n’entendait plus rien. Dans ma tête tout était vide. Qu’est ce que j’allais devenir me voilà dans les problèmes un accident de la route avait arracher la vie de mes parents en nous laissant sans soutient, sans protections dans une maison où chacun était son propre Dieu.

Je n’allais plus jamais mettre la tête sur leur genoux qui allait me tirer les cheveux en criant viens te peigner. Ma mère était la femme la plus gentille et mon père l’homme le plus tendre que je connaissais. Nous étions tous assis au salon quand mon oncle Rodrigue et mon oncle Joseph rentre dans la cour avec les cercueils contenant le corps de mes parents. Les corps sont installées dans leur chambres sur le lit conjugal tout le monde va les voir pour un dernier a Dieu. Quand tout le monde finit de passer mon oncle me dit de rentrer dans la chambre

Rodrigue : Nia va dans la chambre reste un peu avec eux si tu as quelques chose à leur dire c’est ta dernière chance

Je fais un oui de la tête ma voix était tellement noué je ne pouvait pas placer un mot. Mon oncle va vers sa femme Éliane pour prendre les enveloppes d’argent que les invitées avait donner. Elle c’était poser directement devant la table des enveloppes pour ne pas perdre de vue l’argent sous le regard indigner de ma grand-mère et celui de plusieurs de nos voisins.

Eliane : Mais tu va où avec l’argent. Dépose ça ici je vais garder

Joseph : Tu veux que je te gifle devant tout le monde ici ?

Ma grand-mère Amandine calme mon oncle qui n’avait qu’une seul envie en finir avec ces funérailles.

Amandine : Joseph pardon calme toi elle veut mettre la honte sur nous vas-y occupe toi de la petite.

Mon oncle prend les enveloppes et me les poses dans la main il m’accompagne dans la chambre. Me voilà pour la première fois devant des cadavres. Cela faisait 1 mois que je n’avais pas vue maman et papa. Les voilà coucher sans vie sur ce lit.

Je laisse tomber les enveloppes et je cours me blottir dans les bras de maman comme une gamine de 5 ans. Mes larmes coulent mais pas de caresse de papa pour les sécher, son corps était froid, pas de geste tendre comme dans son habitude, pas de bisous. Je ne voulais pas le croire cette maman et ce papa si câlins qui n’avaient que des bisous pour nous ne vont même pas ouvrir les yeux pour me regarder.

Qu’est ce que je n’ai pas promis le jour là pour qu’ils se réveillent mais rien. Ils étaient là sans rien dire, sans rien faire maintenant c’était clair pour moi aussi ma mère et mon père sont parties. J’éclate en sanglots pendant que j’avais la tête sur la poitrine de ma mère pleurant de chaude larme j’entends mon oncle crier

Joseph : Éliane tu fais quoi ici ?

Eliane: Regarde ce que cette fille fait elle laisse l’argent au sol avec la porte grande ouverte et si quelqu’un vol tout ça

Eliane était en train de ramasser les enveloppes que j’avais laisser tomber. Joseph a failli pété les plombs si Lucie la sœur de mon père n’était pas intervenu on aurait eu 3 morts sur le bras. Mon oncle la sort de la chambre en la traînant par les cheveux. Ce petit moment d’interruption m’importait peu je ne voulais que mes parents. J’avais tellement pleurer que j’avais perdu ma voix.

Vers 13 heures la porte s’ouvre à nouveau et je comprend que c’était la dernière fois que je les revoyais. Le photographe prend une dernière photo d’eux et mon oncle me fait sortir de la chambre. Grand-mère Amandine est rester seul pendant 25 minutes dans la chambre. Au bout d’un temps elle éclate en larme. IL est 15 heures et les cercueils sont apprêter pour leur dernier voyage. On arrivent au cimetière et voilà que je vois leur corps enfermer dans ces cercueils disparaître peu a peu dans ces 2 grand trou je ne sais pas ce qui m’a pris je voulais les arrêter mon oncle Rodrigue m’empêche et me dit calme toi.

LA SAGA DES  KOUAMÉ (Nia la Prostituée du Président Tome1) Version CoupéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant