Trahis-moi

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|NDA : Ce chapitre et la suite ne sont pas encore réécrites, néanmoins cela ne pose pas de problème de cohérence ! Je m'excuse simplement d'avance pour l'orthographe et la tournure un peu gamine des phrases 😂 ! (Je posterai la réécriture une fois que les prochains seront aussi réécrits afin que les évènements se suivent)|

"Voulez-vous m'accorder cette danse ?"

J'ai l'impression d'avoir accepté, dans un univers parallèle, très lointain.
Pourquoi suis-je en train de le suivre vers la piste de danse en tenant sa main ?
Que vient-il de se passer ?
Mais il ne me sert à rien de penser, d'ailleurs, comment le puis-je alors qu'un dieu vivant se tient juste à mes côtés ?
C'est ainsi que je me retrouvai au milieu de la piste de danse, toute la foule ayant les yeux rivés sur nous.

Je le fixai droit dans les yeux, en commençant à comprendre la situation. Il y lut ma détresse.
- Ne t'inquiète pas, trésor, je vais mener. Me rassura t-il.
Mais c'était loin d'apaiser mes peurs, au contraire. En lançant un petit coup d'œil autour de moi je compris que personne d'autre ne venait.
Nous étions seuls.
Mon cœur se mit encore à accélérer, à ce rythme j'allais faire une crise cardiaque !
- Je ne sais pas danser. Chuchotai-je en panique.
- Bien sûr que si. M'affirma t-il.
Ça va mal tourner, me dis-je !
Je vis alors Judicaël s'installer au piano, il me regarda et me fit un petit pouce vers le haut pour m'encourager.
Mais avant que je ne puisse me préparer, le chef d'orchestre fit le même signe avec sa baguette que le majordome lors de nos répétitions et prononça distinctement :
- Un, deux, trois, Et !

Sans pouvoir anticiper quoi que ce soit les premières notes résonnèrent. D'un seul coup, Ewan m'attrapa d'une main par la taille et m'amena dans ses bras puis il prit dans son autre la mienne.

Je mis ma main libre sur son épaule aussi rouge qu'une tulipe.

Qu'est-ce qu'il fait chaud ! La température avait grimpé de trente degrés en une fraction de seconde. Le réchauffement climatique est effectivement un sujet critique, mais à ce point !

Mon cavalier m'emmena à sa droite, et je le suivis doucement. Il se mouvait avec une élégance et une agilité frappante.

Mais une question se forma dans mon esprit : Où sont les trois temps ?
Je ne parvenais pas à les entendre !
Je n'avais plus qu'à prier pour que mon cavalier soit télépathe...

Il comprit avec une rapidité déconcertante mon problème, et le résolu d'une manière peu commune : avant chaque mouvement il me faisait une petite pression à la taille, m'indiquant dans quelle direction aller.

Nous nous balançions alors d'un mouvement commun, comme deux âmes ayant toujours été liées, nous tanguions comme un bateau au milieu de l'océan, nous laissant porter par les vagues de la musique. Il m'écarta d'un seul geste pour me faire tournoyer sur moi-même, laissant ma robe se déployer comme une rose qui éclot le matin. Il me ramena dans ses grands bras, les yeux rivés dans les miens, tel un brasier incandescent.
Je crus enfin comprendre le sens de la valse, et c'est ainsi qu'il accéléra son rythme et élargit ses mouvements nous faisant tournoyer sur toute la piste avec grâce. Quand les notes se faisaient plus clairs et joyeuses il choisissait de plus grands pas et me faisait tourner sur moi-même au milieu de la salle, sous les regards admiratifs de la foule, et quand soudain elle laissait les violons guider une valse sensuelle, il me serrait contre lui, faisant une toute petite enjambée, d'une lenteur exquise, presque comme un slow, qui faisait frissonner mon corps d'un plaisir charnel.
J'étais comme dans un rêve, rien ne comptait plus autour que nos corps qui se mouvaient avec élégance l'un contre l'autre, faisait jaillir dans mon bas-ventre un désir interdit.
C'était le plus beau moment de ma vie, et en me laissant aller au plaisir de l'instant présent, j'enregistrerai la musique au plus profond de mon cœur, en priant pour que le temps s'arrête à jamais.

Le Grimoire Maudit D'Ewan Don VallieryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant