« Mais, bien qu'ils agissent sans cesse, le Destin et la Mort ne travaillent qu'en silence. » - Charles Dickens.
***
Harry.
La première balle ne l'a pas touché, elle est allée se planter dans le mur à deux millimètres de son cou.
Et c'est mon ventre qui s'est tordu.
Parce que même si la première balle ne l'a pas touché ; la deuxième l'a fait.
La deuxième balle l'a touché.Et je ne sais pas où cet enfoiré de fils de pute à tirer parce que la silhouette de Louis s'est effondrée sur le sol aussitôt après avoir violemment heurter le mur ; mais ce que je sais, c'est que si je n'étais pas assis sur une chaise derrière Jon à ce moment précis, moi aussi je me serais écroulé.
Mon cœur a raté un battement quand le son glacial et sec de la détente a retenti et ma respiration s'est coupée. Des goutes de sueur commencent actuellement à couler le long de mon front et je ne sais même plus si je respire, si je suis bien conscient ou si tout ça est simplement le fruit de mon imagination débordante de cauchemars réels.
Comme j'aimerais que cela en soit un. Un putain de cauchemar dans lequel je me réveillerais, trempé de sueur, les draps me collant à la peau, et Louis dans mes bras.
Louis dans mes bras.
Je donnerais tout pour le tenir, là, maintenant, dans mes bras, en sécurité. Je donnerais tout ce que j'ai.Mais c'est impossible.
C'est impossible putain de merde.Parce que la vie, le destin, le fatum et l'univers sont des connards.
La seule et unique chose que je sais désormais, c'est que je ne sais plus rien ; je ne sais plus rien.
Le temps et les aiguilles de ma montre semblent s'être totalement arrêtées mais ce n'est pas le cas ; c'est encore une illusion déformée de la réalité.
C'est une illusion parce que d'un coup, une autre balle s'échappe du pistolet de Drack, et cette fois, ce n'est plus Louis, mais la caméra de surveillance qu'il fait sauter.Seulement je ne sursaute même pas parce que mon regard est maintenant perdu dans le vide de l'écran d'ordinateur devenu noir devant moi. On a perdu tout contact visuel avec la chambre et pourtant je vois encore.
Je vois encore son corps, inerte, avachi sur le sol.Louis est à terre.
Et ça, je crois que je n'arrive pas encore à m'en rendre compte.
Louis est à terre et il ne bouge plus.
Et ça, ça me terrifie.J'entends leurs voix même si je ne les écoute pas, j'entends leurs voix, à tous mes collègues, qui l'appellent, désespérément, en lui demandant de répondre avec l'oreillette. Pourtant il n'y a rien, il ne répond pas. Louis ne répond plus.
C'est le silence complet.
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Hey.
Ne m'en voulez pas hein, chaque histoire à une fin, n'est-ce pas ? Eh bien le prochain chapitre sera le dernier.
Merci d'avoir fait vivre 318 Case, vraiment. Vous êtes des amours.
Je vous aime. ♥
- Camille. xx
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318 Case.
FanfictionVoltaire a dit un jour que chaque profession a un vice et un danger qui lui sont attachés. Ce que l'on nous a appris à l'école de police, c'est que le vice des forces de l'ordre était l'alcool ; le danger, se faire tuer. On a tous cru et appris bêt...