Chapitre-vingt-trois. 《Il n'y a point de confiance dans ce monde》

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Tunisie.

Assises dans ce salon aux couleurs orientale, nos deux jeunes amis attendaient la vérité sur la vie d'Issam.

Nouria était enfin de retour dans son salon, elle s'installa en face d'elles, un silence pesant régnait dans la pièce, Nouria savait qu'elles attendaient la vérité et rien d'autre,mais elle voulait juste savoir si cette enfant qu'elle avait mise au monde il y'a 23 ans allait bien.
On ne brise pas 23 ans de silence comme ça, comment vivre 23 ans sans avoir de contact avec son enfant.

-Est-ce qu'il va bien ?,demanda Nouria.
-Il allait bien, mais il va mal depuis qu'il sait qu'on lui a menti toute sa vie.,répondit Amani.

***Le dialogue ce fait juste entre Nouria et Amani, Mahyra ne parlera pas.***

-Le pauvre...

-Vous me devez pas la vérité, mais Issam m'a envoyée ici, vous savez c'est invivable de ne pas savoir, de pas comprendre, il prend ça comme un abandon, si c'est trop personnel pour en parler avec moi, appeler le si vous avez le temps, il en a vraiment besoin je vous le jure.

-Ça ne me dérange pas de vous dire la vérité.

Nouria était enfin décider à dire la vérité.

-Quand j'avais 18 ans je suis partie faires mes études chez ma tante, la femme qui a élever Issam est ma cousine. Ma cousine était amoureuse du père d'Issam, il avait toute les filles à ses pieds y compris ma cousine et moi. J'étais folle de lui et il le savait, il savait aussi que ma cousine l'aimait, il a fait d'une pierre deux coups, il sortait avec elle et moi en même temps. Il a disparue pendant un moment à son retour il a recommencer avec nous deux je me doutais bien qu'il se passait quelque chose entre eux, mais amoureuse comme j'étais je me suis laisser berner, je me suis laisser bercer par ses mensonges. Vous savez quand on n'est amoureuse, on croit à tout, on laisse faire les choses, on pardonne tout. Deux filles amoureuses du même homme vous imaginez le carnage ? Je l'ai quitter quand j'ai appris qu'ils étaient ensemble. Je me suis éloigné de lui, je les ai laisser vivre leurs amours au grands jour. Un soir je rentrais des cours et je l'ai vu,il était seul, il est venu me parler. On a discuter pendant quelques heures, il m'a dit que je lui manquait, qu'il pensait à moi tous les jours et qu'avec elle c'était terminer et qu'il voulait se remettre avec moi, j'étais toujours amoureuse, les jours suivant on s'est revue, pendant de longs moi j'ai vécu le bonheur avec lui, je pensais être la femme de sa vie. Un soir j'ai commis l'impardonnable avec lui, j'ai passer la nuit avec lui, il m'avait promise pleins de choses, un mariage, une belle vie, des enfants et tout le reste mais la vérité c'est que j'étais rien pour lui. J'ai appris qu'il avait aussi passer une nuit avec ma cousine, c'est elle-même qui me la dit, pour me faire du mal, elle a bien réussie son coup et comme un malheur n'arrive jamais seul, j'ai aussi appris que j'étais enceinte, ma vie s'est arrêter à prit un autre tournant mais ce qui s'est passer après c'était vraiment un cauchemar, toute la famille a apprit pour cette grossesse, mes parents sont arrivées de Tunisie, j'ai eu la honte de ma vie quand j'ai dû expliquer à mes parents de quel manière j'ai bafouer mes principes.

Ma cousine et lui avaient prévues de se marier donc j'étais la juste pour la nuit. Mes parents sont restes à Paris, j'ai du arrêter les cours et rester chez moi jusqu'à la fin, je pensais que je pourrais élevée cet enfant mais non, a la naissance, ma famille la donner à ma cousine, on ne m'a pas laisser garder mon enfant, ils se sont mariés et se sont installer pas loin avec mon bébé, j'avais le droit de reprendre les cours alors j'ai changer de ville, j'ai rencontrer mon mari, je lui ai tout raconter, il ne m'a pas jugée, il a rien fait, il m'a juste épouser. J'ai eu d'autres enfants mais je n'ai jamais oublié Issam. J'ai déménager ici y'a quelques années.

《La vengeance d'une femme abandonnée. 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant