Réveil brusque.

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La même nuit, Aria se réveille en sursaut, le corps trempé de sueur. Les tremblements persistent, alors qu'elle revient à la réalité après le rêve qu'elle vient de faire. Ce rêve semblait si réel. Son cœur bat à un rythme inhabituel et sa bouche est pâteuse. Elle jette un coup d'œil autour d'elle et remarque que sa chambre est plongée dans l'obscurité.

Aria se redresse lentement, essayant de calmer sa respiration erratique. Elle tâtonne à la recherche de son téléphone sur sa table de nuit et l'allume pour éclairer la pièce. La lumière tamisée lui donne un peu de réconfort dans l'obscurité de la nuit.

Elle prend quelques instants pour rassembler ses pensées, l'esprit encore embrumé par les restes de son rêve. Elle se rend compte qu'il lui est impossible de se souvenir des détails précis de ce cauchemar dérangeant. Toutefois, une profonde angoisse persiste en elle, faisant vibrer ses nerfs.

Aria pousse les couvertures de côté et se lève, trébuchant un peu en cherchant ses pantoufles posées à proximité. Elle marche lentement vers la fenêtre et tire les rideaux pour laisser entrer une faible lueur de lune. L'image apaisante du ciel étoilé lui offre un semblant de réconfort.

La jeune femme décide de se concentrer sur des exercices de respiration profonde pour apaiser son esprit tourmenté. Elle ferme les yeux, inspire profondément par le nez et expire lentement par la bouche, se répétant mentalement que ce n'était qu'un rêve. Peu à peu, les tremblements s'atténuent, remplacés par une sensation de calme.

Aria se dirige ensuite vers la cuisine pour se verser un verre d'eau fraîche. Chaque gorgée est rafraîchissante, nettoyant sa bouche sèche et dissipant le goût désagréable du cauchemar. Elle prend un moment pour se regarder dans le reflet de la fenêtre, constatant que son visage est encore marqué par la peur. Elle est prise de surprise lorsque des bruits résonnent derrière elle. En se retournant, elle se retrouve nez à nez avec Olive, tenant le bébé dans ses bras. Le nourrisson semble agité, pleurant sans répit.

Olive : Toi aussi, tu as du mal à dormir ? demande-t-elle en trouvant Aria dans la cuisine.

Aria : J'ai fait un cauchemar et j'ai eu soif juste après. Et toi, ça n'a pas l'air d'aller, est-ce qu'il va bien ?

Olive : Il vient de se réveiller et il a faim. Je suis venue lui préparer un biberon. Tu veux bien le tenir quelques minutes, s'il te plaît ?

Aria: Bien sûr, je peux le tenir pendant que tu prépares le biberon. Viens ici, petit bout, laisse-moi te prendre dans mes bras.

Olive tend délicatement le bébé à Aria, qui le prend avec précaution. Le nourrisson gigote dans ses bras, ses pleurs se calment progressivement. Aria se balance doucement d'avant en arrière pour le bercer.

Aria : Salut petit bonhomme, ne t'inquiète pas, je suis là. Tu es si mignon.

Il se calme peu à peu dans les bras réconfortants d'Aria. Les pleurs se transforment en gazouillis apaisants, et Aria sourit en regardant le visage doux et innocent de son peut frère.

Aria : Oh, qu'il est mignon ! Hein? C'est qui le plus beau? Je peu te croquer toi.

Aria berce doucement lie-Derel lui chantant une chanson douce pour l'apaiser complètement. Pendant ce temps, Olive prépare le biberon avec soin et attention, veillant à ce que tout soit parfait pour nourrir son fils. Le bébé regarde Aria avec ses grands yeux curieux, et Aria sent son cœur fondre. Elle se tourne vers Olive.

Aria: Tu penses qu'il me reconnaît ? Qu'il sait que je suis sa grande sœur ?

Olive: Je ne sais pas, c'est possible. Les bébés resteront toujours un mystère pour moi.

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