[TERMINÉ]Tokyo ghoul Juzo Suzuya x OC

31 J'ai un visage détruit

-Alors alors Ayato ? Qu'est ce qu'ont fais ?
-Toi tu fais ce que tu veux, moi, Banjo et Toka on vas chercher Hinami.
-Okaaaay ! D'ailleurs ! Pourquoi tu n'as pas pris tout Aogiri ?
-Les autres sont restés sur Rushima.
-C'est quoi ça ? Une île ?
-Ah oui c'est vrais que tu ne sais pas, la totalité d'Aogiri s'est installé a Rushima, une petite île, car le repaire a été détruit.
-Eeeeeh !? Je savais pas...
-D'ailleurs le CCG attaque surement l'île en ce moment.
-Hein ?! Tu pouvais pas le dire plus tôt ?
-Bah quoi ?
-Ouais bon... j'y vais moi ! Koumi se précipita dans la cochlée, Ayato tendit la main pour essayer de la rattraper, mais elle fut plus rapide que lui. Un sourire tendu s'affichait sur son visage.
-Elle fait vraiment n'importe quoi...

Quand Koumi arriva dans la cochlée, Aogiri avait déjà commencer a attaquer, elle pouvait donc s'infiltrait sans se soucier de si ont allait la voir ou pas.
Elle se dirigea a l'étage des goules SSS ou plus.
Dire que si je me fais choper je finis ici...

Elle passa devant toutes les cellules a la recherches de celle d'Eto. Le son de ses bottines frappants contre le métal 
ne faisait qu'attiser son angoisse. Qu'allait elle lui dire quand elle la verrait ? Que ferai t'elle tout cour ?

Soudain, toute les portes des cellules s'ouvrèrent. Comme une vague se déferlant sur la mer, toutes les goules sortant avec cette attention de tuer tous ceux qui les avaient enfermer ici.
Cela arrangeait Koumi qui avait maintenant plus de facilité a trouver Eto. Mais une questions tournait dans sa tête, qui avait ouvert les portes ? Étais ce Ayato ou un de ses amis ? Et si non, c'était peut-être un piège. Mais il y avait bien plus important a faire maintenant. Koumi observa les prisonniers une denière fois juste pour être sur qu'Eto ne se trouvait pas parmi eux.
Après vérification elle fonça en direction des autres cellules.
Elle passait devant elles avec détermination a la trouver.

Seule dans le noir, comme une forme translucide qui se mouvait dans l'obscurité, Eto se trouvait là. Assise par terre, son regard brillait, tel un feux prêt a tout engouffré.

-E... Eto.
-Koumi... j'était sur que tu viendrais.

Elle s'approcha de la jeune fille, la regarda droit dans les yeux et lui dit:
-Viens avec moi ! Je ne sais pas qui a ouvert les portes, mais c'est l'occasion d'y aller !
Eto poussa un soupir.
-Je ne partirait pas avec toi.
-Quoi ?! Mais pourquoi ?! Tu vas te faire exécuter si tu restes ici !
Eto leva ses deux mains et prit le visage de Koumi, comme ferait un grande-soeur envers sa petite-soeur.
-Je ne partirais pas, car mon chemin s'arrête ici.
Koumi balaya ses mains avec son visage. Les larmes aux yeux, elle cria:
-Tu vas pas commencer ?! Je veux pas que tu me dises ça ! Tu ne tient pas a ta vie ?!
-Ha ha ! C'est rare que tu fasses la leçon...
-Eto... sa voix semblait se briser comme du verre sous la douleur.
-Écoute, je ne suis plus le roi a l'œil écarlate. C'était ma seule raison de vivre.
-Ah ouais ?! Tu disait pas que tu voulait pas mourir comme un chien a cause de ton père ?!
-Je ne vais pas mourir comme un chien... j'ai juste terminer ce que je voulais faire, je n'ai pas de regrets, pas comme mon père. Mais par contre j'ai une dernière chose a faire.
Elle se leva lourdement, et libéra son kagune, une lumière rouge illuminer la pièce.
-Qu'est ce que tu vas faire ?!
Un large sourire, aussi beau que que triste, se dessina sur celui d'Eto.
-Foutre le bordel ! Comme je te l'ai appris.
-C'est pas drôle Eto... je ne veux pas que tu meure...
-Koumi... tu sais pourquoi je t'ai nommé Yamada ?
-Ein ?
-Car Yama veut dire montagne, et tu adorais, quand, ont allait se promener dans les montagnes. Tu rigolais, tu étais une petite fille insouciante et joyeuse... mais maintenant tu regrettes, car tu te dis que c'est peut être de ta faute tous ce qui t'es arriver.
-Pourquoi tu me dis ça ? 
-Tu as dénigré ton enfance, tu l'as oubliés juste pour éviter a ton cœur d'enfant de se casser. Et pour ne pas te sentir coupables, pour ne pas être envahie par la peine, tu essayes de te rattraper en aidant, en sauvant tout le monde... Pour ne pas a avoir a te sauver toi même.
-Je... je... Koumi serrai les dents pour s'empêcher de pleurer.
Eto s'agenouillait devant Koumi, son oeil écarlate brillait de miles feux.
Elle tendit les bras, et l'a prit dans une étreinte.
-C'est bon maitenant Koumi, tu peux pleurer autant que tu veux, plus besoin de te retenir...

La jeune fille pleura, elle n'eut jamais autant pleurer de sa vie.
Les larmes roulaient sur ses joues comme de grosses boules brillantes.
Une constellation de larmes sur ses cils.
Ses sanglots résonnait t'elle les cris d'un bébé en manque d'affections...

Eto se releva lourdement, comme accablé par le chagrin de Koumi, même si c'était la mauvaise chose a faire.
Koumi séchait ces larmes.
Eto se tenait dans l'envergure de la porte.
-Ah aussi !
-Hm ?

-Je t'aime

864 mots.