Spirited Woman 3 : ᑕᖇOIՏ ᗴᑎ ᗰOI ( Correction )

Chapitre 6✔

Eux : Tu as dit quoi ?

Ils me regardent, attendant la réponse. Comment leur expliquer quelque chose que je ne comprends pas moi-même ? Bon, et si je visualisais la scène en leur racontant ?

Flashback

Kevin : De qui sont-ils ?

Felicity : Michael...

Il me regarde, et j'ai cru percevoir un sentiment passer dans ses yeux, mais je retrouve rapidement un visage impassible accompagné d'un sourire qui ne me présage rien de bon. Mon cœur bat à la chamade, j'ai peur qu'il découvre mon mensonge. Si cette fois il veut me les enlever, il le pourra parce que je lui ai délibérément menti sur leur existence.

Kevin : Et qui me prouve que tu ne me mens pas ?

Je fouille dans ma tête, mais rien ne me vient. Vite, vite, réfléchis, Feli. J'entends son rire sec résonner et je comprends à cet instant que je suis fichue. Il va me les enlever, il va m'enlever mes bébés.

Kevin : Ça ne t'ennuierait pas alors que je fasse un test de paternité.

J'avale difficilement ma salive, je suis morte, c'est sûr.

Felicity : Fais comme tu veux, je sais de quoi je parle.

Moi qui pensais que cette journée ne pourrait pas être pire, on dirait que j'avais tort. Michael arrive accompagné des enfants. Il ne faut pas qu'il voie Ricardo et Alexis. Je cours et saute dans les bras de Michael. Il m'embrasse le front et je regarde discrètement Kevin nous observer. Il lève un sourcil, mais ses yeux se dirigent immédiatement vers Alexis, qui n'a pas mis de capuche aujourd'hui. Non, mais je ne lui en avais pas mis ce matin. Michael semble remarquer Kevin puisqu'il le regarde avec incompréhension. Il se détache de moi et part... prendre Kevin dans ses bras.

Kevin : Comment vas-tu, mon vieux ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus.

Michael : Tu as raison. Alors, que deviens-tu ?

Kevin : Je dirige l'entreprise de mon père. Et toi, on dirait que tu es père ?

Réponds positivement, Michael, réponds positivement, please.

Michael : Comme tu vois, mon vieux. Et toi, toujours pas de vie stable en amour ?

Kevin soupire, et moi, je reste là à regarder. Ils se connaissent. Bon, profitons-en pour les faire entrer. J'entre avec mes amours et après les avoir habillés et fait à manger, je pars dans le salon. Mais quelle fut ma surprise de voir encore Kevin. J'y entre et les préviens que la nourriture est prête et, comme tout hôte modèle, j'invite Kevin à manger, en espérant qu'il refuse. Mais il accepte, juste pour me faire chier. Heureusement que les enfants sont dans leur chambre.

Kevin : Alors, vous êtes mariés ?

Je lâche ma cuillère brutalement et une idée me vient à l'esprit. Faisons semblant de nous évanouir. J'essaie de rattraper la cuillère, mais je tombe délibérément sur le carrelage du salon. Les deux hommes essaient de me ranimer, mais je n'ouvre pas les yeux. Il ne faut surtout pas que j'ouvre les yeux et que mes enfants descendent dans le salon. Mais mes prières ne furent pas entendues puisque j'entendis la voix de Mia.

Mia : Maman, qu'est-ce qu'a maman, papa ? Elle est malade ?

Merci Mia, je te promets de te donner une sucette pour cette bêtise.

Mia : Oh, désolé...

Ne t'excuse pas, ma chérie.

Michael : Ne t'excuse pas, ma chérie. Allez, retourne jouer, maman va bien, elle dort simplement, d'accord ? Pas besoin de s'inquiéter.

Mia : D'accord. Bonsoir, monsieur...

Kevin : Bonsoir...

J'entends de la déception dans sa voix. Allez, oublie l'idée que mes enfants sont les tiens, espèce d'imbécile.

Kevin : Michael, si tout va bien, je pars.

Michael : Oui, vas-y, on se revoit, d'accord ?

Kevin : Ouais...

J'attends quelques minutes et ouvre les yeux pour voir Maria et Michael me fixer.

Felicity : Tu étais là, Maria...

Flashback terminé

Felicity : Voilà ce qui s'est passé...

Michael : Si je comprends bien, pour lui, je suis le père de tes enfants.

J'hoche la tête et m'attends à être grondée, mais je ne l'entends que rire, suivi de Maria.

Maria : Il t'a cru ?

J'hoche simplement la tête et ils éclatent de nouveau de rire. Merci, ça fait du bien de voir que vous rigolez de moi, bande de pistaches pourries.

Michael : Ne t'inquiète pas, je jouerai le jeu, mais je refuse de mentir ou de laisser les enfants participer à ce mensonge.

J'hoche la tête, souriante. Moi aussi, je ne voulais pas que les enfants participent à cette mascarade.

Felicity : Tu me le prêtes pour quelques jours, Maria ?

Maria : Il est tout à toi. Prends-en grand soin.

Michael : Ça te fait plaisir de te débarrasser de moi, pas vrai ?

Maria : Tu n'imagines pas, mon cœur. Bon, bye bye, courage mon amour. Tu me reviendras après. Je t'aime.

Je souris et rêve d'avoir une relation comme la leur, mais ça ne risque pas d'arriver de sitôt. Mais ça arrivera, j'en suis sûre et certaine. Un jour, mon prince viendra me conquérir.