Reine d'Ambre
RoseliaUn sourire illumine mes lèvres alors que je regarde Lorelys essayer différentes robes, chacune plus belle que la précédente. À cet instant précis, elle incarne véritablement une Reine. Ses yeux brillent d'un éclat intense et passionné, reflétant toute la magie de cet instant où elle se transforme en une vision éblouissante.
Des yeux vides, vitreux, ternes.
Elle tourne sur elle-même, faisant virevolter les jupons de sa robe. Ses longs cheveux détachés s'envolent autour d'elle tel un halo de lumière. Ma petite sœur rayonne, et je suis remplie de fierté à la voir ainsi. Je l'imagine déjà sur le Trône, régnant avec grâce. Tout dans cet instant est si beau, si doux, si agréable, que j'aimerais le figer pour l'éternité.
Je m'effondre à genoux, le souffle coupé, mes poumons se refusant à inspirer. Ma vision se brouille, les contours des objets s'estompent dans un tourbillon flou. Autour de moi, les bruits semblent distants, étouffés, comme s'ils étaient filtrés à travers un voile épais. Les paysages familiers se métamorphosent, leurs formes se tordent et se déforment dans une danse chaotique, révélant une réalité altérée par l'angoisse qui m'étreint.
Les rayons du soleil caressent sa chevelure blanche, la faisant scintiller et la rendant encore plus majestueuse qu'elle ne l'est déjà. Ses vêtements d'un bleu pastel lui vont à ravir, accentuant sa grâce naturelle et sa beauté éclatante. Elle semble émaner une aura de douceur et de sérénité, capturant tous les regards.
Le rouge du sang, vif et éclatant, s'étale sur mes mains tremblantes. Mes vêtements, autrefois immaculés, sont désormais imprégnés de cette couleur sombre, chaque goutte devenant un rappel poignant de la tragédie qui s'est déroulée sous mes yeux. Mais c'est sur elle que le sang se déverse en abondance, jaillissant de sa blessure béante avec une violence implacable. Il se répand sur sa peau pâle comme une peinture macabre, dessinant des motifs irréguliers sur le tissu de sa robe, une toile funeste qui contraste avec la pureté de sa forme. Chaque goutte qui s'échappe d'elle est comme un cri silencieux
Quand elle se tourne vers moi, un éclat de bonheur illumine son visage, et elle me sourit avant d'attraper ma main et de me faire tourner sur moi-même. Son rire est si joyeux et communicatif que je ne peux m'empêcher de la suivre dans cette danse impromptue. Bientôt, je me retrouve à glousser à mon tour, emporté par sa joie contagieuse, oubliant tout le reste dans cet instant de complicité et de légèreté.
Mes hurlements, déchirants et stridents, me brûlent la gorge, chaque cri résonnant comme une décharge électrique. Mes sanglots incontrôlables secouent mon corps de spasmes douloureux, arrachant des larmes brûlantes à mes yeux écarquillés par l'horreur. Chaque souffle est un effort, chaque inspiration est comme un coup de poignard dans ma poitrine oppressée par la douleur insoutenable.
- Lorelys D'Ambre, future Reine du Royaume d'Ambre, dis-je tout en m'éloignant d'elle, gravant son visage dans mes pensées.
Des yeux dorés aux reflets roses, des pommettes hautes et des lèvres fines. Ma sœur est le portrait craché de notre mère. Mais ce qui me fascine le plus chez elle, c'est sa façon d'être toujours si vive et expressive même dans les situations les plus simples. Chaque geste, chaque regard, est empreint d'une intensité qui lui est propre.
Figée comme une statue aux yeux écarquillés, sa brusque souffrance ne dure que quelques secondes.
Me voyant silencieuse et immobile, elle prend une grande inspiration avant de se jeter dans mes bras. Son odeur fleurie envahit immédiatement mes narines, tandis que sa chaleur me réchauffe jusqu'au plus profond de mon être. C'est comme si chaque parcelle de son corps était imprégné de cette douceur enveloppante qui me console et me réconforte.
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NoMercy : Entre Ombres Et Lumière
ParanormalD'un côté, nous avons la Reine Roselia, protectrice de la Lumière. Et de l'autre, nous avons le Roi Rhagaël, représentant des Ombres. Se vouant une haine sans limites depuis le drame qui a animé leur passé, ils se sont juré destruction jusqu'à ce qu...