Chapitre 28

145 21 2
                                    

Hello tout le monde ! J'espère que vous allez bien ! Je publie aujourd'hui et je suis désolée de tout le retard accumulé. Je viens de finir mon stage. C'était travailler et dodo. La, je suis encore épuisée. J'ai fait de la luge hier. C'était génial.

J'espère que ce chapitre vous plaira ! Bisous

****

- Tu aimes regarder les bébés ? me demande Kiéran alors que je le pousse dans l'ascenseur.

Je l'ai mis dans une chaise roulante, direction les bébés. J'ai envie qu'il aille voir d'autres horizons. Il reste dans sa chambre et n'en bouge que pour ses rendez-vous. Je veux qu'il bouge ses fesses et qu'il arrête de se morfondre.

- Bien évidemment. Regarde comme ils sont magnifiques.

Il grimace en regardant un nouveau-né devenir rouge tant il pleure. D'accord, il n'aime pas trop.

- Je te jure qu'au bout d'un quart d'heures, tu ne vas plus savoir te passer d'eux et tu vas commencer à reconnaitre des signes chez certains enfants.

Je m'assois sur un banc face à la vitre après avoir manœuvré Kiéran pour qu'il soit à coté de moi. Les minutes passent dans un silence apaisant. Je pointe du doigt un petit garçon qui porte un bonnet à rayures blanches et jaunes.

- Il a faim et une puéricultrice va venir le nourrir.

Kiéran se tourne vers moi, étonné. Je soutiens ses yeux. Une femme dans une blouse blanche arrive et prend l'enfant dans ses bras, le biberon dans une main.

- Tu as un don pour ça, me dit-il en reportant son attention sur le bébé garçon.

- Je ne sais pas. Je sais juste les bases par rapport aux enfants.

- Tu dois aller voir le psy ? me demande-t-il.

- Oui mais je ne comprends pas pourquoi. Je me sens bien.

Un peu fatiguée mais mon mental allait bien depuis que je parlais avec Kiéran. Il m'aidait sans qu'il le sache. Sans qu'il ne fasse attention, son corps se rapproche du mien.

- Je te conseille d'avoir le voir quand même. Je ne pensais pas ressentir le besoin aussi mais il est doué, ce psy.

Je suis étonnée. Je pensais qu'il serait récalcitrant à l'idée d'y aller. Depuis son réveil, je vois la difficulté à l'idée de sortir de l'hôpital bientôt. Pendant son sommeil, la vie a continué sans lui et il va devoir reprendre doucement ses marques, se réapproprier le monde comme avant. Il a la force de le faire et je crois en lui.

- Je sais. J'irai le voir alors. Tu veux quelque chose à manger ?

Il me regarde, un sourcil haussé. Je pointe du doigt le distributeur de nourriture au bout du couloir. Je me fais plaisir en ce moment. Après tout, je suis à la clinique et j'ai tout le temps faim.

- Tu as de l'argent ?

Je lui souris malicieusement. Bien évidemment que non et ce que je vais faire, n'est pas à reproduire. Je me lève et entraine Kiéran avec moi. J'ai de la chance. Il y a peu de monde dans le couloir, je peux donc faire ma rebelle. Je m'agenouille du mieux que je peux et rentre ma main dans la machine. Là ou arrive les sachets de nourriture. Ma main rentre parfaitement et je me contorsionne pour attraper plusieurs choses. Je sais que c'est mal mais je n'ai pas d'argent sur moi et encore moins dans ma chambre.

Je retire ma main et tends les paquets à Kiéran qui les pose sur ses cuisses, me lançant un regard surpris.

- Je ne t'imaginais pas comme ça, Eden.

Ton âme dans la mienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant