2RHS ZONE Tome 1: Quand le lycée devient une arène.

28-Le cliché parfait

Point De Vue de June

Nerveuse, je le regarde monter dans la voiture avec sa tête de déterré et soupire de soulagement en voyant le véhicule quitter le trottoir à une vitesse normale. La voiture remonte la voie jusqu’à tourner sur la gauche et disparaître de mon champ de vision. La vitesse n’avait pas changé entre-temps . C’était bon signe. S’il lui était arrivé quelque chose à l’intérieur, Hadley aurait littéralement fait léviter la voiture histoire d’arriver le plus vite possible à la clinique la plus proche.
J’allais tout de même l’appeler histoire d’être sûre que son état ne-…

!?: Rassure-moi…Il ne va quand même pas crever…si ? J’espère bien que non parce que ce serait dommage…Le jeu ne serait plus très drôle sans lui.

Plaisante quelqu’un derrière moi. Je pivote les talons pour le regarder et ne peux pas m’empêcher de me demander ce que l’univers attend de moi en m’envoyant ce suppôt de satan.

Moi : Le seul qui devrait crever ici c’est toi. Malheureusement, la vie est injuste et les merdes dans ton genre ont tendance à vivre longtemps. C’est ça qui est dommage.

Je traverse la distance qui me sépare des escaliers et contourne volontairement le tas de merde mais bien sûr, il faut qu’il l’ouvre pour sortir d’autres conneries.

Connard Ryan : J’ai bien aimé la robe. Ça m’a rappelé de supers souvenirs. Pas toi ?

Bégonia…je ne te pardonnerais jamais ce coup là c’est sûr.

Moi : Étouffe-toi avec tes supers souvenirs. Ça ne m’intéresse pas.

Connard Ryan : T’en es sûre ? Ça te ressemble pas de mentir, Woods. T’as décidé d’imiter ton traître d’ami ?

Moi : Je t’interdis d’ouvrir ta sale gueule pour dire du mal de lui compris ? Tu lui arrives même pas à la cheville pour te permettre de dire des conneries sur lui. Surtout que le menteur et traître par excellence ici c’est toi.

Je crache presque après avoir tourné la tête pour le regarder droit dans les yeux.

Connard Ryan : Contrairement à lui, j’ai le mérite au moins de ne pas me cacher derrière une stupide façade de gars bien. Je fais ce que je veux, comme je le veux et j’assume ce que je fais. Ce n’est pas ma faute si tu préfères plutôt les hypocrites. Tu devrais revoir tes goûts au lieu de penser que c’est moi qui ne suis pas à la hauteur.

Moi : Et quoi ? Tu veux peut-être qu’on te décerne la médaille du salaud le plus sincère du monde ? Mais va te faire voir ! Personne ne va t’applaudir alors que t’es qu’un enfoiré sous prétexte que tu assumes le fait d’être justement un enfoiré. Peut-être que ta stupide clique de gosses mal léchés le fera mais en tout cas pas moi alors sois gentil, fous-moi la paix. Ou du moins essaie…au cas où ça te tue pas.

Connard Ryan : Je te foutrais peut-être la paix quand tu arrêteras de vouloir me mettre des bâtons dans les roues.

C’est l’hôpital qui se fout de la charité.

Moi : T’es en train de me dire que tu fous mes journées en l’air parce que moi je te mets des bâtons dans les roues ? Tu t’es découvert l’Alzheimer pendant les vacances, abruti ? Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire et que je te rappelle qui a commencé à pourrir la vie de l’autre ? Tu devrais vraiment fermer ta gueule une bonne fois pour toutes parce que tu m’as suffisamment fait entendre de conneries et perdre mon temps.