Chapitre 6

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-Je vous lâcherai si vous me jurez d'être calmé! conseillait Xander en maintenant fermement sa femme contre lui. Par contre,  recommencer à me cracher dessus, jamais personne ne vous retrouvera!

-Je suis parfaitement calme, soufflait elle les lèvres fermés. Lâchez moi goujat! Il desserrait sa prise sur sa femme et noblement, il extirpait un mouchoir de sa poche pour essuyer l'offrande de sa douce. Et vos menaces, gardez les pour vous! 

-Moi qui croyait que vous étiez peureuse.

-JE vous em.. elle n avait pas le temps de finir sa phrase, Boris venait de faire son entrée.

-Mme Romanoski, quel plaisir de faire enfin votre connaissance! crachait le mafieux en se saisissant de la main de la jeune femme, il déposait un baise-main sous les yeux arrondis de la jeune femme.

-Ambérine suffira amplement! conseillait elle tout en retirant sa main pour l'essuyer contre son legging. 

-Un oisillon me disais-tu? en es tu certain maintenant? ironisait Xander à son ami.

-Je retire mes mots, une tigresse me parait plus convenable! Ricanait Boris.

-Est-ce possible de pouvoir parler avec vous sans que quiconque ne vienne nous faire chier! clamait Ambérine vulgairement en plongeant ses orbes dans ceux de Xander qui plissait ses yeux tout en l'observant.

-Et ben, je dois dire qu'elle a un sale caractère, je vous présente mes excuses Mme, avouait d'un timbre moqueur Boris avant de s'extraire de la pièce.

-Ne recommencez pas une seule fois à parler de cette façon à mon associé, car je pense que vous n'aimeriez pas passer entre ses mains! sifflait il en se levant.

-Je me fou de qui il est, tout comme vous je me fou de qui vous êtes. grognait elle en venant à sa hauteur. 

-Vous savez pertinemment qui je suis, et je vous trouve audacieuse de vouloir m'affronter. déclarait il en retirant sa veste de costume. Offrant à la jeune femme, un holster en cuir où dormait une arme au design majestueux.

-Vous ne me faites pas peur, Mr le mafieux! Je suis ici pour une seule raison, alors que si vous aviez eu les cou...

-Ambérine, crachait il en lui faisant face, si une seule insulte  traverse encore ses jolies lèvres, je vous promet que vous recevrez une correction digne de ce nom! précisait il d'une voix grave et autoritaire. Son regard se faisait noir. Il serrait les poings dans le but de calmer la colère qui s'immisçait en lui. Je ne supporte pas la vulgarité dans la bouche d'une femme, et encore moins de la mienne.

-Dans ce cas, accordez moi le divorce et vous n'entendrez plus jamais un seul mot de ma part! Admettez que le mariage qui nous lie n'est qu'un ramassis de connerie, totalement stupide et malsain.

-Voilà comment vous voyez notre mariage. lançait il en se positionnant sur son fauteuil. Cette union me convient parfaitement. Il me semble que vous avez tout à votre disposition, que vos moindres caprices sont assouvis.

-Non, vous vous trompez, là vous parlez de votre maîtresse pas de moi, car le seul caprice que j'ai c'est celui de divorcer!

-Effectivement, lançait il sans la quitter des yeux, je parlais de ma maîtresse. Ambérine sentait un pincement en elle, malgré que rien ne les liait, elle avait été blessé par les dires de son mari. Hélas, je ne vous accorderais pas le divorce, à moins que vous désiriez que votre père ne meurt?

-Que dites-vous? scandait elle en se redressant devant son mari.

-Ma très chère femme, votre père vous a joué au poker il y a de cela exactement trois ans et six mois. précisait il en portant son verre à se lèvres. Vous êtes sa garantie de vivre. Si il me rembourse pas les six cent milles dollars qu'il me doit dans les quatre prochains mois, vous serez entièrement à moi! 

-Vous mentez, jamais il n'aurait fais cela!

-Quand je lui ai posé mon revolver sur sa tempe, il vous a vendu sans réfléchir un seul instant. révélait il en posant ses coudes sur son bureau. Bien sur je me devais de vérifier la marchandise avant d'accepter un tel engagement. Une fois cela effectué, vous et moi étions marié!

-Vous mentez, criait elle, vous mentez, sanglotait elle en essayant de fuir du bureau. laissez moi sortir! Xander approchait de sa jeune épouse, délicatement il posait une main sur son épaule. Ambérine se retournait les larmes coulant de ses yeux. Ne me touchez pas! crachait elle en le repoussant.

-Je reconnais que j'aurais dû me présenter à vous et ainsi faire plus ample connaissance.

-Allez au diable, vous et vos mensonges! Je divorcerais même si je dois me prostituer pour vous rembourser! jurait elle amèrement en se saisissant de l'arme de Xander qu'elle pointait sur lui. 

-Vous faites une grossière erreur Ambérine, je vous conseil de lâcher cette arme. ricanait Xander sous le visage colérique de sa femme.

-Signer les papiers du divorce et je vous promets de ne pas tirer! grognait elle entre ses dents. Faites le ou je tire s'il-vous-plait!

-Premièrement, ne jamais demander s'il-vous-plait à une personne que vous tenez en joue Ambérine, cela n'est pas crédible mais prouve à votre adversaire que vous êtes une novice. Expliquait il en voyant la porte de son bureau s'ouvrir lentement. Ambérine poussait un cri quand une poigne ferme attrapait le pistolet qu'elle maintenait tremblante.

-Sérieusement Xander, crachait Boris en lui rendant le pistolet, a quoi joue tu? Tu aurais pu la désarmer toi-même, la sécurité est mise! crachait Boris en s'exfiltrant de la salle sous le regard amusé de son ami.

-Deuxièmement, vérifier toujours si la sécurité est mise! lui précisait il en lui expliquant comment la retirer. Une chose est sur, avec vous, je ne vais pas m'ennuyer!

Dans les bras d'un mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant