Chapitre 22.

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Nahila frissonna en sentant le grand corps de Tarik au-dessus d'elle, pourtant, il ne l'écrasait pas et seules leurs bouches entraient en fusion. Elle n'avait aucune expérience en la matière, ne savais pas du tout quoi faire, pourtant, les lèvres du mâle, chaude et entreprenante, l'entraînaient dans une danse qu'elle ne voulait surtout pas arrêter.

Il embrassait comme un félin, à coup de langue et d'effleurement, incitant sa bouche à s'ouvrir pour qu'il la pénètre et caresse son palet.

— Tu consens, Nahila ? demanda-t-il avec douceur.

Son cœur manqua un battement.

— Oui...

Elle tendit une main pour lui caresser la joue, parcourant son visage des yeux pour se repaître de lui. Même enfermer, elle n'avait pas pu l'oublier, même quand elle avait vu cet air de fureur, dans l'Arène, elle l'avait aimé.

— Je ne sais pas comment faire, avoua-t-elle embarrasser par son inexpérience.

— Je vais te montrer, je serais doux, promit-il en l'embrassant à nouveau, faisant remonter sa main calleuse et abîmer contre la peau nue de sa cuisse.

Elle déglutit.

— S'il te plaît.

Elle savait où allait les mener cette petite escapade, et étonnement, elle n'avait pas peur. Elle ressentait de l'appréhension, bien sûr, mais elle lui faisait entièrement confiance.

Tarik suivit sa promesse, il l'embrassa doucement balançant tendrement son corps contre le sien jusqu'à ce qu'elle s'habitue à son corps lourd et chaud entre ses jambes et qu'elle prenne quelques initiatives. D'une main elle caressa son torse musclé et couvert de cicatrice. Elle rêvait de les embrasser une par une, mais elle savait qu'aujourd'hui ce n'était pas elle qui menait la danse. Une autre fois peut-être.

Petit à petit, elle sentit une chaleur naître dans son bas ventre. Sa gorge se serra et elle repoussa doucement les épaules de Tarik qui se redressa pour lui laisser de l'espace.

— Nahila, tout doux, ma belle, qu'est-ce que tu as ? s'inquiéta Tarik en percevant son malaise.

— La drogue... balbutia-t-elle.

Heureusement, le mâle comprit immédiatement de quoi il retournait. Il posa une main sur sa joue et la caressa doucement.

— Chut, pas de drogue, mon ange, tout ça est vrai... on peut s'arrêter là, si tu veux.

— Non ! s'exclama-t-elle sans réfléchir. Ne me laisse pas... pas encore.

Il lui lança un regard surpris.

— Si tu savais comme ça faisait mal, Tarik... chuchota-t-elle en sentant les larmes lui monter aux yeux. Tu peux l'apaiser ?

Il hocha la tête.

— Tout ce que tu veux.

Elle soupira, comme soulagée.

— Parfois, même quand tu m'endormais, ça me torturait... si tu savais ! J'ai prié pour que tu me soulages, je savais que tu pouvais le faire...

Le regard du mâle s'assombrit de désir.

— Ça n'aurait pas été juste, gronda-t-il en remontant petit à petit son t-shirt pour caresser son ventre.

Une vague de chaleur familière fleurit entre ses cuisses.

— Je sais, tu es tellement noble...

Il gronda, visiblement ce terme ne lui plaisait pas.

Proie&Prédateur - La Biche et la PanthèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant