CASSIOPÉE
J'ai déambulé dans la ville pendant de nombreuses minutes, vide, et ai commencé à pleuré lorsque je suis arrivé en bas de l'immeuble de Katelyn. Comment ai-je pu me laisser contaminer par l'espoir de ne plus souffrir ?
Je sonne à l'interphone, espérant qu'elle ne dorme pas.
- Oui ? grésille sa voix.
- C'est Cassie, je... Est-ce que je peux monter ? je demande alors que ma voix se brise à cause des larmes.
Elle ne répond pas, mais la porte du hall d'entrée se déverrouille et je monte jusqu'au cinquième étage. Je voyais un peu flou, mais je m'en fichais. Je voulais juste arrêter d'avoir mal, et Drago ne devait pas me trouver. Il sait où habite Harry, alors je suis venue ici.
Lorsque j'arrive en haut, Katelyn avait ouvert la porte de son appartement et attendait devant la porte. Son visage s'assombrit lorsque qu'elle voit mes joues baignées de larmes.
- Viens, souffle-t-elle en s'écartant de l'entrée.
Je pénètre dans son salon en traînant des pieds. J'étais déjà venue, mais j'attends qu'elle revienne pour m'asseoir sur le canapé.
- Je te prépare un café, ou un thé ? propose-t-elle.
Je ne voulais pas de café. Ni de thé. Je voulais juste arrêter de souffrir... Arrêter de ressentir ces milliards d'aiguilles qui me transpercent le cœur chaque seconde, chaque battement.
- Comme tu le sens.
- Assieds-toi, je reviens, elle annonce d'un voix douce.
Je ne me fais pas prier et me laisse tomber sur son canapé en cuir brun. J'avais juste envie de m'enfoncer sous terre et d'y rester pendant un bon moment. Tout allait bien... comment ma vie a-t-elle pu déraper ainsi ?! J'ai perdu tout contrôle le jour où l'enseigne qui possédait la boutique a été rachetée. A ce moment-là, tout m'a échappé. Et maintenant je ne peux plus revenir en arrière.
Kate finit par revenir près de moi. Elle dépose deux tasses fumantes sur la table basse devant nous.
- Tu veux en parler ? demande-t-elle en s'installant à la droite.
Je secoue négativement la tête, incapable d'arrêter de pleurer pour prononcer un seul moi. La brune me fait un léger sourire, et ouvre les bras pour un étreinte. Je voulais arrêter d'avoir si mal. C'est comme si une douleur lancinante se déversait dans mon sang, brûlant tout sur son passage et bloquant mes membres.
- Quoi qu'il ait pu arriver, chuchote-t-elle, je suis sure que ça va s'arranger...
Elle pose ses mains sur mes cheveux et les caresse doucement. Cela aurait pu me réconforter, comme les mouvements qu'elle faisait pour me rassurer, me bercer. Mais j'avais juste mal.
- Je vais démissionner, j'annonce soudain. Je suis désolée...
- Ne t'excuses pas... Veux-tu que j'appelle quelqu'un ? Harry peut-être, ou Aïden ?
Je renifle légèrement et relève la tête. Kate avait l'air profondément désolée.
- Tu veux bien ?
- Bien sûr, elle rit légèrement. J'appelle Harry et je te le passe.
Elle se lève et me laisse seule au canapé. Je me remets à pleurer lorsque ma solitude me percute encore. Je suis seule, désespérément seule. Dans mon cœur, pas dans mon corps. J'ai des amis, et ils sont là pour moi. Mais lui n'est pas là... Lui ne m'apporte pas ce dont j'ai besoin. Mon cœur est terriblement vide, de tous sentiments positifs. Ne reste que la douleur. J'ai l'impression qu'il n'y aura plus que ça, à tout jamais.
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Au cœur du brasier
Fiksi PenggemarLes années ont passé. À Londres, tout est d'une normalité presque ennuyeuse. Les sorciers, comme les moldus, vivent en paix. Mais, malgré cela, deux âmes sont toujours brisées, et se cherchent désespérément, même si elles ne veulent pas l'accepter...