Heart Fire

X

Lexa :

Le boucher est transporté à l'hôpital et sa femme tente de nous remercier entre deux sanglots. Nous la saluons et rentrons à la caserne.

Il est 14h et aucun de nous n'avez mangé. Une fois arrivée Emori se met directement au fourneau et nous prépare un délicieux repas. Clarke attrape ma main et me suis.

Clarke : Au faite Lex. Tient.

Elle détache sa main de la mienne et me rend mon blouson qu'elle avait garder tout le long du trajet. Je souris et la remet en la gardant ouverte.

Lexa : Encore merci Clarke. Je t'avoue que sans toi j'aurais réagis moins vite.

J'embrasse sa joue et la tire avec moi jusqu'à la table ou nous mangions tous ensemble.

15h30. Il est l'heure pour moi de faire mon sport. On est samedi et généralement à cette ci la salle est vide. Je propose à Clarke de m'accompagner et elle accepte sans se poser de question. Je la conduit alors jusqu'à la salle de sport et l'invite à faire comme chez elle. Elle sourit et s'assoie vers le sac de frappe.

J'enlève à nouveau mon blouson mais aussi mon tee-shirt. Pour le sport je me mets tout le temps en brassière, c'est bien plus confortable. Je m'approche du sac de frappe et la regarde.

Lexa : Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as chaud ?

Clarke : Je..quoi..heu non fin oui.

Elle baisse la tête, peut-être qu'elle est gênée mais je souris, ça la rend adorable de rougir.

Lexa : Je peux mettre la clim si tu veux ? Ou remettre un tee-shirt.

Je ris mais elle non. Elle rougit encore plus.

Clarke : Non surtout pas. Enfin je veux dire..si tu es plus à l'aise comme ça tu peux rester. Après tout tu m'as vu en soutien-gorge alors c'est pareil.

C'est à mon tour de rougir et au sien de sourire. Je reprend mes esprits et commence mes exercices. Je frappe dans le sac de plus en plus fort et de plus en plus vite. Je ne pense plus à rien, même pas à Clarke. Je frappe encore et encore jusqu'à ce qu'une pensée traverse mon esprit, ma mère. Le fait d'en avoir parlé avec Clarke ce matin m'a fais resurgir les souvenirs, avec ma mère, avec mon père. Frapper me fait du bien, ça me permet de me libérer, de me défouler. Je frappe en n'en plus sentir les coups, à n'en plus voir la salle. Seule l'image de ma mère apparait devant mes yeux.

Clarke : Lexa !

Je m'arrête. L'image s'efface peu à peu et le sac de frappe réapparait. Je sens des bras entourer mon corps et une tête se coller à mon dos.

Clarke : Lexa calme toi..

C'est Clarke. Pourquoi sa voix paraît-elle si triste ? Si inquiète ? Je la regarde et vois que ses yeux brillent, elle pleure ?

Lexa : Clarke qu'est-ce qui se passe ?

Elle me sert dans ses bras et ne me lâche pas jusqu'à ce qu'elle vienne mettre sa main sur ma joue et la caresser avec son pouce.

Clarke : Lexa tu pleure tu ne t'en rend même pas compte.

Je ne comprend pas. Elle caresse ma joue de son pouce, comme pour essuyer une larme et me sert encore contre elle, Clarke refuse de me lâcher.