La sorcière des flammes

Chapitre 25

-"Qui vient de parler, et de m'insulter dans mon propre cours." en pointant son regard sur Harry

-''Vous voulez que je répète plus fort peut-être?" dis-je

Les deux amis se retournent ébahis, et confus

-"J'ai dit que vous êtes une menteuse, comme tout votre ministère de corrompus et que vous n'avez pas votre place ici."

-"Je crois que mademoiselle aura besoin qu'on lui rafraîchisse les idées sur qui a le droit de parler. Et qui mérite le respect."

"Vous aurez jamais le mien en tout cas" marmonna-je de manière inaudible.

-"vous viendrez me voir ce soir." et elle repart faire son cours comme s'il n'y avait eut aucune interruption

-"Mais t'es folle ou quoi." me murmure Padma, en me tirant la manche.

Je hausse les sourcils et la fin du cours se déroule normalement. Nous sortons tous de la salle. Sur la route de la grande salle Harry me rattrape.

-"Je pourrais jamais assez te remercier pour ce que tu as fait." me dit il comme pour se faire pardonner

-"C'est normal, et je ne pouvais pas la laisser faire. Ta cicatrice ne s'est même pas refermée entièrement. Par contre faut vraiment que vous apprenez à être discret un jour" lance-je sur le ton de la rigolade. Mais Harry paraît gêné, du fait que je me sois sacrifié à sa place.

"T'en fais pas Harry, je te dis je gère. Et puis au pire je me ferai graver la main moi aussi. Faudra pas que je fasse de fautes d'orthographes, la honte sinon." Harry et Ron rigolent et l'atmosphère se détend. Nous voilà tous ensemble vers la grande salle où nous attend Luna.

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Plus je m'avance de la porte qui mène au bureau d' Ombrage, plus je sens mon corps se crisper. Je me répète que j'ai fais ça pour Harry, que sinon il aurait souffert le martyr. Puis tout au plus ça me fera une autre cicatrice. Je détends mes épaules, j'expire une bonne fois et je saisis la poignée. Quel drôle de bureau. Aussi rose que ses tenues. Les murs sont chargés de cadres, ah non des assiettes? de chats vivants. Enfin animés. J'observe ébahis cette pièce assez perturbante.

-"Prenez place derrière ce bureau." m'informe la professeur qui boit son thé derrière son propre bureau. Je m'assois et je m'attend à un potentiel rappel à l'ordre, ou des retenus jusqu'à la fin de l'année scolaire, ou cette fameuse cicatrice. Cependant je ne sais pas comment elle peut me l'infliger, peut-être que les stylos sur sa table sont en fait des armes. J'éloigne cette hypothèse un peu extrémiste de ma tête. Voilà qu'elle m'interrompt dans mes pensées.

-'Bien jeune fille, vu votre comportement tout à fait inacceptable, et très odieux." Elle s'arrête pour prendre une gorgée. "Vous allez me copier Je ne suis personne sur la feuille devant vous."

-"Et combien de fois?"

-"Je dis aux autres jusqu'à ce qu'ils comprennent. Mais vous, je veux que vous le compreniez plus que les autres, Vous me le copierez 200 fois, peut-être plus si je ne suis pas satisfaite."

-"Très bien, mais comment je fais je n'ai pas d'encre?" l'interroge-je

-"Oh vous n'en aurez pas besoin." dit elle sa voix minaudante et son habituel sourire en coin.

J'ai un mauvais pressentiment. Et j'espère que l'hypothèse que je forme dans ma tête est fausse. Mais non, j'avais vu juste. Dès que je commence à écrire avec sa plume sur le papier qui se trouve devant moi; Les mots se retranscrivent directement sur mon avant bras.

C'est une douleur aiguë et qui m'arrache quelques couinements. Les cinquante premières fois sont douloureuses, à la centième fois c'est une atrocité. Mais je refuse de lui donner le plaisir de me voire pleurer. Mais mes larmes deviennent incontrôlables, la douleur est telle que mon sang afflue, vient tâcher ma feuille, et coule le long du bureau pour atterrir sur le sol. 

Au bout de la cent-cinquantième phrase écrites que cela devient un vrai calvaire. La phrase est tellement écrite que la peau de mon avant bras vient à se séparer, la blessure fait près d'un centimètre et demi de profondeur. Mais cette sorcière m'a l'air pas du moins affectée par le sort qu'elle m'inflige. Elle sirote continuellement son thé, qu'il doit être froid à cette heure-ci.

J'ai fini. Le martyr s'arrête. Enfin. Ma tête tourne tellement, que j'ai du mal à me lever. J'ai perdu énormément de sang. Mon bras est enflé et il ne cesse de saigner. Mais mes larmes se sont arrêtées, pour laisser place à des yeux gonflés et rouges.

-"J'espère que vous avez bien retenu la leçon, jeune fille."

-'Oui" dis-je abattue

-"Non, je ne pense pas. Dès demain vous allez reprendre votre comportement méprisable. Alors je préfère prendre de l'avance. Et je veux que vous veniez samedi prochain pour une autre retenue. Maintenant vous pouvez circuler."

Je la hais.

Je sors de son bureau, et je vois que Luna, Harry et Fred m'attendent.

-"Comment tu vas?" me demande craintivement Harry.

-"Ça va aller, ne t'inquiète pas." lui chuchote-je par manque de force.

-"Mais non ça va pas Charlotte, regarde ton bras. Elle n'a jamais autant blessé un élève, tu as presque deux centimètres de blessure" déplore Luna.

-"C'est très grave, viens on va voir l'infirmerie. Tu as vu ta tête, t'es blanche comme un linge" déclare Fred en me prenant par la taille, et passant sa tête sous mon bras valide pour me maintenir debout. Harry vient se placer de l'autre côté. Étant plus petit, mais toujours plus grand que moi, mon bras est moins douloureux.

-"Mais ne vous inquiétez pas ça va...." et je perds connaissance. Je suis à bout de force. Mais avant de m'évanouir je sens quelqu'un qui me retient fermement par la taille pour ne pas que je tombe.