Chapitre 43 (point de vue de Fred)

134 8 0
                                    

Je sors de mon dortoir accompagné de George, ma lettre à la main.

-"Tu penses qu'elle les lit vraiment?" me demande mon frère en pointant du doigt le papier.

-"J'en suis sûr." Je la connais trop pour savoir qu'elle prendrait le temps de lire autant de lettres que je pourrais lui envoyer. 

La passion emplit mon corps en faisant vibrer chaque muscle, chaque centimètre de ma peau, et un sourire inarrêtable se colle sur mon visage.

-"C'est que Cha' te fais pas mal d'effet à ce que je vois petit-frère."

-"Plus que pas mal. Je ne pensais même pas pouvoir ressentir autant de choses pour quelqu'un." avoue-je

Mon cœur est obligé de se serrer à chaque fois que je la vois au bout du couloir, et de s'arrêter dès que nos regards se croisent. Mes yeux ne font que s'arrêter sur ces lèvres quand elle me parle et mon esprit ne fait que divaguer vers des souvenirs de nous deux. Elle remplit autant mes pensées que mon cœur.

"Tant mieux pour toi alors. Mais ne t'avises plus a jouer au con comme tu l'as fait. Je t'ai soutenu parce que je le ferai jusqu'à mon dernier souffle mais même moi j'ai eu du mal à encaisser ce que t'as fait."

-"Je sais. Je te promets de ne jamais le refaire George." lui jure-je

-"Ce n'est pas à moi qu'il faut le jurer. Mais à elle, alors va vite la rejoindre avant que les cours commencent."

-"T'as raison! A toute frérot." Je le salue et je pars en courant vers le dortoir des Serdaigle.

Je ne me pardonnerai jamais de l'avoir aussi lâchement trahi. 

Ce soir là j'étais si dépité de sa réaction enfin si j'avais pu appeler ca comme ca, j'étais surtout abattu du fait que mon départ ne lui provoque rien d'autre. Quel bel débile que j'ai fais, un vrai gnome sans cervelle. Alors le cœur lourd j'étais aller rejoindre Angelina dans la salle commune, et je lui avais demandé si elle voulait bien monter avec moi dans mon dortoir. Ce que je savais qu'elle allait faire puisqu'elle commençait vraiment à m'apprécier à ce moment-là. On a parlé, beaucoup parlé mais je ne lui ai pas dit pourquoi j'étais triste. Et au fil des minutes je voyais son corps se rapprocher du mien, mais je ne lui ai rien dit. Son visage s'était rapproché du mien et je l'ai embrassé. Mais à la seconde où nos lèvres se sont rencontrées, je savais que je faisais la plus grossière des erreurs, parce que ce n'étaient pas ces lèvres. Ce soir-là, j'ai embrassé Angelina en pensant à Charlotte. Une triple buse jusqu'au bout. Mais par la suite la gryffondor m'a quitté parce que soit disant ça interférait avec nos relations aux quidditch. A ce moment la je n'ai senti que liberté et nouvelle opportunité.

Néanmoins les relations avec Charlotte s'étaient considérablement détériorées. Comme quoi, on ramasse ce que l'on sème. Après avoir pleuré soir après soir, je me suis remué et je me suis dis que ce n'est pas comme ça que je la récupérerai.

Je sers fort ma lettre contre mon torse en attendant patiemment dans le couloir qui mène à l'entrée du dortoir des Serdaigle. Un stress s'installe comme à chaque fois dans mon cœur, quand je dois lui donner mes lettres. Je patiente quelques instants quand je vois Luna sortir de derrière l'aigle. Toute seule. Je vais quand même la voir pour demander où elle est, ou si elle est déjà sortie.

-"Mais elle est pas avec toi?" me demande Luna perplexe

-"Pourquoi elle serait avec moi?" m'empresse-je de demander.

-"Bah je sais pas, comme elle n'est pas revenue depuis hier après midi, et que vous vous êtes réconciliés j'ai fais bêtement le lien. En plus hier soir j'ai mangé avec d'autres serdaigle et j'avais la tête complètement ailleurs à cause des devoirs. En gros elle n'était pas là hier soir non plus."

La sorcière des flammesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant