Chapitre 25 : Auriane

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Après un pique-nique plus que substantiel et après avoir tout rangé, une vague de paresse m'envahit. Je ferais bien une petite sieste, surtout que le soleil réchauffe agréablement ma peau grâce à l'air marin qui atténue sa chaleur agressive habituelle.

Je pousse un soupir de bien-être, assise sur un banc et ferme les yeux, profitant des éléments. Je me serais presque endormie dans cette position si les mains d'Ethan ne s'étaient pas posées sur mes épaules, me provoquant des frissons.

- Tu ne veux pas aller te changer, qu'on bronze un peu ? me souffle-t-il à l'oreille.

J'ouvre les yeux et pivote vers lui. Mon oxygène reste bloqué dans mes poumons. Je me retrouve face à face avec ses abdos finement tracés et mon cœur rate un battement. Je cille, déglutis, tente de ne rien laisser paraître mais je pense que c'est largement raté. Surtout quand des images plus érotiques et sensuelles les unes que les autres submergent mon cerveau, mettant à mal l'état de ma petite culotte.

Bordel de merde !

Mes yeux passent au crible sa peau à découvert. Je ne rate rien de son corps svelte mais musclé juste là où il faut, du V que dessine son ventre en disparaissant sous son short de bain, de sa peau bronzée, de ses épaules larges, de la ligne de poils qui naît sous son nombril. Je pourrais continuer à énumérer toutes les choses qui me plaisent chez cet homme sans m'en lasser.

Pourtant, bien trop troublée et embarrassée de le mater de la sorte, je me lève brusquement. Ce qui s'avère être une très mauvaise idée puisque mon regard tombe directement sur le point de beauté qui orne son cou. Minuscule, invisible même si on n'y regarde pas de trop près mais moi, je sais qu'il est là. Et ce que je sais aussi c'est qu'Ethan adore être embrassé à cet endroit là.

- Arrête de me bouffer des yeux comme ça, me dit-il, la voix tendue, en posant ses mains sur ma taille pour m'attirer à lui.

Je rencontre alors son regard vert, rendu plus clair à cause du soleil et me perds dedans.

- Pourquoi ? je souffle en rapprochant mes lèvres des siennes.

D'intense, son regard passe à incandescent. La flamme du désir s'allume dans mon ventre. Je vois bien qu'il se retient de m'embrasser et de me faire tout un tas de trucs absolument délicieux. Et mon côté séducteur revient à la charge alors que ses larges paumes se resserrent un peu plus sur mon corps.

Sans le quitter des yeux, ma langue vient à sa rencontre et dessine lentement le contour de ses lèvres. Il a un goût de vin, de sel et de menthe et ça me fait littéralement tourner la tête. Notre contact visuel pendant cette caresse ne fait qu'augmenter notre désir à tous les deux et quand il emprisonne ma langue entre ses lèvres, je ne réponds plus de moi.

Mes mains partent en reconnaissance de son corps, de chacun de ses muscles bandés par l'effort tandis qu'il me porte. Mes jambes s'enroulent autour de lui, ses mains malaxent mes fesses sans qu'il ne cesse un instant de m'explorer. Mes doigts passent dans ses cheveux emmêlés, mes hanches se balancent contre son érection et nous arrache un gémissement à tous les deux. Putain, ce que c'est bon !

Doucement, il m'allonge sur les matelas et son grand corps se positionne au-dessus de moi, mes jambes ouvertes, l'entourant.

- Tu...

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase et il n'insiste pas quand ma langue joue de manière éhontée avec la sienne. Une de ses mains se fait plus aventureuse, glisse sur ma cuisse et remonte lentement vers mon intimité. Ma combinaison fluide lui laisse le champ libre et quen je le sens frôler ma culotte, je me cambre. Mon gémissement de frustration est étouffé par sa bouche impatiente et envahissante pour mon plus grand plaisir. Il continue sa caresse, avec une lenteur insupportablement agréable.

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