Chapitre 66

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- Il pu vraiment de la gueule. Riais-je.

- Mais oui, j'étais en apnée quand il me parlait. Rajoute Gabriella.

Nous explosons de rire. J'aperçois Victor adossé à ma voiture. On arrive à sa hauteur. Il ne fait même pas attention à Gabriella. Son regard est focalisé sur moi.

- Si vous avez besoin de vous parlez, vous pouvez. Ce n'est pas grave pour moi Roxi, je peux très bien prendre le métro. Me dit-elle en voyant bien le regard insistant de Victor sur moi.

- Ah non ça ne me dérange vraiment pas de te re déposer chez toi, bien au contraire. Tu sais quoi ? Attends moi dans la voiture, ça ne pendra que deux minutes. Lui dis-je.

Je donne ma clé de voiture à Gabriella, elle monte dans ma voiture, sur le siège passager et m'attend.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je.

- Je devais te parler, te voir. Me dit-il.

- Mais pas ici ! Tu ne peux pas te pointer comme ça devant ma fac, devant tout le monde. Me plaignais-je.

- En même temps, ce matin tu es partie comme ça, comme une voleuse. Me pique le footballeur.

Je soupire.

- Tu ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé. Rajoute le châtain.

- Pourtant si. On va faire comme si il ne s'était rien passé hier soir.

- Tu comptes lui mentir ? Demande-t-il.

- Je n'ai pas le choix. Répondais-je simplement.

Victor me regarde un moment.

- Donc enfaite tu t'es servie de moi ? Me questionne l'ami d'Antoine.

- Pardon ?

- Enfaite tu es ce genre de fille, le genre à tromper son gars à tout va et à démolir des amitiés ? Continue-t-il.

- Je ne t'ai pas mis le couteau sous la gorge pour que... pour qu'il se passe ce qu'il s'est passé. Dis-je en essayant de parler doucement.

- Pourquoi tu n'arrives pas à le dire ? Ce n'est pas quelque chose d'anodin ce qu'il y a eu. On a tout de même coucher ensemble. D'ailleurs, je n'ai pas dit que tu m'avais obligé. Je dis simplement que tu étais la première à me dire de ne plus parler d'Antoine et maintenant te voilà à me dire le contraire. M'explique le jour de l'atletico.

Je le regarde en fronçant les sourcils.

- Je ne me suis pas servie de toi. Lui dis-je sincèrement.

- Je ne te crois pas.

- Et bien écoute, ne me crois pas. Tout ce que je te dis, c'est que tu as intérêt à garder le secret, parce que n'oublie pas que nous avons tous les deux quelque chose à perdre. Et d'ailleurs toi plus que moi, puisque vous devriez vous supporter presque tous les jours. Lui dis-je droit dans les yeux.

- C'est une menace ? Me demande Victor en haussant les sourcils.

- Non, juste une piqure de rappel. Lui dis-je du tac au tac.

Je monte dans la voiture. Je souffle un bon coup.

- Ça va ?

Je tourne la tête vers Gabriella.

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