Chapitre 68

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Un mois après

- Bébé ?

- Mmmh ?

- Tu ne trouves pas que j'ai grossi ? Demandais-je en me regardant dans le grand miroir.

- Bah non, enfin je trouve pas. Me répond Antoine.

Je me met de profil devant le miroir.

- Bah je ne sais pas. D'habitude j'ai un sein un peu plus petit que l'autre, mais là j'ai l'impression qu'ils sont à la même taille. Expliquais-je en fronçant les sourcils.

- Ça ne me dérange pas, moi j'aime bien. Dit mon amoureux en riant.

Je me retourne et je vois Antoine me sourire.

- Arrête, tu ne peux pas être sérieux deux secondes. Dis-je en soupirant.

- Mais arrête tes seins sont très biens. Dit le numéro 7 en roulant des yeux.

- Il n'y a pas que mes seins, je te jure je ne rentre plus dans mon jean préféré en plus. Dis-je.

Antoine se lève du lit et viens m'enlacer par derrière.

- C'est de ma faute. Tu aimes trop ma cuisine. Dit Antoine avec un sourire en coin.

- Tu cuisines trop gras Antoine. Regarde moi, je vais ressembler à un chamallow à force que tu m'engraisses avec tes petits plats. Dis-je d'un ton sérieux en plus.

Antoine éclate de rire.

- Je te trouve parfaite moi. Et puis même si tu ressembleras à un chamallow, tu seras toujours la plus belle à mes yeux. Me rassure Antoine avec un sourire charmeur.

- Beau parleur. Répondais-je en le tapant légèrement dans son ventre.

- Même pas vrai. Se défend le blond avec humour.

Nous rions et nous nous embrassons. Je me retourne pour lui faire face et on s'embrasse encore une fois, un peu plus intensément cette fois-ci. Antoine recule et moi j'avance près du lit tout en continuant de nous embrasser. Je le pousse sur le lit et détache mon soutien gorge. Antoine me regarde intensément. Je monte à califourchon sur lui.

- Est-ce que tu te rends compte que je dois partir pour mon match ? Me demande Antoine avec ses yeux repli de désir.

- Les supporter peuvent bien attendre. Répondais-je en rigolant.

Nous rions et je me remue un peu sur Antoine de façon sensuelle.

- Ne joue pas à ce jeu là. Tu sais très bien que je ne vais pas pourvoir résister. Dit Antoine déjà dans tous ses états.

- Qui t'as dit de résister ?

- Toi... Ça fait quand même assez longtemps qu'on n'a pas fait l'amour. À chaque fois on est sur le point de le faire et tu te braques. Alors je te dis juste que si tu n'en ressens pas l'envie, ne fais rien. Explique le mâconnais.

On se regarde dans les yeux.

- Je suis désolé, c'est juste que... commençais-je.

- Je t'arrête tout de suite. Tu n'as pas à te justifier. Ça arrive. On est pas des robots. Donc ça arrive que tu n'en ressentes pas le besoin. Le message que je voulais te faire passer, c'est juste que ne me tente pas trop si tu n'en as pas envie. Me coupe Antoine en me rassurant.

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