Chapitre 12

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- Debout !

Je sens un poids s'écraser sur mon lit.

- Mmmh... soupirais-je encore dans mon sommeil.

- Aller.

C'est Antoine en plus. Il joue dans mes cheveux pour me réveiller.

- Pourquoi tu veux que je me réveille ? Il n'y a rien d'important aujourd'hui. Dis-je d'une petite voix toute endormi.

- Je te réveille parce que les gars vont bientôt finir tous les pains au chocolat. Après je dis ça, je dis rien. Dit-il avec un sourire malicieux.

- Oh les enflures. Lâchais-je en me levant brusquement de mon lit.

Antoine se met à rire et quitte ma chambre. Je me prépare et descend en bas.

L'après-midi, je l'a passe dans mon lycée à faire mon épreuve d'histoire.

En fin d'après-midi, nous décidons de se mettre tous sur les canapés, fauteuils et poufs du jardin.

- Roxana c'est pour toi ! S'exclama Presnel.

Il balance « confidence » de Kim.

- Ya ! M'exclamais-je à mon tour en tapant dans mes mains.

Je me lève du canapé et commence à danser. Flo me rejoint et je l'apprend à zouker. Certains gars dansent à côté de nous. Je vois Antoine me regarder. Je lui tend les bras.

- Viens.

- Non, t'inquiète. Dit-il.

- Ne te fais pas prier. Dis-je en lui souriant de toutes mes dents.

Il rit légèrement et me rejoint. Nous commençons à zouker.

- Et mais dis-moi, tu sais bien zouker. Qui t'as appris ? Lui demandais-je.

- Des amis de ma famille sont antillais alors ils nous ont apprit. Dit le jeune mâconnais.

- Eh bien.

Nous continuons à danser. Antoine me regarde de ses beaux yeux bleus. Je ne peux pas me détacher de son regard.

- Dis donc, toi aussi tu as un beau déhanchée. Me complimente Antoine.

- Hehe.

Nous rions. La musique se termine, nous mettons une chanson de Nicki Minaj et ça part en compétition de tweerk avec Paul, Presnel, Benjé, Flo et Antoine. C'est vraiment n'importe quoi. Mais mon Dieu, qu'est-ce qu'on s'amuse.

- Alors ma petite crevette, ça va ? Me demande Paul en tapant sur ma cuisse.

- Arrête de m'appeler comme ça. Dis-je en rigolant légèrement.

- C'est la vérité en même temps. Tu es une toute petite crevette de 6 ans. Dit-il en riant.

- Mais... Je vais avoir 18 ans cet été. Me défendais-je.

- À mes yeux, tu auras toujours 6 ans. Continu piochi.

- T'es vraiment grave, tu sais ça ? Dis-je en rigolant.

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