Chapitre 6

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Je vais sous la douche. Ensuite, je m'habille et me coiffe. C'est ma première vraie journée ici. Je descend ensuite en bas. Je me sers mon petit déjeuner.

- Coucou ma petite merguez. Me dit Flo en me faisant un bisous sur la joue.

- Eh c'est toi là Merguez ! M'exclamais-je.

- Tu sais la signification même ? Me demande Adil en venant également me faire un bisous sur la joue.

- Non jure ? Bah oui, je regarde les marseillais. Dis-je en roulant des yeux.

- Oh tié degun, merguez vas ! S'exclama Antoine en apparaissant dans la pièce tout en imitant l'accent marseillais.

Nous rions. Antoine me fait la bise. Je dis bonjour à tout le monde. Nous nous servons notre petit déjeuner, nous installons et mangeons tous ensemble.

- Bon les filles, la tradition ici à Clairefontaine, est que des qu'il y a de nouvelles personnes, elles doivent malheureusement pour elles se faire bizutés et à notre plus grand bonheur. Du coup vu que vous faites partie de l'équipe, vous allez devoir subir cette tradition. Nous dit Blaise en buvant son café.

- Tu as tout à fait raison Blaise. Donc je vous explique. Chacune votre tour, vous devez monter sur votre chaise, prendre une carafe d'eau comme micro et nous chanter un bout de chanson de votre choix et tout ceci accapella bien sûr. Sinon ce n'est pas drôle. Nous informe Olivier.

Oula... Chanter devant tout le monde, et à accapela en plus de ça ? C'est pas ouf, de mon côté. Les filles passent donc une par une. Et voilà mon tour. Je me met donc debout sur ma chaise et prend la carafe.

- Je m'appelle Roxana Vasquez, j'ai 17 ans. Me présentais-je comme les autres filles précédentes.

- Et qu'est-ce que tu vas nous chanter ? Me demande Paul, sérieux, les bras croisés, tel un juge. Il me fait trop rire.

- 92i Veyron de Booba. Dis-je en réfléchissant quelques instants.

(Musique en média👆🏽)

Certains gars sifflent et tapent déjà dans leurs mains. Je souffle un bon coup. Je suis grave stressée, en vrai.

- Nouveau riche, ma Lamborghini a prit quelques dos-d'ânes. Je fais ni la queue au Ritz ni au McDonald's. Si c'est eux qui ont raison, je ne suis pas raisonnable. La rafale dans ton salon sera sûrement désagréable. On trinque à nos balafres, à nos crochets tous les soirs. Noir c'est noir ont-ils dit, y'a donc vraiment plus d'espoir. Les vainqueurs l'écrivent, les vaincus racontent l'histoire. Les vainqueurs l'écrivent, les vaincus racontent l'histoire. Personne dans le monde marche du même pas. Commençais-je à chanter.

Ils chantent tous avec moi. C'était plus fort qu'eux. En même temps, qui peut réussite à ne pas chanter en entendant cette chanson. C'est gros classique des tubes de France.

- Leurs règles ont toutes une tombe. C'est ça qui ne comprennent pas. Des allers retours en prison, certains n'en reviennent pas. J'ai kalash et des mouftons, tous sous le même toit. Toujours d'humeur à les lever. Que l'avenir suce mon troisième doigt. Non, moi je ne t'aime pas, ni celui qui est avec toi. Y'a que quand tu baises ta daronne que je suis de tout cœur avec toi. Sortais-je beaucoup plus à l'aise.

- Oh ! S'exclame Benjamin P en riant.

- Iiii ! S'exclament Presnel et Mendé (surnom).

Je rie et finis.

- T'as même pas de quoi me faire fumer. Qu'est-ce que je vais faire avec toi ? Concluais-je.

Amor inocenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant