APPEAL• JJK

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𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 1

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31 décembre, 23 h, Séoul.

La salle était bondée de monde. Plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies en ce soir de réveillon de la nouvelle année.

Des PDG, des hommes politiques, toutes sortes de catégories de personnes étaient les bienvenues tant qu'elles étaient riches, pleins aux as.

J'avais bien évidemment ma place ici, mais croyez le ou non, ce genre d'événement me rappelait à quel point, malgré tout ce monde qui m'entourait et le fait que j'étais sans cesse le centre de l'attention, je me sentais seule. Incroyablement seule.

Assise près du bar, sirotant tranquillement mon virgin mojito- parce que je hais l'alcool- je laissai mes yeux se balader ça et là, sur chaque figure que je pouvais croiser.

Cette soirée est d'un ennui à mourir, j'aurai mieux fait de rester chez moi, quitte à passer le nouvel an dans mon canapé comme une vieille.

Rapidement, une figure assez familière s'approcha de moi, un sourire assez malsain sur le visage.

J'émis un profond soupire, désespérée par la conversation qui allait suivre.

-"Salut ma jolie, ça fait une bonne trentaine de minutes que je tourne et je mets enfin le doigt sur toi. Dit-il en s'adossant au bar, à quelques centimètres de ma personne.

Monsieur Kim Jihyun, dans toute sa splendeur mesdames et messieurs.

Ce sale dégénéré, en plus d'être un sacré pervers, me tournait autour depuis quelques mois déjà. On s'était croisé à l'un de ses défilés et depuis, j'avais l'honneur de me le coltiner à chaque évènement de ce genre.

Ses yeux trainaient sur mon corps, le détaillant sans la moindre honte.

Ce type est répugnant.

- Maintenant que tu m'as trouvé, qu'est-ce que tu dirai d'aller voir ailleurs ? Répondis-je en lui adressant un joli sourire hypocrite.

Je déposai mon verre, tout juste entamé, sur le bar et m'apprêtai à lui fausser compagnie, mais bien évidemment, il en décida autrement.

Ça aurait été bien trop beau pour être vrai.

Sa main entoura alors mon poignet, et dans un geste brusque, il me fit me retourner, forcée maintenant à lui faire face.

Je roulai des yeux, agacée par sa présence dans les alentours et lâchai un soupire bien audible, qu'il puisse comprendre que là, il me faisait clairement chier.

-Pourquoi tu t'en vas aussi vite ma jolie. Ça ne te dirait pas de boire un verre en ma compagnie ? Demanda-t-il alors que ses yeux semblaient être obnubilés par mon décolleté.

Je laissai mes doigts glisser sous son menton et relevai sa tête dans un geste qui se voulait être violent.

Ses yeux parurent d'abord étonnés par la brusquerie dont j'avais fait preuve, mais assez rapidement, ils brillaient d'amusement.

- C'est si gentiment demandé... Commençai-je doucement. Mais tu m'excuseras, j'ai d'autres chats à fouetter. Je conclus en lui tournant les talons.

Vous apprendrez aujourd'hui, que ce gros affamé était tenace alors bien évidemment, il me retint une seconde fois.

Cette fois-ci, ses bras ne s'étaient pas gênés et m'avaient entouré la taille, m'attirant entre ses jambes alors qu'il était encore assis au bar.