APPEAL• JJK

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𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 31

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18 h 45, maison de Jungkook, Séoul.

Entourée d'un gros plaid que Jungkook m'avait prêté, j'étais assise sur son canapé, à quelques mètres de lui, les yeux rivés sur l'écran de télévision.

J'avais réussi à le convaincre de me laisser mettre un épisode de mon drama et comment vous dire qu'il ne faisait que de critiquer la moindre scène.

-"C'est complètement débile. Tu regardes vraiment ce truc ? Râla le brun.

- Ça s'appelle le romantisme. Mais c'est vrai, qu'est-ce que t'y connais toi ? Le narguai-je sans décrocher mes yeux des personnages.

- Je peux l'être si j'en ai envie. Répondit-il.

- Chut, regarde. Me plaignis-je en lui pointant l'écran.

Soufflant d'agacement, Jungkook resta silencieux. Je pouvais déjà imaginer ses sourcils se froncer comme à chaque fois qu'il était contrarié et cette image me fit doucement sourire.

La seule lumière produite par l'écran illuminait le salon alors que tous les volets étaient baissés dans la pièce pour nous plonger dans une atmosphère étonnement apaisante.

Notre attention était portée sur les deux protagonistes qui se rapprochaient doucement l'un de l'autre avant de finalement unir leurs lèvres dans un baiser.

Totalement absorbée par la scène que j'avais attendu depuis des épisodes entiers, je fus coupée par Jungkook qui se mit à pouffer de rire.

- C'est complètement naze, on dirait des enfants qui s'embrassent. Je préfère nos bisous. Rétorqua-t-il en croisant les bras contre son torse.

- Gamin. Ris-je en posant mes yeux sur lui.

- On pourrait pas faire autre chose ? Demanda-t-il l'air ennuyé.

- Qu'est-ce que tu proposes ? Questionnai-je intriguée.

- Un karaoké, celui qui perds à un gage. Répondit-il, l'air bien plus enthousiaste.

- Qui est le gamin rappelle moi ? Le narguai-je.

Ses yeux me fixaient avec détermination, preuve qu'il n'était pas prêt de changer d'avis.
Bon, au final ça me tentai plutôt bien et puis n'oublions pas que j'étais une très grande joueuse dans l'âme.

- Prépare toi à te prendre la raclée de ta vie. Ajoutai-je en me défaisant de la petite couverture.

- Je ne perdrai pas, pas même pour tes beaux yeux, beauté. Rétorqua-t-il en se levant pour aller installer le karaoké.

Et puis la soirée prit un tout autre tournant. Elle avait commencé de la plus chaotique des façons mais quelques heures à peine étaient passées et nous étions en train de nous battre l'un contre l'autre, refusant de voir la victoire nous glisser sous le nez.