APPEAL• JJK

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𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 52

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5 H 50, appartement d'Aria, Séoul.

L'alarme incessante en guise de bruit de fond accompagnée des grognements du brun qui me serrait encore contre lui me fit doucement émerger de mon sommeil.

La nuit n'avait été que très courte et pour cause, j'avais du recommencer ma valise en m'assurant de n'avoir rien oublié. Jungkook était resté dans les parages à m'embêter.

Nous avions fini par nous coucher dans les alentours de 2 heures du matin et je regrettai déjà de ne pas avoir pensé à préparer ma valise plus tôt dans la semaine pour gagner quelques heures de sommeil en plus.

Gesticulant entre les bras de Jungkook qui semblait s'être rendormi, j'arrivai à finalement me défaire de son emprise. Je relevai légèrement la tête dans sa direction et un petit rire m'échappa lorsque je tombai sur lui, les yeux clos et la bouche entre ouverte, l'air complètement épuisé et incapable de sortir de son lit.

Passant mes doigts dans ses mèches brunes et désordonnées, je tentai de doucement le réveiller parce que monsieur pouvait être horriblement grognon lorsqu'il était mal réveillé.

Il marmonna d'abord quelques mots incompréhensibles avant d'entre ouvrir les yeux et de croiser mon regard amusé par la même occasion.

- Aller, debout beau gosse. Ris-je en laisse glisser ma main jusque sa joue, la caressant tendrement du bout des doigts.

Se contentant de grogner en guise de réponse, Jungkook referma ses yeux, m'ignorant complètement.

Riant de plus belle, je le secouai légèrement dans le but de le tirer de son sommeil.

- Aller sérieusement chéri, lève toi où on va être en retard. Insistai-je.

Ses bras se firent plus forts autour de ma taille et il enfouit son visage dans mes cheveux, me faisant clairement comprendre qu'il n'était pas très enthousiaste à l'idée de quitter son lit à une heure aussi matinale.

- Encore un peu. Demanda-t-il de sa voix encore endormie.

Incapable de ne pas céder, j'entourai ses épaules de mes bras et l'étreignis à mon tour.

- Deux minutes hein. Craquai-je.

- Pourquoi on doit partir aussi tôt ? Tu m'emmènes à l'autre bout du monde ou quoi ? Questionna-t-il.

- Peut-être bien.Répondis-je, ne tenant pas à lui révéler notre destination. Bon aller debout gros sac. Râlai-je en m'extirpant de ses bras avec difficultés.

Je me levai donc enfin du lit et marchai en direction de la salle de bain avec en arrière plan, les marmonnement de monsieur qui se plaignait de mon absence dans le lit.

- Je te préviens, si jamais t'as pas bougé quand je suis sortie, je peux t'assurer que ça va mal se passer pour toi. Le menaçai-je en passant la porte de la salle de bain.