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𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 66






22 h 45, appartement d'Aria, Séoul.





Une journée de merde.

Voila comment résumé ces 12 h dernières heures.

J'avais commencé assez tôt ce matin avec une interview pour une chaine YouTube assez renommée localement. Après ça, une nouvelle session d'enregistrement qui fut assez courte puisqu'il ne manquait plus que quelques harmonies, et finalement, le reste de ma journée s'était passé au studio de danse.

Je préparai un nouveau clip et autant vous dire que la chorégraphie n'était pas aussi simple que je l'aurai pensé.

J'ai passé près de 4 heures dans la salle de danse, a répéter, encore et encore, les mêmes foutus pas de danse en boucle.

J'étais juste épuisée et après m'être douchée, la première chose que j'avais faite avait été de me jeter dans mon lit.

Mon corps endolorie ne demandait qu'un peu de repos et j'avais rêvé de cet instant toute la journée, depuis mon réveil.

Recroquevillée dans la couette chaude, je ressemblais vraiment à une vieille. Je n'avais même pas prit la peine de manger, je voulais seulement dormir.

Je déposai mon téléphone sur la petite table de chevet et éteignis les dernières lumières qui me maintenaient encore éveillée.

Et alors que mes yeux commençaient à se fermer et mes paupières lourdes, le bruit de la serrure de ma porte d'entrée m'arracha de mon début de sommeil et je fronçai les sourcils, n'attendant personne à cette heure ci.

Je me redressai doucement et m'adossai à ma tête de lit. J'étais vraiment morte de fatigue mais disons que mourir parce qu'un meurtrier s'était introduit dans ma maison n'était pas vraiment dans mes projets.

Debout sur mes deux jambes, je marchai en direction de la porte de ma chambre, le coeur serré dans ma poitrine.

Mis à part Jungkook, personne n'avait le code d'entrée de mon appartement. Le brun n'était pas censé passer ce soir alors je ne comprenais pas qui ça pouvait être.

J'entendais du bruit dans le salon et mon angoisse ne faisait qu'augmenter. Ce n'était pas impossible d'un malade soit entré par irruption. C'était déjà arrivé plusieurs fois à d'autres chanteurs.

Leurs adresses fuiraient et un beau soir, quelqu'un passait leur rendre une petite visite nocturne.

Je ne veux pas mourir si jeune...

Je jetai un coup d'oeil affolé à ce qui se trouvait autour de moi, et mise à part ma lampe de chevet, je ne vois pas ce qui pourrait me servir à me défendre.

Une lampe c'est déjà bien, non ?

Et au moment où je m'était décidée à tendre le bras pour attraper la fameuse lampe, la poignée de la porte de ma chambre se baissa et finalement, la porte s'ouvrit, laissant apparaitre une silhouette masculine alors que mon souffle se coupait.

APPEAL• JJKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant