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𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 24



12 h 30, grand marché, Daegu.


-"Tiens il faut vraiment que tu goûtes ça ! S'exclama Hoseok en me tirant en direction d'un stand de street food.

Me laissant entraîner, je tombai nez à nez avec tout un tas de snack plus alléchants les uns que les autres.

Si Minho me voyait, je peux être sûre qu'il me passerait un savon. 

Souriant au danseur qui semblait vraiment enthousiaste à l'idée de me faire manger tout et n'importe quoi, je l'écoutai m'expliquer la composition de chaque snack qu'il comptait me faire goûter.

- Alors ? Lequel te fait le plus envie ? Questionna-t-il après avoir finit ses explications.

- Hmmm... Je penchai doucement ma tête sur le côté, réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir goûter. Celui là ! M'exclamai-je en pointant l'un d'eux.

- Très bon choix ! Tu vas adorer ! M'encouragea-t-il avant de faire face à la femme qui attendait patiemment notre choix.

- Alors qu'est-ce qu'il vous faudra les enfants ? Demanda-t-elle en nous souriant chaleureusement.

- Deux de ça, de ça et ceux là aussi ! Répondit Hoseok en lui pointant chaque chose qu'il voulait prendre.

Riant face à son gros appétit, je regardai la scène légèrement sur le côté.

Malgré que tout se déroulait très bien jusque là, j'avais toujours un peu peur de croiser des gens mal attentionnés.

Certains seraient prêts à prendre des photos d'Hoseok à son insu et je ne voulais vraiment pas le mêler à ma vie chaotique.

L'aidant à attraper l'un des sacs que la femme nous tendait, je lui souris au passage, la remerciant de sa gentillesse.

- Merci Ajumma ! La gratifia le danseur en lui tendant un billet.

Rapidement, je plaçai ma petite main sur son avant bras, le retenant dans son geste.

Hoseok se tourna alors vers moi, m'interrogeant du regard.

- Je vais payer ça. Affirmai-je alors que son regard se durcit à l'entente de mes mots.

- Certainement pas. Répliqua-t-il.

- Hoseok je-

- Non Aria. Me coupa-t-il. Je vois clair dans ton jeu, je sais que t'es bien plus riche que moi mais je te rappelle que je t'ai invité à sortir et je ne suis pas encore fauché. Continua-t-il alors que je grimaçai de gêne.

- S'il te plaît, je n'aime vraiment pa-

- Je vais finir par mal le prendre Aria. Me coupa-t-il à nouveau, caressant mes cheveux d'un geste rapide.

APPEAL• JJKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant