Deux familles doivent s'unirent pour des raisons monétaire, et d' héritage. La famille des Min est réputé dans le pays, elle est riche et puissante, Yoongi est le deuxième enfant de cette famille, aujourd'hui rendu à 24 ans son père là obligé à sig...
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• 𝐿𝑎 𝑓𝑖𝑒𝑟𝑡𝑒́ • --------
Les invités se sont levés petit à petit, et on finit par quitter les lieux pour mon plus grand bonheur. J'ai passé une bonne partie de la matinée et du début d'après-midi, dans le grand jardin couvert que j'aime tant. Mon mari fort heureusement, à daigner se lever et accompagner ses invités. Je n'ai eu donc rien à faire, et cela m'arrange beaucoup, elle réaccompagner la femme avec qui il a couché hier soir en lui faisant de grands sourires ne m'aurait pas plus du tout.
Cependant, ma joie ne fut pas de longue durée. Quelqu'un vient me voir, les mains toujours dans ses poches, et un regard froid accompagné d'un air indéchiffrable.
- Je vois que vous ne savez pas comment se finissent les fêtes.
- Je sais comment elles se finissent, uniquement quand j'y participe. Dis-je en le regarder
- Ne faites pas l'insolente avec moi, vous auriez dû accompagner ces personnes, vous auriez dû être présente hier, il me semble que c'est ici chez vous, et qu'une femme digne de ce nom sais ce montrer présente.
- Comment pourrais-je être digne de ce nom, alors que vous m'avez interdit de venir à cette soirée.
- Regardez moi quand je vous parle. Dit mon mari etélevant la voix
Je lève les yeux doucement avant de tourner ma tête vers lui, je croise son regard qui n'a rien d'amical, ni de respectueux.
- Et après ? Demandai-je
Je vois son visage changer de forme, sous la colère qui pourrait même se transformer en haine il s'approche rapidement de moi, et un point de mon visage avec force. Il s'approche de moi, vraiment très près de moi et balance ton regard de mes yeux dans ma bouche plusieurs fois.
- Vous avez de la chance d'être jolie, d'être riche et d'avoir la position que vous avez, ça vous éloigne de certains problèmes mais sachez une chose, vous êtes ma femme et ici c'est chez moi. Votre position n'est plus aussi avantageuse maintenant.
Il lâche mon visage sèchement, ce qui me fait tourner la tête, et me décoiffe un peu. Il recule de quelque pas en me regardant, remet sa main dans sa poche et sors du jardin d'hiver. Après cette altercation, je suis resté encore un certain moment dans le jardin d'hiver à pleurer. Je ne sais pas si mes parents ont conscience de ce que je vis, mais je me dis que ma sœur a peut-être raison, plus personne ne se soucie de ce genre de cas, du moment qu'il y a de l'argent, du pouvoir plus rien d'autre ne compte. Qu'il y ait de la souffrance ou non, plus personne ne réagira.
Dans l'après-midi, j'ai appelé ma sœur. Je lui ai dit comment s'était passé le reste de la soirée, jusqu'au matin et je lui ai surtout parlé de l'homme mystérieux, donc j'ai fini par apprendre le nom. Nous avons beaucoup rigolé de ça, et elle semblait très intéressé d'en savoir plus. On appelle c'est terminé il était déjà tard le soir, j'avais faim et c'est surtout pas mon mari qui est venu me chercher pour manger. J'ai donc dû faire face à un majordome, ou un homme de maison je ne sais pas comment l'appeler. Il m'a dit que le repas était prêt, et que tout m'attendais en bas dans la salle à manger.
- Enfin.
Je m'arrête sur le seuil de la porte, je ne m'attendais pas à le voir ici, je pensais qu'il aurait déjà fini de manger et qu'il serait reparti je ne sais où. Il faut croire que même mes plus infimes prières ne s'exaucent pas.
- Je ne pensais pas que vous seriez ici. Dis-je en m'approchant
- Vous auriez préféré me voir ailleurs. Dit-il en souriant
Je m'approche encore lentement, et m'installe après avoir tiré ma chaise. Comme d'habitude je suis à l'autre bout de la table, en face de lui. Heureusement la table est longue, nous sommes donc loin l'un de l'autre.
- Toute cette nourriture est-elle vraiment nécessaire ? Nous n'allons pas à manger le quart.
- vous n'aurez qu'à la donner aux pauvres. Dit-il en rigolant presque en commençant à se servir
- C'est une bonne idée.
Surpris il lève directement la tête vers moi, je pense qu'il ne s'attendait pas à ce que je réponde. Son visage se déforme encore, c'est fou comme il peut être moins beau à certains moments. S'il avait ce regard avec les autres femmes, le trouveraient t-elles toujours autant attirant ?
- Vous n'en ferez rien, nous ne sommes pas dans une maison de charité. Je ne sais pas quelle éducation vous avez eu mais il semblerait que nous n'ayons pas partager la même. Auriez-vous menti à mes parents sur vos origines ?
- Je n'ai rien fait de tel. Dis-je en prenant mes couverts
- Il vaudrait mieux pour vous.
En écoutant arborer de beaux discours, du jolis mots et former de belles phrases. Je ne comprends pas comment il peut être aussi froid et distant physiquement. Il est clair que son éducation a beaucoup aidé dans ce qu'il est capable de faire ou pas aujourd'hui, mais il n'empêche qu'il est cruel, méchant, odieux, et que cela lui est dû à cause de ses parents. À part peut-être nos mères, nous avons presque les mêmes pères et je sais que ces derniers ne comprendront pas où est le problème.
- J'ai rencontré un de vos amis hier soir.
- Un de mes amis ? Dit-il en levant son regard vers moi les couverts en mains
- Oui il a dit s'appeler Seupaik.
Mon mari ne bouge pas, il semble rester suspendu dans le temps. Son inquiétude, est toujours figée sur son visage. Il est peut-être même devenu méfiant entre-temps, je ne sais pas vraiment si c'est son ami, mais la nouvelle ne semble pas l'enchanter. De mon côté je continue de manger, sans trop lever les yeux vers lui. Maintenant je suis curieuse, je me demande vraiment qui est cet homme et ce qu'il représente pour lui. Peut-être ai-je trouvé une faille, ou quelque chose qui le dérange.
- Ne revoyez plus cet homme. Dit-il enfin
- Pourquoi ?
- Parce que vous êtes ma femme et vous n'avez pas à voir d'autres hommes. Dit-il en élevantencore la voix
En attendant ses paroles, c'est à mon tour de me figer sur place. Comment peut-il dire ça alors que hier soir il m'a trompé avec une autre femme. Il faut croire que les règles qu'il énonce de son faites que pour moi. Encore une fois, je suis dans une position d'injustice et d'inconfort. Ce n'est pas juste, ce n'est pas acceptable et pourtant je vais devoir m'en contenter. Vive les mariages arrangés, vive l'argent, vive le pouvoir et bonjour le bonheur.