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Honteuse, je m'allonge et passe la couverture jusque mon épaule, m'allongeant dos à lui.

- Tu quoi ? Demande-t-il.

- Rien. Dors maintenant.

- Non, pas avant que tu aies répété.

Je soupire:

- Je tiens à toi. C'est bon, lâche-moi maintenant.

Soudain, je sens ses lèvres venir se loger dans le creux de mon cou, me faisant frissonner. Ses doigts eux, viennent se loger sous mon t-shirt afin de glisser sur la peau nue de ma taille.

La chaleur aux joues, je ne fais rien. Je ferme simplement mes yeux, savourant son contact.

- Toi aussi tu tiens à moi alors ? Je demande, un rictus placé au visage.

- Rêve. Il répond entre deux baiser dans mon cou.

- Oui, oui. Je vais pas me fâcher pour l'instant mais un jour je te forcerai à l'avouer.

Il ricane, puis cesse ses baisers dans mon cou, m'attirant contre lui, ses doigts glissant sur mon ventre.

- Bonne nuit mongole. Dit-il.

- Bonne nuit tête de gland.

***

    Je me réveille seule, sur le lit de Kaiden. Je me frotte les yeux, encore ensommeillée.

  Soudain, une voix forte me fait sursauter:

- Elle est sortie hein !?

   Je fronce des sourcils et mon regard se dirige vers la porte. Ava est posé à l'encadrement de la porte.

- Ava...? Je demande d'une voix rauque. Qu'est-ce que tu fous là ?

- Quand est-ce que tu avoueras que vous avez un truc tous les deux ? T'es dans son lit !

   Rouge de honte, mon cerveau se réveille soudainement.

- C'est pas ce que tu crois ! Je me redresse et me lève rapidement, en fait je...

- Avalonne ! Ton père veut te parler ! S'exclame la voix de Kaiden.

    Ma sœur me lance un regard malicieux, puis amène deux doigts faces à ses yeux qu'elle pointe ensuite dans ma direction, me faisant comprendre qu'elle m'a à l'œil.

   Je l'entends dévaler les escaliers, et je soupire et passant une main sur mon visage.

   J'entends ensuite des pas qui montent, et Kaiden entre, refermant la porte derrière lui, non sans cacher son envie de rire.

- Tu n'as pas intérêt à rire. Je le menace.

- Pff. J'allais pas du tout rire.

   Je lève les yeux au ciel et laisse tomber mon dos sur le lit:

- Tu n'aurais pas pu me réveiller ? Je demande.

- Elle m'a réveillée en arrivant. Je ne savais pas que c'était elle. Dit-il avant de venir à côté de moi. Je lui ai juste dit que t'étais sortie pour éviter qu'elle ne te cherche.

- Orh, qu'est-ce que tu peux être con. Je souffle.

   Il avance brusque son visage face au mien:

- C'est qui que tu traites de con ?

- Si tu te sens visé c'est qu'il y a une raison.

This Body GuardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant