Chapitre 15

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Jake

Assis dans la cuisine à la table du petit-déjeuner, je regarde mes parents discuter avec Nora. D'une façon très étrange, ils semblent l'intégrer dans leur routine avec énormément de facilité. Mon père qui a toujours été le plus méfiant de nous trois, est aujourd'hui étonnamment bavard et détendu en sa présence.

— Vous devez absolument y allé ! Lui dit-il avec enthousiasme. Paris est vraiment l'une des plus belle villes du monde et ce n'est pas uniquement parce-que ma femme y est née! Ajoute-t-il avec amusement.

— Mon frère Alex y est installé avec sa femme Olivia. Ils sont revenus y vivre après avoir vécu vingt ans à Los Angeles. Raconte ma mère.

— Votre frère vivait à Los Angeles ? Demande Nora.

— Il y était scénariste en plus d'être écrivain...

— Vous avez certainement dû entendre parlé d'Olivia Bedington ? Ajoute mon père.

— Bien sûr ! C'est l'une de mes actrices préférée !

— Et bien c'est sa femme ! C'est la tante de Jake.

Nora se retourne vers moi, furieuse et me fait les gros yeux.

— Quoi ? Demandais-je surpris par son apparente hostilité.

— Ta tante est Olivia Bedington et ta mère est Anna Marchand ! Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?!

— Je ne le crie pas sur les toits lorsque je m'installe dans une nouvelle paroisse... Répondis-je simplement.

— Ne joue pas la carte de celui qui veut faire profil bas ! Tout s'explique maintenant. Se dit-elle à elle-même.

— Comment ça ? Demande ma mère.

— Lorsqu'il est arrivé à Bedford, ma famille est moi avons été chargé de l'accueillir. Seulement quand on m'a dit que je devais recevoir le nouveau vicaire, je m'attendais à un vieil homme grabataire et ennuyeux à mourir. Au lieu de ça, j'ai vu apparaitre un motard vêtu d'une veste en cuir noir, sortie tout droit d'un film de voyous !

— Rien que ça ? Effectivement, l'effet à dû être particulièrement impressionnant. Dit ma mère en me jetant un regard amusé.

— Maintenant je comprends mieux, tu as ça en toi. C'est dans tes gênes ! Ajoute Nora.

Ma mère et mon père retiennent ostensiblement leur rire et je secoue la tête avec dépit en l'entendant sous-entendre que j'aurai des prédispositions pour une quelconque carrière artistique.

— Il semblerait que j'ai raté ma vocation. Bon ! On va y allé, si tu ne veux pas arriver en retard à ton rendez-vous... Dis-je dépité.

— Lorsque vous reviendrez, nous serons déjà partis ta mère et moi. Dit mon père.

Ils m'ont prévenus qu'ils se rendaient sur le nouveau tournage de ma mère en Cornouailles et pour être honnête, cela m'arrange bien ! Même-ci j'adore mes parents, ils sont assez envahissants, la preuve en est avec ce petit-déjeuner. Cependant, je ne les avait jamais vu aussi subjuguer par quiconque avant et je ne peux pas leur en vouloir car c'est aussi l'effet que Nora a sur moi.

Avant de partir, nous leur disons au revoir comme il se doit. Ma mère et Nora s'embrassent chaleureusement quand à mon père, d'un naturel plus distant, il la prend aussi dans les bras. Je souris discrètement me disant qu'en de telle circonstances elle en a peut-être besoin, étant loin de chez elle. Une fois dans la rue, Nora et moi mettons nos casques et montons sur ma moto pour nous rendre à son lieu de rendez-vous.

The Women of the family - Tome 3 : NoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant