MALÉDICTION [ Itachi x Plein De Monde ]

Un pas dans l'obscurité

    Une semaine. Il ne me restait plus qu'une seule semaine d'enfermement. Les médecins de la Racine avaient enfin trouvés une formule de médicament plus efficace que celui de l'hôpital de Konoha. Même si, malheureusement, la nature de mon mal restait inconnue. La dernière semaine était réservée à l'observation des éventuels effet secondaires inattendus du produit. Mais pour le moment, il n'y avait rien à signaler.

   Cela faisait seulement trois heures que j'avais avalé la pilule mais, je me portait comme un charme. J'avais même décidé de faire de l'exploration. En effet, en trois semaines ici, je n'étais aller que dans les pièces médicales et une fois dans le bureau de Danzo. Danzo que je n'avais pas revue depuis lors. Mais cela ne me manquait pas. Bien au contraire, sentir son regard sur moi, ou ses mains contre peau étaient ce qui me procuraient le plus de sensation désagréable. J'avais l'impression d'être souillé par les ténèbres en personne.

    Je marcha lentement dans les couloirs, pour me ménager, durant plusieurs minutes. Tout ici ce ressemblait, les murs, les portes, le sol. Absolument tout. Je continua d'avancer jusqu'à attendre une porte. Curieux, je l'ouvrit, sans craindre qu'une personne pouvait me voir. Je referma derrière moi avant de voir qu'il s'agissait d'une salle d'entraînement. Elle était plutôt sombre, comme toutes les pièces de ce lieu, mais bien plus grande et circulaire. Au centre, se dessinait un cercle entouré de colonnes. Et sur les côtés, près des murs, tout un tas d'armes étaient entreposées.

    Je commença à marcher le long des rangées d'armes. Il y avait des shuriken, des katanas de toutes tailles et d'autre armes en tout genre. Mais c'est à la vue de quelque kunai que je fus réellement ravie de la découverte de cette salle. J'en pris un en main pour mieux l'observer. Il était si léger mais en même temps parfaitement équilibré. Je resta subjugué devant cette arme de si grande qualité. Étrangement, dès que j'eu touché le metal glacé, le sentiment de vide renvint dans ma pointrine. Si bien, que je ne remarqua pas la présence derrière mon dos.

   -" Tu as trouvé cette pièce à ce que je vois."

Je me retourna pour faire fasse à mon interlocuteur qui ne pouvait être que Danzo. Je le regarda sans rien dire, toujours le kunai en main.

    -" fait moi une petite démonstration veux-tu. "

Je resta légèrement perplexe devant ça demande mais je m'exécuta tout de même. Je pris quelques cibles que je positionna sur les piliers ou sur le sol. Je pris également des kunai avant de me placer au milieu du cercle d'entrainement. Pendant tout ce temps, Danzo n'avait fait que me regarder de son oeil unique, après s'être déplacé à l'endroit où il aurait un meilleur visibilité. Je pris une grande respiration en fermant les yeux avant de sauter en l'air et de lancer mes armes. Je retombis rapidement et ouvrit mes paupières. Comme à mon habitude, tous mes tires étaient parfait. Et je n'étais pas le seul à l'avoir remarqué...

   -" Il semblerait que tu n'es pas perdu le coup de main. Tu es un véritable génie...

    - Non, je ne suis pas un génie

    - Ne dit pas de bêtises. Selon toi, combien de tes petits camarades de l'académie auraient pu faire les mêmes tires que toi? C'est simple, il n'y en a aucun.

     - Alors, c'est pour ça, parceque je suis un génie que vous m'avez autant aidé.

    - Oui...et non."

Ça réponse ne me choqua guère, et justement, je désirais ardemment connaître les vrais raisons de ma vue ici.

   -" Alors pourquoi?"

Il sourit avant de s'éloigner de moi.

   -" Si tu veux une réponse, suis moi."

      Et c'est ainsi que je le suivis, à travers les couloirs identiques de se repérer. J'admirais quiconque réussissait à se retrouver dans ces lieux. Danzo marchait devant moi bercé par le son de sa canne qui tapait contre le sol à chacun de ses pas. Je me suis toujours demandé se que cachait ces emblématiques bandages. Décidément, quel homme énigmatique ce Danzo.

    Nous arrivâmes ensuite devant la porte de son bureau. Comme il me l'avait spécifié il y a quelques temps, la porte n'était pas fermée. Nous entrâmes, puis il s'assit sur sa chaise de bureau en m'indiquant la chaise en face. Je mis assis, toujours sous le regard perçant de mon hôte. Nous restâmes là, pendant quelques minutes dans le silence. Avant que je ne le brise. 

     -" Maintenant que nous sommes dans votre bureau, vous pouvez répondre à ma question.

    -  Tu es sûr de vouloir savoir?"

J'hésita un moment, en effet, je me doutais que la réponse ne me plairait pas, dans tous les sens du terme. Mais, j'opina frêlement du chef, car la curiosité avait pris le dessus.

    -" Si je t'ai aidé, c'est parceque je te veux."

J'écarquilla la yeux sous sa réponse. Lui, au contraire, garda son regard dans le vide.

    -" Pour tout te dire, je te désir depuis notre première rencontre, à l'hôpital."

A ces mots, il se leva et avança vers moi, ce qui me crispa.

    -" C'est pourquoi je t'ai amené ici, pour pouvoir te voir plus souvent. Même si, il est vrai que j'ai pris peur. Et que durant ces quelques semaines nous avons passé que peu de temps ensemble."

Il fit quelques pas pour n'être plus qu'à une dizaine de centimètres de moi. Je devais garder ma tête levait pour le regarder dans les yeux.
     Sens prevenir, il se mit à genoux devant moi puis il prit mon pied droit dans ses mains.

   -" Mais j'espère que même quand tu rentras chez toi, nous pourrons nous voir plus souvent."

Il commença à défaire les lacets de ma chaussure avant de la retirer. Il approcha mon pied de ses lèvres avant de les déposer sur ma peau. J'étais totalement pétrifié. Mes mains tremblaient de peur. Alors, je sera mes doigts sur la chaise pour ne pas crier. Il continua de m'embrasser le pied droit, de plus en plus vite. J'avais envie de m'enfuir. Je priais au fond de moi pour que quelqu'un entre dans ce bureau me sauver. Mais je savais au fond, que personne ne viendrait...