MALÉDICTION [ Itachi x Plein De Monde ]

Déclaration

     Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que Shisui me tira vers lui pour déposer un chaste baisé sur mes lèvres.
      Il m'embrassa si rapide que je n'eu à peine le temps de réaliser se qu'il venait de se passer. Mais, bien qu'il s'était séparé de moi, je sentais toujours ses lèvres sur les miennes. Son baisé avait été bien différents de ceux de Danzo, il était bien plus chaud et doux, animé d'une pulsion saine et bienveillante. Malheureusement, cela m'était désagréable, et même si je savais que c'était Shisui qui m'avait embrassé, le visage de Danzo traversait mon esprit. Les picotements sur mes lèvres me donnaient envie de frotter ma bouche jusqu'à ce que cela cesse pour de bon.
     Devant moi. Shisui qui était contre l'arbre, ne bougeait pas. Il me regardait, d'un air doux et amer, comme si il pensait que j'allais le rejeter. Cette pensée m'émeut. En effet, Shisui était si innocent, si pure, que cela me faisait sentir coupable. Il m'aimait, il était amoureux de moi, amoureux d'un être sombre et abject. Parcequ'avec se que m'avait fait Danzo, j'étais souillé, sale, impure.
        La voix claire et douce de Shisui me fit relever la tête vers lui.
    -" Itachi... je t'aime, tu veux bien sortir avec moi, s'il te plaît... Mais avant de me rejeter, réfléchis durant ton voyage. Tu me répondras, en revenant à Konoha."
     J'étais totalement pétrifié. Je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire. Mais avant que je puis ouvrir la bouche, Shisui me dit au revoir avant de disparaître sans crier garde. Je resta là, devant l'arbre, durant quelques secondes avant de tourner mes talons vers la porte du village où m'attendait Jiraya.

                            "......"

       -" Alors gamin on arrive en retard, tu vas finir pas ressembler à kakashi.
        - Je suis navré, j'avais... une cours à faire. Et.. qui est ce Kakashi?
        - Personne petit personne."
    Je le regardais d'un air suspicieux, avant de le suivre en direction de l'extérieur des portes.
    Nous marchâmes pendant environ 1 heure en silence, quand, je daigna enfin posé une question.
       -" Où allons-nous?
       - Ahahahaha, je me demandais quand tu allais me le demander. Et bien, nous allons chercher de l'inspiration pour mon livre."
    Je fronça les sourcils sous le coup de sa réponse. Il m'avait de nombreuses fois parlé de sa carrière d'écrivain, mais je ne pensais pas qu'il se prenait autant au sérieux.
      -" Il y a un village connu pour ses bain thermaux à quelques heures d'ici. Et se sera notre première étape. En effet, je compte sortir se livre à la suite de se voyage. Et bien entendu, achever la tâche que ma confié tes parents bien sûr. Alors, ta mission sera de m'assister dans ses deux tâches. Tu dois surment être flatté de devenir mon acolyte mais surtout ne rougis pas je t'en pris, c'est tout naturel. Ahahahaha. "
   Il continua de rire un bon moment alors qu'il marchait devant moi. Je sentais que ce voyage serait riche en émotions.

                          "......."

       Quand nous arrivâmes enfin au village, il devait être environ 19h et je devais bien admettre, que j'étais crevé. Mais pieds me faisait un mal de chien et ma tête encore plus. En effet, bien que je prenais mes médicaments avec rigueur, cela ne faisait qu'atténuer la douleur et non la stopper totalement. Mon père m'avait dit, que le sharingan agissait comme une sorte d'animal. Il se nourrit de sentiments négatifs afin de devenir plus gros et de gagner en puissance. Je suppose que ma discution avec Shisui m'avait pas mal troublé. De puis mon départ du village, je n'avais cessé de songer à lui et à sa proposition. Il m'avait demandé de devenir son petit ami en quelques sorte. A vrai dire, je ne savais pas trop, je ne connaissais pas encore toutes les subtilités du language amoureux. Mais si c'était bien ce que je croyais, je me trouvais totalement désarmé. En effet, je ne connaissais pas le consepte de l'amour. Hormis celui de ma famille bien sur.
      Je releva la tête, afin de regarder le visage de l'homme près de moi. L'ermite marchait en suivant du regard les belles femmes ou les bars présents dans la rue principale de la ville. Je soupira, avant de me dire qu'au moins, Maitre Jiraya pourrait sûrement m'éclairer sur mon problème avec Shisui.
        Je me stoppa dans ma réflexion quand l'ermite au crapaud cessa de marcher. En effet, il fixait la vitrine d'un bar peu recommandable en rougissant et en ayant du sang qui lui sortait des narines.
       -" Bon voilà ce qu'on va faire petit. Je te donne un peu d'argent pour que tu puisses chercher une chambre dans l'auberge de ton choix . Et moi en attendant....
       - Vous allez chercher de l'inspiration pour votre livre...
      - Tu as très bien compris, tu apprends vite, bon je te laisse et tache de ne pas faire de bêtises."
       A ces mots, il se rua à l'intérieur de la boutique, en me lançant quelques billets. Je resta quelques seconde planté là, sans savoir quoi faire. Mais je me décida finalement à avancer dans cette ville, totalement inconnue.

                          "........"

       Au bout d'une bonne heure, je réussi enfin à trouver une auberge convenable. Elle était assez chère, mais ce n'était pas mon argent après tout.
       En entrant de la chambre, la première chose que je fûs, avait été de me jeter dans la salle de bain afin de ma laver. En effet, après une journée de marche acharnée sous la chaleur de la fin de l'été m'avait rendu exsangue. Alors, je fis couler un bain avant de m'y plongé. C'était si agréable, l'eau chaude venait caresser ma peau endolorie par tant d'effort. Je ferma les yeux pendant quelques instant, juste pour profiter encore plus du moment.
      Seulement, comme à mon habitude, un pensée parasite vint me faire quitter cette atmosphère paisible. De faite, quand je rouvris les yeux, la vision de l'eau du bain fumant près de moi me rappela la fois où je m'étais ébouillanté. Je tourna la tête, afin fixer ma cicatrice sur mon bras gauche, qui n'était toujours pas partie.  A vrai dire, j'y pensais régulièrement. Je m'en voulais, je m'en voulais profondément. Pas pour moi, non, je ne me plaignais pas. Je plaignais mes parents. Ils n'avaient rien demandé. Et puis, la nouvelle sur ma maladie incurable les avait déjà bien secoué et pourtant, je n'avais pu m'empêcher de faire d'autres bêtises. Ils m'aimaient et moi je leur avais montré mon désespoir alors qu'il faisait tout pour m'aider. Ils allaient jusqu'à révéler les secrets du clan juste pour m'assumer quelques années de plus, et que je puisse réaliser mon rêve. Mais ce rêve, était t'il réalisable. Pouvais-je sauver les hommes de leur propre déchaînement de haine et de violence? Pouvais-je réellement sauver les faibles contre les puissants?  Pouvais- je vraiment sauver les êtres que j'aimais le plus au monde? Ma mère, mon père, Sasuke et... Shisui. En pensant à lui, de la chaleur me monta au joue, et c'était plutôt agréable. Mon esprit dériva encore sur sa proposition. Je me demandais si je l'aimais. Et que, si c'était le cas, que devais-je faire? Devais-je lui dire sans penser aux conséquences. En effet, je ne pensais pas que le clan était très ouvert pour ce genre de relation. Et puis, j'étais bien plus jeune que lui, il avait déjà plus de 12 ans et je n'en avais que 7. De plus, il y avait Danzo. Et je ne pensais pas qu'il allait me laisser tranquille avec Shisui.  De plus, je sentait encore ses mains sur mon cou quand j'avais prononcé le nom de mon ami. Cet homme me répugnait au plus haut point. A cause de lui, chaque contact physique, même de la part de ma mère, me devenait insupportable. C'est pourquoi, quand Shisui m'avait embrassé, je n'avais ressenti aucun plaisir, aucun chaleur. Et pourtant, j'aurais aimé. Je respira un bon coup en songeant au fait que j'étais loin du chef de la Racine  pour l'instant et que je devais en profiter. Et cela, même si je me retrouvais avec un énergumène comme l'ermite Jiraya. En pensant à lui, je me posa soudain une question. Je me demandais, comment allait t'il faire pour trouver l'auberge où j'avais pris une chambre? En effet, il s'agissait d'une grande ville, possédant au moins une cinquantaine d'Hôtels.
      Je souffla en relevant la tête afin de lire l'heure sur l'horloge en face de moi. Elle m'indiquait minuit trente-huit. En effet, sans m'en rendre compte, je m'étais assoupi dans le bain pendant plusieurs heures. Alors, je sortie en trombe de la salle d'eau en m'habillant. Et comme l'ermite n'était toujours pas rentré, je sortie de la chambre afin d'aller le chercher dans les rues toujours bondées de cette ville mystérieuse...