MALÉDICTION [ Itachi x Plein De Monde ]

Honnêteté

"- Tu pourra dire à l'hokage et au malade que c'est non."

    Il répondit de manière droite et solide. Son comportement, à présent, était bien différent de celui d'il y a quelques minutes. Il me regardait dans les yeux, avant de détruire le rouleau afin de ne laisser aucunes traces de cet échange. De mon côté, mes battements de coeur ne ralentissaient pas, et bien au contraire, ils s'accéléraient. De plus, pour ne rien arranger à ma situation, un goût de sang commençait à se frayer un chemin, à travers ma gorge, et une vive douleur me pris au yeux et aux poumons.

    Bien entendu, je ne laissais transparaître aucune de mes émotions. Seulement, je devais admettre que j'étais triste. Sans l'aide de Maitre Jiraya, dans la création d'un sceau, mes cellules continuaient de se tuer entre elles. Et c'était, sans compter les résultats de nouveaux examens médicaux, passés lors de ma dernière visite à l'hôpital. En effet, la première fois que les médecins m'avaient examiné, il y a quelques années, ils pensaient que je pouvais dépasser la vingtaine si je ne devenais pas ninja. Or, à cette époque, je n'avais pas encore de sharingan. Il était seulement en train d'essayer de se fixer à mes yeux. Mais maintenant que mes tomoe étaient apparus, je risquais de mourir dans environ 5 ans. Alors, si je voulais avoir une chance de devenir adulte et d'accompli mon rêve, ce sceau était obligatoire.

      J'imaginais déjà les larmes de ma mère à l'entente du refus de l'ermite. Je l'avais déjà tant faite souffrir. C'est pourquoi, je ne devais pas abandonné que se soit pour elle, où pour mon but, détruire le cercle de la haine.

    -" Pourquoi, "non"?

    - Et bien, vois tu, d'après le message, je dois accepter d'emmener avec moi en voyage un enfant malade, afin de créer un sceau pour le guérir. Mais, que si je veux plus d'informations, je dois d'abord accepter la mission et cela sans même connaitre l'identité du gamin ou la maladie qui l'atteint. Ce que je trouve assez mystérieux et malhonnête même de la part de Sarutobi. La seule chose que je peux déduire est que le Hokage tien beaucoup à la vie de cet enfant.

     -Alors, si comme vous le dite, l'enfant est important au yeux de votre ancien professeur, pourquoi refuser?

      - Parceque je ne fais pas confiance à ceux qui cache trop d'information à leur allié. Bien que je comprenne son intention de protection envers le patient. Selon moi, quand on demande un service comme celui ci à quelqu'un, on se doit d'être totalement honnête envers elle."

     Même si ses paroles étaient assez rude, je devais admettre que j'étais plutôt de son avis. Mais, mon père ne voulait prendre de risque et éviter que cette affaire face trop de bruit. Cela pouvait nuire au clan et à sa propre réputation .
     Puis, il s'éloigna de moi en me donne une indication.

    -" Dis à ton copain que si il veut que je l'aide, il faut d'abord qu'il soit transparent avec moi."

     Je voulais le retenir, mais mes yeux et mon torse me faisaient de plus en plus mal et du sang commençait à coulé de mon nez. Heureusement, Jiraya était de dos et ne pouvais constater dans quel état je me trouvais. Alors, sans plus attendre, j'avala une des pillules de la Racine en essuyant ma narine.

    -" Attendez!"

    Il se retourna, alors que j'essayais de feindre une posture naturelle, le temps que les médicaments fassent effet.

    -" Si je vous révèlais tout, vous accepterez?

    - Comme je te l'ai dis, l'honnêteté est la clef d'une bonne entente.

    - Bien, alors... même si, je pense qu'en réalité vous vous en doutiez déjà, le garçon malade, c'est moi."

     Quand je prononça cette phrase, l'ermite revint se poster près de moi alors que je baissais les yeux. Il s'accroupit, afin d'être à ma hauteur. Et comme dans un geste de solidarité et de compassion, il posa sa main sur mon épaule. Ce contact me surpris, alors je relèva la tête. Sur son visage était inscrit un sourire doux qui me réchauffa légèrement le coeur. Je m'étais dit à ce moment, que ce Jiraya était vraiment un homme à moult facettes.