MALÉDICTION [ Itachi x Plein De Monde ]

Angoisse

-" Toc toc toc"

    On toquait à ma porte. Encore une fois. Le Hokage était parti il y a environ deux heures. Mais mes pensées étaient toujours maintenues, par l'angoisse qui résultaient de ma discussion avec lui. Je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire. Selon lui, je devrais simplement chercher Jiraya dans le village, lui remettre un message que je n'avais pas, puis partir avec lui en voyage le sourire aux lèvres. Mais bien entendu, ce n'est pas comme cela que je l'envisageais. Je ne connaissais pas ce Jiraya, et il ne me connaissait pas non plus. Il allait sûrement me prendre pour un colporteur venu voler sa bourse quand il aura le dos tourné. Ou alors, comme un gosse perdu qui ne sera qu'un poids, et qui ne vaut pas la peine d'être aidé. J'aurais aimé rester un peu plus dans mes pensées mais la personne qui avait toqué, entra rapidement.

   -"Alors, on est encore à l'hôpital, et ben dit donc, tu n'es vraiment pas très solide ma parole."

Même sans avoir vue l'intrus, je pouvais reconnaître cette voix entre mille. Alors, je m'assis sur mon lit avant de sourire légèrement à l'approche de mon interlocuteur.

   -" Tu étais pas obligé de venir, tu sais Shisui.

   -  Je sais, mais j'allais pas laisser mon pote dans un chambre terne tout seul. Alors je suis venu avec quelques petits trucs..."

Il fit une moue pleine de malice, en levant un sac près de son visage. Il ramena la chaise plus proche de mon lit, et sortit les sucreries qu'il avait ramené. Puis sans prévenir, il posa une boîte de dango sur les genoux en me faisant un clin d'œil. Nous pouffâmes légèrement, avant de commencer à déguster, en silence ces mets délicats. Cependant, Shisui baissa la tête avant de prendre la parole.

    -"  Tu n'es pas obligé de me le dire tu sais, mais.... mais je suis ton ami, Itachi. Et je m'inquiète pour toi. Hier, nous étions censés nous retrouver dans la forêt comme d'habitude, mais tu n'es pas venu, puis quelques heures plus tard, j'apprends que tu es dans un attentat grave à l'hôpital. Alors...je...me suis inquiété et je me demande ce qu'il c'est passé pour te mettre dans un tel état."

   Je le regardais, d'un air triste. Alors que lui, essayait de cacher les quelques larmes qui perlées au coin de ses yeux. Je n'aimais pas le voir comme cela, abattu et sans repères. Encore plus si c'était de ma faute. Je ressentais un pincement au coeur comme si on me le compressé. Je n'avais encore jamais ressenti cette sensation. Alors, sous le coup d'une pulsion inconsciente, je m'approcha de shisui pour le serrer dans mes bras. Au premier abord, il sembla plutôt surpris de mon geste, mais finit par entourer ses bras autour de ma taille pour enfouir sa tête dans mon torse. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais enclenché se mécanisme de rapprochement humain. Car, à mon habitude, je fuyais tout rapprochement, et cela même avec ma mère quand elle voulait me faire un câlin. Mais avec  Shisui, c'était différent, je me sentais bien, avec lui dans mes bras. Je me sentais bien aussi quand il essayait de faire de blague, ou quand il me faisait des piques pour m'énerver. A vrai dire, n'importes quels moments passés en compagnie de Shisui me faisait sentir vraiment apaisé. Comme ci j'étais réellement moi, sans aucun filtre. C'est pourquoi, je n'imaginais pas une seule seconde ma vie sans Shisui à mes côtés, pour moi cela était impossible. Je sentais que si il venait à disparaître. Je ne serais plus vraiment moi-même, que je n'aurai qu'une demi vie.
      Nous restâmes dans cette position encore quelques minutes avant que je ne décide à parler.

     -" Je m'en vais, Shisui.

      -Quoi?"

Il murmura ce mot comme si il était en train de dormir ,tout en remuant sa tête contre mon torse. Je trouvais cela incroyablement mignon. Mais se n'était pas le moment de penser à ce genre de chose.

     -" Je m'en vais Shisui, je quitte Konoha durant un moment.

      - Quoi?! Tu quitte le village. Pourquoi?! Quand?! Où vas-tu?!"

Il s'était levé et me regardé avec un air abasourdi. De mon côté, je sourais légèrement face à un comportement aussi puéril.

     -" Je doit, normalement, partir d'ici une semaine environ pendant six mois.

     - Comment ça " normalement"?

     -  Disons, que tout n'est pas encore réglé, mais que cela le sera d'ici quelques jours.

      - Ah, je comprends. C'est pour cela que le Hokage est venu te voir, hein?
      - Comment tu...

      - Je voulais venir te voir plus tôt dans la journée, mais on m'a dit que tu étais avec quelqu'un, et vu que j'avais vu ta mère et ton père dans le couloir, je me doute bien qu'il ne pouvait s'agir que de l'hokage.

       - Plus je te connais et plus tu m'épates Shisui..."
 
                           "........"

       La nuit était bien entamée déjà, mais je ne trouvais toujours pas le sommeil. J'étais chez moi, depuis bientôt quatre jours. Selon le Hokage, Jiraya arriverait à Konoha demain ou plutôt tout à l'heure. Et même si j'avais enfin le message que je devais lui transmettre, mon stress n'avait pas diminué, bien au contraire. Après tout, quoi de plus normal. Si tout se passait bien, j'allais voyager avec l'un des ninja les plus fort de son temps. Et qui aller aussi m'aider en créant un sceau pour mes pupilles. Mais si cela ne se passait pas comme prévu, et que même avec l'appuie du Hokage, le Sannin légendaire était retissant, je pouvais dire adieu à ma carrière de ninja. Je respira un bon coup pour me donner du courage et m'apaiser. Car il fallait que je dorme. En effet, faire face à un ninja mythique était déjà difficile, mais alors la tête dans les chaussettes en prime, je ne saurais imaginer le carnage. Et puis, il y avait un autre problème qui s'opposait à moi. Demain, je devais trouver Jiraya dans le village sans savoir à quoi il ressemblait. C'était comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Le Hokage étant absent, je n'avait aucun moyen d'être aidé dans mes recherches. Malgré cela, j'essayais tout de même de me rassurer, en me disant qu'un ninja d'exception comme lui, ne devait pas passer inaperçu. Et qu'il devait dégager un tel charisme, que je le reconnaîtrais tout de suite. Ou du moins, je l'espèrais...