MALÉDICTION [ Itachi x Plein De Monde ]

discussion

    Nous étions quatre, dans une chambre d'hôtel miteuse, au fin fond du village.
    En effet, après que l'ermite m'ai demandé une audience avec mes parents, il me donna l'adresse d'une petite auberge où personne ne nous remarquerait. Je savais déjà que l'idée ne plairait à mon paternel, mais qu'il accepterait tout de même, pour mon bien. Alors, à ce moment, je quitta Jiraya pour rejoindre ma maison, et annoncer la nouvelle à mes géniteurs.
    Et nous étions donc là, le soir même, dans cet endroit certe discret mais peu distingué. Nous étions tous autour d'une petite table basse. Chacun d'entre nous, avait son côté. J'étais en face de ma mère, alors que mon père, lui,était devant Jiraya.
     Cela faisait plus de deux minutes que mon paternel et l'ermite se fixaient dans le blanc de l'oeil. Alors, pour les réveiller, ma mère fit semblant de tousser. Contre toute attente, cela fonctionna car leur duel de regard cessa.

    -" Alors, selon Itachi, vous vouliez nous voir.

    - En effet, c'était la condition pour que je m'occupe de son cas. Car, si vous voulez que je puisse créer un sceau efficace, il faut que j'obtiens votre entière collaboration.

    - Je suis sûr que vous savez déjà ce que vous voulez.

    - ... En effet, je souhaite pouvoir consulter les documents du clan Uchiha."

    Mon père écarquilla les yeux, sous le coup de sa demande, tout comme ma mère d'ailleur. Les documents dont parlé Jiraya, retraçaient l'histoire de notre clan et détaillaient les mystères du sharingan. Seulement, personne ne pouvait y toucher même pas les uchihas eux-mêmes. Il n'y avait que mes parents qui pouvaient, et cela, en tant que chefs du clan. Mais contre toute attente, ce fût la voix tranchante et implaccable de mère qui brisa le silence.

    -" Nous acceptons.

    - Mais Mikoto nous ne pouvons...

    - Nous le faisons pour notre fils. Fugaku, je sais que pour toi les secrets du clan sont capitaux, mais notre famille est bien plus importante. Je serais prête à tout livrer au monde entier pour sauver nos enfants. Ne le ferais-tu pas toi aussi ?"

    Pour la première fois de ma vie, je voyais ma mère énervée. Même père était totalement abasourdi. Et c'est pourquoi, au bout de quelques secondes, il baissa la tête en signe de réédition.

     -" Tu as raison Mikoto... excuse moi."

     De son côté, Jiraya observait la scène, muet. Je savais qu'au fond, il comprenait que cela était difficile pour mes parents d'accepter une tel demande. Et pour ma part, je me sentais coupable de causer autant de trouble au sein de ma famille.

     -" Nous acceptons votre requête. Vous pourrez examiner les documents de notre bibliothèque privée. Mais ces parchemins ne doivent en aucun cas sortir du hameau des uchiha. Et c'est pourquoi, vous les consulterez sur place, dans notre maison.

     - Je comprends... Alors, si tout est arrangé, Itachi et moi partirons donc dans trois jours pour un voyage de six mois. Et en attendant, je viendrais m'attaquer à ces documents."

     En signe d'accords, mes parents et l'ermite se serrèrent la main.
      Après cela, nous rentrâmes à la maison pour fêter dignement mon anniversaire.

                          "........."

       Pour la énième fois cette semaine, je n'arrivais pas à dormir. J'avais beau me tourner dans tous les sens, les bras de Morphée refusaient de m'emporter. Pourtant, la soirée avait été agréable. Pour le premier fois depuis des mois, nous étions tous les quatre réunis. De plus, j'avais reçue de nombreux cadeaux, des kunai et des shuriken de la part de mon père. Ils étaient de la meilleure qualité qu'il soit, avec un acier léger mais très équilibré, parfait pour les tires précis.      De son côté, mère m'avait offert des livres et un carnet à dessin. En effet, le dessin a toujours été une chose que j'affectionnais particulièrement Surtout quand je restais clouée au lit durant des jours. Enfin, Sasuke m'avait fait un câlin, et cela était bien suffisant. Mon cœur se sera légèrement en pensant que j'allais les quitter durant plusieurs mois. Alors, pour me calmer, je sortie de mon lit avant d'aller ouvrit la fenêtre. Je ferma les yeux, pour sentir le vent passé entre mes cheveux. C'est alors, que je sentis une présence derrière moi. Une présence sombre que je n'avais pas senti depuis plus d'une semaine.

       -" Alors tu t'en va."

    Je ne pris pas la peine de me retourner, sachant pertinemment que cette voix ne pouvait être que celle de Danzo.

      -" Moi qui désespérais déjà de ne plus pouvoir te voir à l'académie, tu pars loin de moi pendant un semestre entier.

       - Alors le Hokage vous a prévenu.

       - Bien entendu. Alors, je sais donc que tu pars avec Jiraya dans trois jours. Malheureusement, je n'en connais pas la raison exacte."

        Je le senti s'approcher de moi. Alors je me retourna pour fuir mais sens que je ne pus réagir, il me plaqua, sens un bruit, contre le mur. Il s'accroupit alors devant moi tout en tenant fermement mes frêles avant-bras afin de m'immobiliser.

      -" Alors, je suis venu te dire au revoir comme il se doit."

      A ces mots, il approcha son visage du mien. Comme pour me défendre, je grogna de méconnaissance avant de tourner ma tête sur le côté. Malheureusement, il se doutait que je n'oserais jamais faire le moindre bruit qui pourrait alerter le reste de ma famille. Et il avait raison. Je préfèrais endurer en silence plutôt que de renforcer les tensions entre le clan et le village. Car je savais très bien que si l'un de mes parents découvrirait se qui se passe entre Danzo et moi, il le turait sans hésitation. Or, les chefs du clan Uchiha qui tuent l'un des dirigeants du village, c'était la guerre absolue. C'est pourquoi, quand Danzo sera mes poignets d'une main, en les plaçant au dessus de ma tête, avant de poser ses lèvres sur les miennes, je ne fit rien. Rien du tout.
     Il commença à m'embrasser plus violemment en enfonçant sa langue dans ma bouche. Il continua à accélérer ses baisés, tout en marmonnant des paroles incompréhensibles. Je ferma les yeux, préférant occulter l'un de mes sens. Ensuite, Le chef de la Racine posa l'une de ses main sur ma cheville. Puis, dans une caresse qui me faisait frissonner d'horreur, il remonta du bout des doigts le long de ma jambe. Il passa sur ma cheville, mon mollet, mon genou avant d'arriver jusqu'à ma cuisse. Il remonta encore, en passant sa main dans mon dos, sous mon t-shirt. Des sanglots commençaient à se coincer au fond de ma gorge et des larmes naissaient au bord de mes yeux. La dernière fois, à l'académie, mes pleurs avaient semblé stopper ses mouvements. Mais cette nuit là, rien ne l'arrêtait, ni mes pleurs ou mes sanglots qui cette fois, se faisaient parfaitement entendre. Sa main continuait de remonter le long de ma colonn,e jusqu'à ce qu'il me prena ma fine nuque entre ses doigts glacés. Ses lèvres se décolèrent des miennes avant de descendre sur ma joue, puis sur mon cou et enfin sur mes clavicules.
      De mon côté, j'essayais de retenir mes pleurs, qui se voulaient de plus en plus bruyant. En effet, le contact de la peau de Danzo contre la mienne me faisait l'effet d'un électrochoc. Ses lèvres humide et froide me paralysaient au moindre rapprochement.
    Ce fût la voix étouffée du chef de la Racine qui me sorti de ma transe. Ces paroles étaient presque inaudibles, car, il continuait de m'embrasser la nuque avec brutalité. Je reussi tout de même à discerner quelques mots parmi tout ce brouhaha.
    -" Itachi.... tu.... es à moi......à moi seul....personne.....personne d'autre n'a le droit de te toucher comme je le fait.......tu es si beau.....si parfait....Oh .....Itachi..."
      Quand je ne pus à nouveau plus discerner ses mots, mes pleurs jaillirent de toute part. Je ne savais pas pourquoi, mais à ce moment, je pensa à Shisui. Je me disais que je donnerais tout pour qu'il vienne à ce moment, absolument tout. Alors c'est dans ce moment de confusion extrême, que je reussi à murmurer quelques mots étouffés par les larmes qui inondaient mon visage.
    -" Shisui....shisui... aide moi.....je t'en supplie....pourquoi... pourquoi tu n'es...tu n'es pas là quand j'ai besoin de toi..."