Explication

15 3 0
                                    

       J'ai mal, j'ai mal à la tête et aux yeux. Ils me brûlent. Ils palpitent. Ma vision est rouge, encore plus rouge que sur le toit de l'académie, où mon sharingan est apparu. J'attend une voix presque étouffée près de moi. J'essaye de tourner la tête, mais je n'y arrive pas. J'ai si mal, et mon chakra ne fait que diminuer. Comme si il se faisait aspiré dans un trou noir. Je sens un liquide chaud coulait de mon nez, mes yeux, mes oreilles et de ma bouche. Alors, que la voix est toujours là, près de moi. Je voix trouble, mais je peux distinguer des cheveux noir coiffés la tête de la personne qui me parle. Cette personne, c'est ma mère. Elle essaye de me faire revenir à moi, mais cela ne fonctionne pas. J'ai mal, si mal. Je tousse, et le liquide chaude coule encore plus de ma gorge. Tout à coup, je me sens soulever, puis installer sur une sorte de lit. Je vois toujours trouble, mais je distingue les hommes qui tirent mon lit roulant. Ils sont habillés en blanc. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Je veux juste que ça s'arrête. J'ai si mal et le liquide n'arrête pas de couler. Si ça continue je vais...

                           ".........."

       Et c'est ainsi que je me retrouva encore une fois à l'hôpital. C'était comme une habitude maintenant. Bientôt, j'allais connaître les noms de tous les infirmiers de l'étage pédiatrique. J'avais l'impression d'avoir vécu la scène de mon réveil de millier de fois. Le masque à oxygéne sur le nez, la vision trouble et la lumière qui m'éblouit, ainsi que le bip irrégulier de l'électrocardiogramme. Alors, je ne pouvais que rester dans mon lit, en attendant qu'un médecin vienne. Mais ma vision était toujours rouge et je me demandais pourquoi. J'avais pourtant déjà mon sharingan. Alors pourquoi?

                          "........."

       -" J'ai l'impression d'avoir déjà vécu cette situation auparavant. "
Père et mère étaient là, devant moi. Elle était assise, alors que lui toujours droit comme un arbre, cloué sur le sol. Moi, j'étais assis sur mon lit, mon regard baissé sur mes mains. Cela faisait environ 2 heures que j'étais réveillée, et ils étaient déjà là. Comme pour un interrogatoire sur ce qui c'était passé dans la salle de bain. Mais, le problème, c'est que je m'en souvenais à peine. A ce moment, après une journée aussi difficile, j'étais comme dans un état second.

      -" Fils, nous voudrions savoir ce qui c'est passé hier soir et pourquoi."

     La voix de mon père résonnait sur les murs de la salle presque vide, ce qui la rendait encore plus menaçante. Bien entendu, je savais qu'il n'en était rien. Au fond, je voyais bien qu'il s'inquiétait pour moi. Mais il ne devait pas découvrir la vérité ou du moins qu'une partie. Je ne pouvais pas lui dire que j'entretenais une sorte de "relation non réciproque" avec un homme qui avait presque 10 fois mon âge et qui plus est, qu'il détestait.

     -" Je ne sais pas, je suis navré.

     - Comment ça, tu ne sais pas? Tu n'as pas agit sans savoir ce que tu faisais bon sang!

     - Fugaku!"

Pour la première fois, je voyais mon père s'énerver et ma mère le gronder. Je m'en voulais de ne leurs causer que du désarroi. Tout était de ma faute. Alors, je me devais d'être un minimum honnête avec eux. Ils ont tellement endurer par ma faute, que je ne peux les faire souffrir d'avantage.

     -" C'est juste que..."

Leurs visages se tournèrent vers moi. Ils avaient l'air attentif à ce que je m'apprêtais à leur dire. Je déglutit difficilement avant de continuer.

     -" C'est que... je me sens perdu en ce moment. Je ne sais ni quoi faire et... ni quoi dire. Et puis... je sens qu'il y a quelque chose... quelque chose... au fond de moi de pourri. Je... sens... qu'il y a quelque chose de pas normal chez moi...je le sais. Mais je ne sais pas ce que c'est, et ça me fait peur. Cela me ronge de l'intérieur. Et je ne peux rien faire pour l'arrêter. Parfois... parfois j'ai l'impression de devenir fou..."

   Mes derniers mots étaient presque inaudibles, mais cla n'avait pas d'importance. C'était la première fois que je me confiais à des gens. En l'occurrence, se fût mes chers parents. Ils étaient tous les deux  étrangement calmes. Comme ci... comme ci ils s'attendaient à ma réponse. Comme ci, ils savaient ce que je ressentais. Ils se lancèrent un regard pour discuter silencieusement. Puis, ma mère prit la parole.

    -" Itachi, il y a quelque chose... que nous devons te dire. Mais pas maintenant. Nous le ferons, quand tu seras gradé en tant que ninja. D'ici là, sache que ce qui t'arrive n'est pas de ta faute... Et qu'à vrai dire, tout est de la notre..."

Elle baissa la tête, alors que ses mains tremblaient. Puis elle se releva, et s'approcha de moi pour me faire un baisé sur le front. Elle quitta la pièce promptement me laissant seul avec mon paternel. J'étais totalement abasourdi. Je ne savais quoi dire, alors je resta muet. Je savais bien qu'essayer de soutirer des informations à mon père était impossible. Alors, toutes mes questions restèrent en suspens. Ce qui, pour être honnête, m'horripilait à l'extrême.
     Mon père en face de moi restait là, silencieux. On aurait dit qu'il attendait quelqu'un...

    -" Toc toc toc."

La porte s'ouvrit laissant apparaître le troisième du nom. J'étais excessivement gêné. Cela faisait la seconde fois, en quelques mois, que le Hokage en personne devait se déplacer pour moi. Mais pourquoi? Pourquoi prendre la peine de se déplacer pour un enfant malade? Ou peut-être y avait t'il autre chose derrière? Est-ce que ça avait un lien avec le secret de mes parents?

   Sarutobi vint s'asseoir sur la chaise où siégeait précédemment ma mère. Il n'avait pas changé d'un pouce, toujours sa cape et sa pipe en main. Je le regardais avant qu'il ne prenne la parole.

    -" Tu dois surment te demander pourquoi je suis là, n'est-ce pas? Et bien, c'est simplement que je veux prendre soin d'un futur bon élément. D'après ce que j'ai entendu dire, tu as été retrouvé par ta mère dans une baignoire d'eau bouillante, avec un bras entaillé et tes sharingan activés."

Il continuait à me fixait alors que mon père se dirigeait doucement vers la sortie. Je le suivais du regard alors qui passait la porte afin de me laisser avec Hiruzen.

    -" Étrangement, malgré les médicaments de Danzo, tu as refait une crise. Alors, cela souligne une seul question bien entendu. Selon toi, qu'est-il arrivé pour que tes organes et tes muscles se soient autant agités?"

Je réfléchis durant quelques secondes, mais la réponse était clair. Pour la mise au point de mon traitement, il n'y avait qu'un seul facteur qui n'avait pas était pris en compte...

    - "Le sharingan...

    - Effectivement. D'après Mikoto, ton sharingan d'hier, avait trois tomoe et non deux comme durant ta dernière visite à l'hôpital. Cependant, tu n'as activé tes pupilles que pendant quelques secondes hier. Et tu es déjà à l'hôpital. Je ne vais pas te demande ce qui à provoqué ce changement. Car je sais que tu ne me diras rien.

     - Alors, où voulez vous en venir?

     - Je ne suis pas un spécialiste du sharingan. Mais ton père, oui. Et il pense que tes pupilles sont bien trop puissantes pour toi. Alors, ton organisme essaye de combattre ces corps qu'il juge étranger, pour ne pas recevoir trop de leurs puissances. Et cela expliquerait ton mal. Ton corps essaye de se défendre contre lui-même. Ce n'est qu'une théorie bien sûr. Mais ci elle est fondait. Cela signifie que tu ne pourras pas utiliser tes yeux sans risque de gros impact sur le long terme ou même la mort immédiate."

Je resta de marbre face à lui. Et cela, même si au fond de moi, je savais que tout cela était vrai.

    -" Y a t'il un moyen pour que je puisse tout de même être un ninja, ou mieux, pouvoir utiliser mes pupilles.

    - Il n'en existe qu'un seul, et il s'agit du Sanin légendaire Jiraya..."
  
    

MALÉDICTION [ Itachi x Plein De Monde ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant