Chapitre 30

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Le centre-ville de Station Square est bondé d'humains pressés et de mobians tranquilles qui observent avec étonnement une jolie blonde courir avec un loup métallique sur le dos, suivie par un petit être volant bordeaux portant un robot couvert de boue séchée. Maria ne s'en soucie pas et continue sa course effrénée pour sauver ses amis : elle se sent un peu plus en sécurité dans la foule, absolument sûre que le pic vert ne les attaquera pas avec tout ce monde, néanmoins, elle reste prudente... Qui sait de quoi il est capable ! Alors qu'elle réfléchit, elle sent un mouvement sur son dos.


- (Sherman) Ngh..?

- (Maria) Sherman ! Tu vas bien ?!


La demoiselle s'arrête devant une fontaine et dépose le zombot dessus qui tente tant bien que mal de reprendre ses esprits embrumés par la fatigue. Il fixe un moment ses amis avant de paniquer un peu.


- (Sherman) Où est l'canard ?!

- (Maria) Je crois qu'on l'a semé...

- (Chip) J'espère ! Mais, on devrait pas rejoindre Infinite et...

- (Sherman) LUCIFER !


Sherman se redresse soudainement, ses yeux rouges et jaunes débordant d'inquiétude pour son ami ; il s'apprête à se lever pour aller le rejoindre mais Chip le pousse doucement en arrière pour le rasseoir.


- (Chip) Pour le moment, il faut se reposer ! Et puis ! Lucifer sait se battre ! Il s'en sortira, t'inquiète !

- (Sherman) Ou... Ouais... T'as raison !


Le vert se détend un peu et consent à rester sur le bord de la fontaine ; il n'aime pas savoir le hérisson blanc tout seul : il est si calme et innocent, malgré sa puissance, qui sait ce qu'il peut lui arriver...




Il y a des jours dans la vie, où Nack regrette d'avoir pris certaines décisions. Il y avait cette fois où il avait provoqué un Black Arm, une autre où il avait cru que s'en prendre à ce criminel inter-dimensionnel était une bonne idée ; il y avait même ce moment où il avait battu le renard à deux queues, provoquant une explosion de colère de la part du héros qui a failli lui coûter la vie ! Eh bien, aujourd'hui est l'un de ces jours : il regrette amèrement d'avoir tiré sur son adversaire actuel. Ses yeux bleus auparavant assez calmes et même doux, se teintent d'une rage effroyable qui noircit sa sclérotique ; ses griffes s'allongent, allant même jusqu'à transpercer ses gants, l'un tâché du liquide vital coulant de sa nuque ; ses dents subissent un sort similaire : elles deviennent toutes des tranchées de pointes acérées, laissant couler un peu de son sang bleu transparent, mais il ne fallait surtout pas oublier le plus inquiétant : ses tentacules. Les bouts autrefois arrondis se sont ouverts et laissent voir un dard luisant de poison vert sur chacun ; tout ce qui était bleu sur son corps tourne rapidement au vert sombre et une expression folle apparaît sur son visage. 

 

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L'Odysée de Maria RobotnikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant