L'Odysée de Maria Robotnik

Chapitre 16

La nuit est tombée sur la jungle mobienne et le groupe de voyageurs s'est réuni autour d'un feu, à l'abri sous une grotte. Maria a les mains entre son visage, ennuyée par le silence et le calme de l'endroit, et scrute ses amis qui fixent le feu, comme s'il détenait toutes les réponses à leurs questions. Elle dévisage le chacal un instant, intriguée ; il a bien dit qu'il est un mercenaire, pas vrai ? Alors il doit avoir des tas d'anecdotes à raconter ! 

- (Maria) Infinite ?

Il lève ses yeux vairons vers elle, lui donnant le feu vert pour sa question.

- (Maria) Tu es un mercenaire, pas vrai ?

Il hoche tranquillement la tête. Cette confirmation fait sourire la jeune fille qui s'empresse de mettre en forme son plan d'origine.

- (Maria) Génial ! Du coup, tu as forcément vécu des tas d'aventures !

Nouvel hochement de tête.

- (Maria) Tu peux nous en raconter quelques unes ? S'il te plaît ?

Elle le regarde, souriante, suppliante et les mains jointes. Le criminel hausse un sourcil avant de soupirer : s'il refuse, elle ne le lâchera pas.

- (Infinite) Quel type d'histoires ? Joyeuses, tristes ?

- (Maria) Celles que tu préfères ! Qui te tient le plus à cœur !

Il réfléchit quelques secondes avant de proposer une aventure.

- (Infinite) Alors, tout a commencé...

Flash-back

- (Infinite) Je te demande pardon ?

L'un de mes subordonnés, Quatro, venait de m'annoncer le travail qu'il avait reçu en replaçant son foulard rouge et jaune autour de son cou. Malgré la stupidité de sa trouvaille, il semblait vraiment fier de lui. Sa queue bougeait dans tous les sens et un grand sourire était collé à son visage. 

- (Quatro) J'ai trouvé une mission ! 

- (Treya) On a compris, mais, t'as vu la gueule de la mission ?

Offensé, il se tourna vers son alliée qui se brossait les cheveux en se regardant dans un miroir, blasée. Le sang-chaud qu'il était, il se  mit à lui crier dessus, vexé.

- (Quatro) C'est une mission très intéressante !

- (Treya) Allez chercher un gamin qui s'est enfui il y a presque deux ans ? Très peu pour moi...

- (Deuce) En plus, le gars dont tu nous a parlé ne vient même pas d'ici !

Le second de mon équipe analysait les papiers en grimaçant, clairement déçu par notre collègue. Il frotta avec son poignard sa cicatrice au-dessus de son nez (c'était un tic d'agacement chez lui) avant de jeter les papiers de manière négligée. Quatro commençait à désespérer de ne pas se faire écouter jusqu'à ce que Juan se range de son côté.