chapitre 7

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Il se place juste devant moi et me pousse violemment la tasse des mains la faisant tomber par terre.
À quoi il joue ce grand malade ?

- Tu comptes m'en refaire un j'espère ?
- Je te parle sérieusement !
- Oh mais moi aussi je suis sérieuse !
- Il aurait pu te planter ! S'inquiète t'il.
- Qu'il le fasse... Je ne laisserais pas ta petite chienne enragée m'insulter de salope.

Benício passe sa main sur son visage et se penche vers moi fatigué et soulé de voir que je lui répond.

- Ton arrogance... Tu vas vite la ranger Mia. Tu ne te rends pas compte du genre d'homme qu'il est !?

Je me lève pour faire face à Benício.

- Oh j'ai bien l'impression de comprendre qu'elle pourriture il est et ça n'a pas l'air de te déranger...

Il ne me répond pas et je rigole en ramassant ma tasse.

- Je n'ai pas besoin de toi pour me défendre... Comme il me l'a si bien dit tu ne seras pas toujours là.
- Il n'en fera rien. Il le sait.
- Mais que tu acceptes ses propos c'est une autre histoire... Peut-être qu'au fond tu ne vaut pas mieux que ce genre de type.

Je continue de ramasser les morceaux sur le sol et Benício vient violemment me prendre par le bras avant de me coller contre la table.

- Je parlerais à Luís.
- Bien ! Parle à ton insolent clébard.
- Mia... Arrêtes ça... Dit-il en s'enervant. Tu viens créer des problèmes là où il n'y en avait pas.
- Parce que je crée les problèmes !? Je rêve ! Lâches moi.
- Restes là !
- ¡Vale! ¡Y suéltame! Me das asco.
( Allez ! Lâche moi. Tu me degoutes)
- Maintenant je te degoutes... Rigole t'il.

Il me rattrape et il me colle à nouveau contre la table en plaçant son visage a quelques millimètres du miens.

- Je parlerais à Luís ! Et il viendra te faire des excuses.
- Puede ponerlos donde yo pienso.
( Il peut se les mettre où je pense.) Dis-je en approchant ma bouche de la sienne.

Il prend violemment ma tête et m'embrasse brusquement avant de passer sa main dans mes cheveux pour les tirer délicatement.

- Qu'est-ce que tu fais... Soufflé-je entre ses lèvres.
- Là !? Je vais te prendre sur la table...
- Tu crois que j'ai envie de faire l'amour avec toi !?Atontado...
- Bien sûr que tu en as envie... Regarde toi... Énervé comme tu es...

Je lui attrape Brusquement la chemise et je la lui déboutonne doucement.

- Tu n'attends que ça... Lui soufflé-je.

Il sourit en me regardant dans les yeux.

- Benício. Les voitures sont prêtes. Lâche une voix  discrète et grave dans la cuisine.
- PUTIN ! C'EST PAS VRAI !? S'enerve t'il en me tenant la taille. Sors de là.
- Je ne suis pas rentré monsieur... Je-
- J'arrive alors ! Le coupe t'il.

Je souffle grossièrement et je viens m'asseoir correctement sur la table en le regardant.

Le destin se joue de moi !? À chaque fois que je veux assouvir mes pulsions, il se passe quelque chose ... C'est une blague je crois.

Il pose sa main sur son pantalon et me regarde en rigolant.

- Bon... Tu devrais aller te changer on va bientôt partir.
- C'est toi qui fais ce que tu veux... Tu n'as cas leurs dire d'attendre...
- En effet... Mais je pense que j'ai été déjà assez en retard aujourd'hui.
- Allez... Benício...

Je le prends par le pantalon et je passe doucement ma main dedans. Il m'attrape fermement la main, surpris, avant de me regarder dans les yeux complètement impuissant.

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