chapitre 39

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- Mais Moníca... J'ai envie d'en parler...
- Benício tu te tais ! Dis-je en ouvrant la porte.
- Mais attends je trouve ça normal d'en-
- Stop ! Dis-je en le coupant. Maintenant tu arrêtes !
- Qu'est-ce que vous racontez ? S'étonne Rafael.

Je le regarde de loin et je viens immédiatement vers lui pour venir doucement lui carresser le visage.

- Rafa... Ça va ? Soufflé-je inquiète.
- Je récupère on va dire... Les 4 balles ont été retirés dans la nuit j'ai dû être intubé...

J'oublie immédiatement ce que me disait Benício il y a quelques minutes et je touche doucement le bras de Rafael pour le rassurer.

- Alors, comme ça tu fais péter du Rodriguez ? Ma lâche t'il en rigolant.
- Rafa quand je vois ton état je n'ai vraiment pas envie de rire... Catalina doit être vraiment inquiète...
- Elle l'est. Elle a pleuré toute la matinée.
- Elle voit les choses différemment Rafa, ne soit pas dur avec elle...
- Je sais...

Je vois brutalement Benício décrocher son téléphone et je le regarde immédiatement.

- Sí... Attends quoi !? Attends attends attends... À aucun moment je n'étais sur la fusillade Stef... Qu'est-ce que... Je ne comprends pas ! Pourquoi on n'en fait une affaire médiatique !?

Il nous ignore et sort brusquement de la pièce. Je fronce les sourcils ne comprenant pas et je sors mon téléphone...

- Qu'est-ce qu'il raconte...

Je tape directement dans la barre de recherche fusillade Cancùn et j'ecarquille les yeux.

- Bordel... " Une fusillade qui a eut lieu à Cancùn à fait plus d'une dizaine de blessés. Rivalité entre deux gang il s'agirait d'un règlement de compte qui concernerait Benício Garcia le fils du célèbre André Garcia qui était impliqué dans un trafic d'enfant."

Je lève les yeux avant de souffler grossièrement comme une enfant.

- Sérieusement...?
- Le type qui a écrit cet article sera mort dans quelques jours je suis sûr... Me répond Rafael. Je pense que je ne vais pas rester longtemps ici...
- Quoi ? Pourquoi ?
- Il n'y a que les petites putes qui ont le courage de balancer aux médias. Si c'est le cas, quelqu'un cherche à caser Benício en taule. On ne sort pas le nom d'un mafieux dans un article sans même une preuve... Ça serait trop cher payé de sa vie...
- Qu'est-ce que tu racontes ? Dis-je en rigolant.

Benício revient l'air ailleurs et me sourit sans faire un effort ne donnant pas le temps à Rafael de me répondre.

- Béni, qu'est-ce qu'il se passe ?
- On ne part pas à Cancùn... Lâche t'il froidement.
- Tu n'y retourne pas ?!
- Monica, tu peux rejoindre Catalina s'il te plaît.

Un peu énervé je lâche Rafael et je m'approche de Benício presque menaçante.

- Rafael se repose ! Chuchoté-je assez lourdement. Tes problèmes ne sont pas les siens tant qu'il est ici !
- Moníca s'il te plaît. Arrêtes.
- Je ne veux pas qu'il s'inquiète pour quoi que ce soit ! Il n'est pas dans son état.
- C'est de toi dont je veux lui parler.
- Hyn ?
- Vas rejoindre Catalina. Merci. Lance t'il avec une pointe d'énervement.

Je pars en claquant la porte et Benício se tient fermement à la chaise devant le lit de Rafael.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu ne vas pas à Cancùn ?
- Yusuke me dit que ça ne sent pas bon pour moi... Quelqu'un à donné des preuves à la police mexicaine...
- Qu'est-ce que tu racontes ? La police travaillait avec André...
- Mon père était la grosse tête qui les protégeait... Et il est mort. N'importe qui d'influent peut acheter ces rats putin...
- Il n'y a aucunes preuves Benício ! Tu n'étais même pas quand la fusillade à eut lieu...

The Main CharacterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant