chapitre 34

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Après de longues minutes de voiture, nous nous garons finalement.

Le chauffeur descend pour m'ouvrir la porte et je le laisse m'aider à decsendre.

- Merci. C'est adorable. Soufflé-je en tenant ma robe.

Benício vient faire le tour de la voiture et viens me prendre par le bras.

- Viens à l'intérieur. Lance t'il froidement.

Je regarde la devanture et j'ouvre la bouche abasourdi.

- J'y crois pas... Tu m'emmène à l'hôtel Benício !?
- Idiote ! Il y a un restaurant ici...
- Je préfère... Dis-je en plissant les yeux.

Nous nous dirigeons à l'intérieur et un hôtelier vient immédiatement nous accueillir.

- Messieurs, dames, Votre réservation ?
- Au nom de Garcia.
- Oui Monsieur. Je vous conduis à votre table si vous le voulez bien.

Je m'accroche un peu plus au bras de Benício et je le suis. Nous nous asseyons à table et Benício demande immédiatement une bouteille de vin rouge.

- Je croyais que tu ne voulais pas sortir sans armes. Dis-je en rigolant.
- Tu crois que je suis venue les mains vide !?
- Oh...

Il se penche un peu plus en avant sur la table et il vient m'attraper la main.

- Rentre à Cuba avec moi et marions nous. Me lâche t'il d'un coup.

Ma gorge se serre et je retire violemment ma main en lui lançant un regard noir.

- Non. Certainement pas.
- Qu-quoi !? S'écrit t'il.
- J'ai déjà pardonné le fait que tu veuilles me tuer. Mais ne crois pas que je pardonne la façon dont tu m'a jeté de ta vie sans prendre en compte mes paroles et mes sentiments. La facon avec laquelle tu as jeté cette bague comme si c'était un simple putin de cailloux ! Tu y réfléchira à deux fois...

Il s'adosse à sa chaise puis me regarde perplexe avant de poser une bague énorme sous mon nez. Le diamant dessus est indécent ! Je la regarde briller dans sa petite boîte rouge en velours.

- J'y est réfléchis à deux fois...

Je commence à courir car la colère s'installe, j'essaye donc de la camoufler.
Je ferme violemment ce petit étui et je fusillé Benício du regard.

- Tu vas m'énerver... Range moi cette merde. Tu penses que plus le diamant sera gros plus j'aurais de raison de dire oui !? Abrutis.
- Moníca !
- Tu demande beaucoup de chose en peu de temps sans te remettre en question. Deux jours que tu es là et tu me balance ton gros diamant a la figure !?
- On ne va pas s'engueuler ici !? Pas maintenant !? Juste parce que je te demande ta main ?
- "Redemande". Putin Benício... Réfléchis.
- Mais à quel point j'ai pû te blaisser ? Demande t'il inquiet.
- Assez. Tu as réservé une chambre ici !?
- Oui...
- Bien. Lancé-je froidement.

Il me regarde partir sans rien dire et continue de boire son verre de vin rouge.
Il fait signe au serveur de venir.

- Monsieur ? Lui demande t'il.
- Vous pouvez me préparer deux repas pour la chambre Garcia ?
- Mais monsieur nous ne-
- Tiens. Souffle t'il en lui donnant un gros billet. Si possible dans une dizaine de minutes. Le temps que je finisse mon verre.
- Oh oui bien sûr monsieur ! Bien sûr ! Tout de suite !

Benício me regarde partir et il regarde son verre avant d'y faire tourner le vin.

- Elle me casse vraiment les couilles... Souffle t'il. Même moi je me serais dis oui... Lance t'il en regardant la bague.

Pendant ce temps, je suis allongée dans le lit de cette grande suite je regarde ce magnifique plafond au mouloures dorées.

Je sais très bien que lui dire oui comme ça maintenant ça serait tout effacer. Je n'ai pas envie de tout effacer...
Pour la première fois de ma vie on m'a fait mal. La première fois que je m'ouvre entièrement et on me rejette. C'était une sensation que je ne connaissais et je besoin de temps pour la comprendre.

The Main CharacterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant