chapitre 20

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Je croise longoureusement les jambes alors que je suis assise dans la voiture qui n'est pas encore partie.

Ma portière est encore ouverte et je regarde Benício parler avec Antonio et Rafael.

Je prends mon téléphone et j'envoie rapidement un message à Gareth.

- " Toujours aucune nouvelle d'Alves... Il fait le mort. J'ai besoin que tu me donne des renseignements sur le père de Benício c'est important Gareth... Ciao"

Je supprime immédiatement le message dès qu'il s'envoie et je souris à Benício qui arrive vers moi avec élégance. Il se tient à ma portière et me regarde dans les yeux.

- Tu es sublime dans cette robe...
- Merci.
- Je voudrais que tu ne dise rien ce midi.
- Que... Comment ça !?
- Je sais que c'est dur pour toi mais, s'il te plaît je ne veux pas envenimer les choses. Rigole t'il.
- Mais Benício... Je ne vais pas laisser ton père me manquer de respect !
- J'essaye de rester calme... C'est dur pour moi aussi. Malheureusement, ici c'est chez lui. Tu n'es rien pour lui, en un claquement de doigts tu peux disparaître.
- Je ne suis pas à ça prêt. Tu as voulu me planter ce matin je te rappelle... Lui lancé-je en le défiant du regard.

Il rigole doucement avant de se pencher vers moi.

- On sait tous les deux que tu ne te serais pas lasser faire... Lance t'il en fermant ma porte.

J'hausse les épaules rapidement parce que c'est vrai. Il vient faire le tour et il s'installe dans la voiture avant de mettre le contact.

- Tu devais monter avec Rafael, mais tu vas monter avec moi.
- J'ai une question à propos de ton père...
- Dis moi.
- Tu sais ce qu'il fait ?
- Pas trop. À vrai dire ce n'est pas un grand bavard. La seule chose qui l'inquiète c'est ce que je peux faire de son nom. Et puis de ton façon, ce n'est pas comme nous étions assez proche pour avoir une vraie conversation. 
- J'ai l'impression d'avoir déjà vu ton père.
- C'est possible. Il travail avec beaucoup de partis politiques. Tu as déjà dû le voir dans des magazines ou à la télé...
- Non non non... J'en suis sûr je l'ai déjà vu.
- C'est possible ! C'est un personnage public.

Benício prend le volant et part en direction de la maison de son père.
Je commence à paniquer et je suis légèrement mal à l'aise.

- Tu paniques ?
- Évidemment ! Ton père me traite comme de la merde.
- Ce n'est pas toi qui va avoir peur de quelqu'un ?! Rigole Benício.

À croire que si finalement... Il pose délicatement sa main sur ma cuisse pendant qu'il conduit paisiblement et je regarde les routes de Cancún.

Je sens sa main monter et il commence légèrement à remonter ma robe avec son index.

- Benício arrêtes ! Dis-je en rigolant. Concentre toi.
- J'essaye... Mais j'ai toujours envie de toi... Si tu savais ! Dit-il en plongeant doucement sa main entre mes jambes.
- Benício ! Stop ! Crié-je en rigolant. Arrêtes ça, on va nous voir... Dis-je en rougissant avant de me mordre les lèvres.

Il s'arrête à un feu rouge et il vient se pencher vers moi pour m'embrasser le cou ainsi que les épaules.
Je rigole toujours autant en le laissant faire.

- De toutes façon on ne peut rien faire ici... Soufflé-je légèrement déçus.
- Pas à moi... Ne me dis pas ça.

Il regarde autour de lui et il grille violemment le feu rouge en tournant directement à droite avant de prendre quelques petits chemins.

- Qu'est-ce que tu fais crétin !? Dis-je en rigolant.
- On va passer par des endroits plus discrets rigole t'il. On va éviter la ville et passer par là. Dit-il en pointant un chemin décoré de cactus.

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