Anthony.
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Je m'accroche à la rambarde du balcon, admire la vue qui s'offrait à moi.
J'enfonce ma main dans ma poche pour en sortir un joint, et le poser sur l'ouverture de mes lèvres. Je l'allume à l'aide d'un briquet.
Puis mon regard se pose instantanément sur la ruelle, de la musique résonnait dans le quartier. Pourtant il n'y avait personne, il est vide depuis des heures à présent.
Pas de passager, pas de chiens en vue, pas de gamins, pas de véhicule. Rien.
Les lumières des bâtiments étaient éteintes, les stores sont fermés aussi. Aucun signe de vie, juste la douce musique qui résonnait.
Alors doucement différentes pensées fusionnaient dans mon esprit, plusieurs pensées en même temps, plusieurs images passées.
Et pendant un petit moment, l'image de son jolie visage prit place dans mes pensées.
J'avais cette impression de la voir en face de moi, elle me regarde avec un sourire. Sourire qui me fessait craquer. Et rapidement, elle disparaît.
Son jolie rire, sa voix douce qui avait tendance à m'apaiser en si peu de temps, elle me manque.
Ma main gauche commençait à trembler, fessant donc tomber rapidement mon joint sur le sol du balcon.
Et ça recommence.
Je pose mon regard sur ma main tremblante, j'entre à l'intérieur et prends mes médicaments dans la poche de mon manteau, puis avale rapidement.
Une autre pensée prit place dans ma tête, et je contracte ma mâchoire en pensant à la scène en question.
Quand tu donne ton cœur sur un plateau d'or, on te le rend avec des ordures, en miette. Et cela pour toujours.
Cette femme a déchirée le voile de mon amour pour elle, et à cause de cela, mon cœur est affaibli.
Elle qui me disait chaque nuit après nos journées passées sous ses draps : « Ne m'abandonne pas. Ne me fait pas de mal, et ne casse pas mon cœur encore plus, s'il te plaît. »
Pourtant c'est elle qui a joué avec mon cœur et me la rendu en miette. Mon cœur a cessé d'aimer, mon cœur ne pourra plus aimer à présent.
Des mains se sont posés sur mes abdomens, puis remonte doucement sur mes pectoraux.
Je suis donc sorti de mes pensées en soupirant doucement et baisse mon regard sur la petite personne derrière moi.
Celle-là, l'une de mes plans-culs préférée. Une bombe cette nana avec un corps impolie.
Manuella - Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure Anthony ? Tu cherches un truc ?
— J'avais besoin d'une douche froide tellement il fait chaud. Et toi ?
Manuella - Tu vois pas qu'il fait froid, en plus il pleut donc de quelle chaleur tu parles ?
— Dans la chambre il fait chaud, j'ai besoin d'un peu d'air Manuella.
Manuella - Je t'observe depuis quelques minutes et je vois très bien qu'il y'a un truc qui va pas. Tu veux m'en parler ?
Je hoche la tête négativement et lui demande de s'en aller pour que je reste seul.
Elle hoche donc la tête positivement avant de sortir comme elle est rentrée, et entre dans la chambre.
Pff.
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Je rabats la capuche de mon sweat sur ma tête et pose ma tête sur sa poitrine chaude.
Amina - J'ai eu tellement peur quand je t'ai vu sur se lit d'hôpital. Je me suis dis que t'allais pas tenir parole et partir comme l'ancien.
Je continue de fixer le plafond, avant de poser mon regard sur elle..son visage d'ange.
Son regard était perdu dans le vide et doucement des belles perles salées coulent le long de ses joues.
— Arrête de pleurer Amina. Je suis plus dans se lit d'hôpital, je suis près de toi comme je te l'ai promis, non ?
Amina - Oui mais-..
— Il n'y a pas de «mais».Le principal est que je suis encore là.
Je baisse mon regard vers mon poignet, le bracelet que je porte depuis des années maintenant, toujours intact.
Des petits mots étaient gravés dessus, il y'a sûrement une signification.
« Un secret bien gardé par amour. »
Avant que l'ancien quitte le monde, il me l'avait donné. Sans pour autant me dire la signification de ses mots.
Et pourtant il allait le faire, mais la mort a été beaucoup plus rapide qu'lui. Donc à moi de trouver la signification.
Mais par où vais-je commencer ? Si je n'ai même pas une seule piste.
Une affaire à suivre et de plus près à c'que je vois.
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Anthony T.
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«Peur d'aimer».
ActionTerminée. Âme qui connaît l'amour, connaît la haine. Il faut vaincre ses défenses et se laisser aller. Le contraire de l'amour n'est pas la haine ; c'est l'indifférence.